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Kassette revient plus sensuelle que jamais

Samedi soir, Laure Betris vernit le quatrième album de Kassette au Bad Bonn de Guin. Un disque plus sensuel et plus chaloupé que les précédents.k71

par Christophe Dutoit

Laure Betris savoure le moment présent. Dans quelques heures, elle sortira son quatrième album, intitulé Bella lui et publié chez Cheptel Records. Dans la foulée, elle donnera un concert au Bad Bonn de Guin, en prémices à une tournée qui l’emmènera de Zurich à Porrentruy, en passant par l’excellent Kremlin de Monthey ou la non moins exotique Ecurie de Genève. à suivre…

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Médiathèque-Valais Martigny: la montagne en questions

Ce jeudi soir, la Médiathèque Valais à Martigny vernit l’exposition En terrain sensible. Cet accrochage met en valeur les regards de sept photographes sur le thème de la montagne, face aux enjeux actuels du développement durable.

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par Christophe Dutoit

«L’art peut lancer des conversations, porter des sujets sur la place publique, mettre en lumière des abus et orienter vers de nouveaux mondes. Il touche les gens d’une manière plus profonde que le discours académique et politique, il nous émeut aux larmes, nous fait rire et nous pousse à l’action.» Ce plaidoyer – extrait d’un discours de la chanteuse penjabi-pashtoune Deeyah Khan – est au cœur de l’exposition En terrain sensible, visible dès aujourd’hui et jusqu’au 24 avril à la Médiathèque Valais à Martigny. à suivre…

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Guy Oberson: «Peindre ce qui échappe»

De son enfance glânoise à ses séjours à Berlin ou à Paris, Guy Oberson a suivi un parcours atypique, avant de devenir un peintre reconnu au niveau international.

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par Christophe Dutoit

D’aussi loin qu’il s’en souvienne, Guy Oberson a toujours aimé dessiner. «J’avais une dizaine d’années quand un ami de mon grand frère m’a appris à utiliser la gouache. C’était ma passion.» Silence. Pour accompagner ses gestes amples, il se lève et se dirige vers une commode. Dans le tiroir du bas, il sort un cartable. «Celui-là est daté de 1970. J’allais à l’école primaire. A l’époque, je dessinais des formules 1 et des portraits de Jo Siffert, mon héros.» à suivre…

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Eddy Mottaz: «Photographier, pour ne pas sombrer dans le cynisme»

En septembre 2014, Eddy Mottaz s’est rendu sur l’île de Lampedusa pour «se confronter à la réalité relayée par les médias». Ses photographies sont à découvrir à l’Ancienne Gare, à Fribourg.

Lampedusa, septembre 2014. © Eddy Mottaz

Lampedusa, septembre 2014. © Eddy Mottaz

par Christophe Dutoit

Lampedusa. Pour les Italiens, ce nom évoque de longue date un petit paradis perdu entre la Sicile et la Tunisie, un lieu de vacances idyllique, avec ses plages parmi les plus belles au monde. Depuis quelques années, Lampedusa est devenu aux yeux de la planète le synonyme macabre de la migration en Méditerranée, un cimetière à ciel ouvert pour des centaines de naufragés, un point d’entrée en Europe pour des milliers de refoulés. Pour beaucoup, Lampedusa symbolise un nouvel enfer. à suivre…

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«Blackstar», le requiem testament de David Bowie

Trois jours avant de tirer sa révérence, David Bowie publiait son 26e album intitulé Blackstar. Un disque crépusculaire et hanté par la mort, enregistré avec un groupe de jazz expérimental new-yorkais.

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par Christophe Dutoit

Evidemment, le décès de David Bowie, annoncé lundi matin, permet une nouvelle lecture de Blackstar, son ultime album publié il y a tout juste une semaine. Evidemment, le clip de Lazarus, le deuxième extrait du disque, semble du coup si prémonitoire. Couché sur un lit, le visage barré par d’étranges bandelettes, David Bowie chantait: «Look up here, I’m in heaven / I’ve got scars that can’t be seen / I’ve got drama, can’t be stolen / Everybody knows me now (Regarde ici, je suis au paradis / Je porte des cicatrices qui ne peuvent être vues / Je vis des drames qui ne peuvent être volés / Tout le monde me connaît maintenant).» à suivre…

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Dog Days: «Jouer fort et planant est hyperjouissif»

Dog Days est sans conteste la sensation stoner suisse du moment. Ce vendredi, le trio fribourgeois vernit son premier album à Ebullition, après trois jours de résidence subventionnée par le canton. Rencontre avec Vincent Yerly, docteur ès fuzz et alchimiste de gros sons.

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par Christophe Dutoit

En anglais, le terme dog days décrit le pic de la canicule (de canis en latin: le chien), cette touffeur qui peut rendre à tel point fou que les Romains sacrifiaient jadis un chien pour apaiser ces moiteurs. Mais ceci est de l’histoire ancienne. à suivre…

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The Grateful Dead, fin du trip halluciné

Au début de l’été, les survivants du Grateful Dead ont donné les cinq derniers concerts du groupe fondé en 1965 à San Francisco. En 81 titres, ils ont traversé un demi-siècle d’expérimentations, aussi bien musicales que pharmacologiques.

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par Christophe Dutoit

Imaginons-nous à San Jose le 4 décembre 1965. Le romancier Ken Kesey et ses Merry Pranksters (joyeux lurons en argot) organisent un «acid test», un voyage organisé au pays des rêves hallucinés, en compagnie d’Owsley Stanley, le chimiste clandestin qui inonde de LSD la baie de San Francisco. Ce soir-là, les anciens Warlocks montent sur scène et invitent ces premiers hippies à pénétrer leur musique. The Grateful Dead naît ainsi dans une nuit colorée de mille lumières psychédéliques. à suivre…

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Bernard Descamps, fragilités au carré

Le photographe Bernard Descamps vient de publier Où sont passés nos rêves?, magnifique recueil d’images dans un noir et blanc sans âge.

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par Christophe Dutoit

Une fille floue en gros plan sur les quais de la Seine, quelques marches taillées à même le roc dans le Haut-Atlas, une minuscule silhouette blanche sur les pentes scoriacées de l’Etna, deux hommes assis au sommet d’un plongeoir à Madagascar, un vol de sternes arctiques en Islande… Pour célébrer ses quarante ans de photographie, Bernard Descamps a procédé à un inventaire à la Prévert. Il vient de publier cinquante images dans le très beau recueil Où sont passés nos rêves?. Soit un peu moins d’une demi-seconde dans toute une vie, si l’on met bout à bout ces cinquante fractions de temps posé. Une paille. à suivre…

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Thomas Wiesel: «Un peu pince-sans-rire, un peu noir, un peu trash»

A 26 ans, Thomas Wiesel fait partie de ces jeunes pousses les plus intéressantes de l’humour francophone. Interview à l’heure de sa venue samedi à Ebullition.

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par Christophe Dutoit

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Thomas Wiesel: «Thomas Wiesel: invité spécial de La Gruyère»

Thomas Wiesel, comment êtes-vous arrivé à l’humour…
Un peu par hasard. J’ai fait de l’impro et du théâtre amateur quand j’étais jeune. C’était un fantasme de monter un spectacle tout seul. Je pensais le faire pour mes proches et me planter. J’étais sûr que ça n’intéresserait personne. Ainsi, j’aurais pu biffer ça de la liste des choses à faire dans ma vie… Mais je l’ai fait et j’ai eu assez rapidement du plaisir. J’ai tenté un peu plus loin, ça a pris, j’ai fait des rencontres. Quatre ans plus tard, j’y suis toujours. à suivre…

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Fuzz, comme son nom l’indique

fuzzSous ses airs de poupon rouquin aux cheveux mi-longs, Ty Segall passerait pour le Californien moyen. Avec cette nonchalance qui caractérise les gens habitués au soleil. Sauf que le gars de 28 ans a déjà enregistré une quinzaine (!) de disques sous son propre nom ou en compagnie de bruyants comparses. Avec Charlie Moothart et Chad Ubovich, il vient de sortir le second album de Fuzz, groupe ô combien bien nommé pour qui s’attend à un déluge de distorsion digne de l’époque de Jimi Hendrix. à suivre…

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Tracey Thorn, la voix de velours

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Tracey Thorn n’est pas née de la dernière pluie, mais dans l’humidité relative du Hertfordshire, dans l’industrieux nord de Londres. Si son nom ne vous dit rien, c’est que la dame, âgée aujourd’hui de 53 ans, s’est toujours cachée derrière sa magnifique voix. Dès le milieu des années 1980, elle chante avec les regrettés Go-Betweens, elle collabore avec Lloyd Cole & The Commotions. En 1994, elle incarne à elle seule Protection, le tube trip hop de Massive Attack. Mais surtout, la jeune femme s’est fait connaître pour être la voix de velours d’Everything But The Girl, cet excellent duo formé avec son époux Ben Watt. Qui a connu un succès aussi fulgurant que planétaire avec le tube Missing, en 1994. à suivre…

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Sacha Love: «Etre le meilleur moi-même au monde»

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Sur scène, on l’appelle Sacha Love. Sans doute en référence aux Beatles. En coulisses, Sacha Ruffieux est l’un des musiciens les plus respectés à Fribourg. Rencontre, en aparté du concert qu’il donne vendredi à Nuithonie.

par Christophe Dutoit

Un truc infaillible pour reconnaître Sache Love: il porte des Ray-Ban bleu ciel. Et parfois un costume de tigre, mais c’est une autre histoire. Et si vous ne le connaissez pas, sachez que Sacha Ruffieux est connu comme le loup blanc dans le monde de la musique. à suivre…

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Star Wars VII: nostalgie et coup de jeune

Star Wars: The Force Awakens L to R: Kylo Ren (Adam Driver), Finn (John Boyega), and Rey (Daisy Ridley) Ph: David James © 2015 Lucasfilm Ltd. & TM. All Right Reserved.

Que ceux qui n’ont jamais aimé Star Wars soient rassurés! Cette semaine, on ne blâmera pas les cinéphiles de préférer Mia madre, le nouveau film de Nanni Moretti, on n’en voudra pas aux adeptes d’humour franchouillard d’aller voir La vie très privée de Monsieur Sim, avec ce sacré Bacri. Ceux qui ont détesté les six premiers épisodes de la saga de George Lucas peuvent passer leur chemin. Il n’y a rien à voir de plus qu’à l’époque. Et ceux qui n’ont jamais vu les précédentes aventures de Luke Skywalker et d’Han Solo (on en connaît) peuvent aisément se lancer dans le bain avec ce septième film, déjà milliardaire avant sa sortie et qui répond parfaitement aux goûts moyens des spectateurs actuels. à suivre…

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Dominic Sonic, toutes guitares dehors

dominic sonicQue d’ornières et de chemins de traverse parcourus par Dominic Sonic depuis son incroyable premier album Cold tears en 1989. Depuis, l’ancien guitariste de Kalashnikov est passé par bien des tourments, des accidents graves et des minuscules succès d’estime (le sublime EP A s’y méprendre). Figure de proue du rock rennais alors à son zénith, il a touché du doigt la reconnaissance du grand public, sans jamais l’embrasser à pleine bouche. Quel gâchis! à suivre…

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Yann Mingard, nuit américaine entre le Haut et le Bas

Neuchâtel s’est mis au diapason d’autres cantons romands et vient de lancer sa première enquête photographique. Au Musée des beaux-arts du Locle, Yann Mingard montre ses paysages ténébreux récoltés sur le tracé imaginaire qu’aurait dû emprunter le Transrun.

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par Christophe Dutoit

Très souvent depuis sa naissance en 1839, la photographie a servi d’outil de documentation. Asservie au réel par nature, elle offre le matériau idéal pour fixer les strates de toutes mutations. Mandaté par le canton de Neuchâtel pour sa première enquête photographique, Yann Mingard a pris le contre-pied de cette démarche classique. Choisi parmi 35 candidatures, il donne à voir des paysages qui auraient dû être modifiés par le Transrun, ce projet de liaison ferroviaire entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds, refusé en 2012 en votation populaire. Il montre des lieux impassibles et d’une ordinaire banalité. Comme le constat d’un non-lieu. à suivre…

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