Anglo-saxon

The Young Gods, digitalissimes improvisations

Huit ans après Everybody knows, The Young Gods publient enfin leur nouvel album, Data mirage tangram. Avec le retour de son premier «homme-orchestre» Cesare Pizzi, le groupe fribourgo-genevois raconte la composition de cet opus et évoque ses projets à venir.

par Christophe Dutoit

Quelle place le doute et la remise en question ont-ils eu dans la création de Data mirage tangram?

Franz Treichler: Tout s’est enchaîné logiquement. Cometo (Al Comet) ne savait pas trop ce qu’il voulait faire. Cesare nous a rejoints pour jouer sur scène les deux premiers albums. De fil en aiguille, il est resté. Tant qu’on jouait l’ancien répertoire, il n’y avait aucun doute. Durant deux ou trois ans, on ne savait plus trop sur quel pied danser. Dès qu’on s’est dit qu’on allait faire de la nouvelle musique, le doute a disparu.

Comment s’est passé le retour de Cesare Pizzi?

Bernard (Trontin, le batteur) et moi n’avions pas envie de trouver un pro comme troisième membre. Il fallait que ce soit une rencontre. Un truc musical. Quelqu’un avec qui on ait des atomes crochus. Le retour de Cesare a coïncidé avec le vernissage du livre Heute und danach. Il a pu reprendre ses marques en tant que musicien. Il est devenu clair qu’on allait continuer les trois lors de notre résidence au festival de Cully. On repartait vers quelque chose de nouveau, sans gabarits, en incluant les idées de chacun. Durant ces cinq jours de sessions, on ne s’est pas appelé les Young Gods. Pour être libres. Et pour que ça ne soit pas confus dans la tête du public. A partir du moment où le matériel nous a plu, on s’est mis à bosser. On s’en fiche que ça ne soit pas très rock. C’est ce qu’on fait maintenant. C’est une nouvelle histoire.

A un certain moment, n’avez-vous pas eu l’envie de partir dans une carrière en solo?

J’ai fait des trucs en solo, mais pas beaucoup. Parce que c’était avant tout des collaborations, avec des chorégraphes, avec l’image. Je n’ai jamais fait de disque vraiment solo. Car je trouve plus marrant de faire de la musique à trois que tout seul. Au début des Gods, j’étais un peu le seul compositeur. Je suis allé au bout de ma vision. J’ai eu envie d’échanges. Pour me défier, pour ne confronter à d’autres idées. Maintenant, nous sommes dans un processus collectif. C’est un travail d’équipe. Je pourrais toujours faire un disque solo quand il n’y aura plus de groupe… Mais je ne suis pas pressé, je n’ai pas ce besoin-là de m’exprimer. J’aime l’idée qu’on peut aller plus loin ensemble que ce qu’on ferait individuellement.

En quel sens votre rôle est-il différent aujourd’hui de celui aux débuts du groupe?

Cesare Pizzi: En fait, il n’est pas si différent. J’ai toujours eu un fort attrait pour la technologie. Pour créer des processus qui permettent de s’exprimer sur scène à travers la technique. Que ça soit avec la technologie de 2020 ou celle des années 1980, l’exercice est identique. Les outils sont différents, les protocoles ont évolué, mais l’approche est la même. Ce qui a changé, c’est que je n’avais plus rejoué sur scène depuis très longtemps. Je n’ai jamais vraiment lâché la musique en tant qu’intérêt technique, mais jouer avec un groupe est une autre approche. Un séquenceur ou un batteur, ce n’est pas pareil.

Franz Treichler: Par rapport au début, tu amènes des idées musicales, ce qui n’était pas le cas avant. Sur deux titres, les riffs de base viennent de toi. Tu as ramené des thèmes, des sons. A l’époque, tu voulais faire en sorte que ce soit possible de jouer notre musique sur scène, avec ces samplers qui n’en était pas vraiment. Tu ne t’intéressais pas à composer.

Lors de cette résidence à Cully, expliquez-nous votre manière de travailler?

Chacun est venu avec des bouts d’idées: des banques de sons préparés sur nos ordinateurs, des séquences organiques qui évoluent et qui peuvent donner des idées rythmiques. Nos ordinateurs étaient synchronisés au niveau des tempos. Si C’était un gros labo où chacun rebondissait sur l’idée de l’autre. Avant ces quinze sessions d’une heure, on définissait les bases rythmiques, les textes. Comme si on peignait un tableau à trois: on s’accordait pour rester dans les mêmes tons… On a joué certains morceaux huit fois, de manière différente. Après, il y a eu un gros travail d’écoute. On a sélectionné ce qui nous plaisait. Puis, on a ergonomisé tout ce matériel.

Durant ces improvisations, quel était votre rapport au texte?

J’ai toujours un petit carnet avec moi. Parfois, j’écris tous les jours. Quand arrive le moment de chanter, il me sert de référence. Trois mots qui se courent après peuvent donner un titre. Après, je brode autour. C’est ma banque de mots, que j’ai toujours à disposition et que je relisais avant chaque impro. Quand tu joues trois heures par soir, tu entres dans une espèce de transe. Les choses te viennent, car tu es dans une disponibilité créatrice. C’est en direct, le public est là. Mais c’est vrai que je ne voulais pas uniquement chanter. J’avais peur de tourner en rond, de répéter une formule. J’ai pris une guitare, car j’avais envie de dire autre chose que des mots, qui sont plus lourds de sens. J’avais différentes fenêtres.

Peut-être grâce à l’apport de la guitare ou de l’harmonica, vous musique semble tendre vers davantage de simplicité. Elle semble presque liquide…

Notre musique paraît simple, mais elle ne l’est pas vraiment. Sur le premier album, le titre A ciel ouvert n’a qu’un seul son, joué sur quatre clés différentes, mais jamais en même temps. Fait la mouette, c’est cinq sons. Est-ce forcément plus simple. Je ne sais pas. C’est peut-être plus minimal. Le mot liquide est un bon exemple. Une rivière peut paraître simple, elle n’est jamais identique, il y a une vie en dessous. Ces morceaux sont très liquides, c’est vrai. Moi, je la compare souvent à la forêt, parce que c’est une grosse influence pour moi. Entre en matière, c’est comme le survol de la canopée. C’est insectoïdes. C’est vrai que la voix, la guitare, donne un côté très simple. C’est une question d’équilibre.

Dans les années 1980, l’usage du sampling et des échantillonneurs étaient très novateur. Aujourd’hui, ces techniques sont à la portée de tous. En quoi avez-vous eu envie de faire autrement?

On a toujours eu envie d’essayer autre chose. Il y a quand même beaucoup de samplings sur cet album, Mais il s’agit davantage de textures qui évoluent dans le temps. La technologie a évolué. A l’époque, con utilisait des petits bouts de son, parce qu’on était limité à deux secondes. Le collage était plus restreint. Mais il y avait cet élément de surprise. Maintenant, on travaille sur d’autres trucs. Sur la répétition. C’est lié à la manière dont on a composé de disque, en semi-improvisation. C’est ce qu’on a voulu gardé sur le disque. Le sampling reste un outil très intéressant.

Comment cela va-t-il dorénavant se passer sur scène?

On va essayer de recréer cette ambiance. Je vais jouer de la guitare et de l’harmonica sur les nouveaux morceaux. Je serai moins «le frontman qui gesticule». On va essentiellement jouer le nouveau disque, comme dans un trip. Certains morceaux sont très improvisés, d’autres ont pris une forme plus carrée, comme Figure sans nom. Moon above ou All my skin standing vont rester très improvisés. Après, on fera certainement un bloc plus rock… On est en train d’y bosser justement.

Actuellement, comment vous positionnez-vous en tant qu’artiste sur le marché de la musique?

On reste fidèles à nous-mêmes. On fait des expériences musicales à plusieurs. Nous sommes un groupe classique et nous regardons passer les tendances. Avec 35 ans d’existence, on a vu la naissance du CD : tout le monde criait à la mort des labels indépendants. Ça n’a pas été le cas. Ensuite, on a vécu la problématique du MP3 et du piratage: tout le monde criait à la mort de tout. Maintenant, au tour du streaming… De toute façon, peu importe le support: la musique est là. On nous a dit: «De nos jours, faire des disques, ça ne sert à plus rien !» Et tout à coup il y a eu un engouement pour le vinyle… Le CD est mort et nous on se dit que ce n’est pas si con, parce qu’on peut l’écouter dans la voiture sans une connexion wifi ni un abonnement de streaming.

Finalement, on s’en fout ! Notre préoccupation est de faire de la musique. C’est plus difficile en tant qu’artiste de tracer sa route, de vivre avec la musique que tu vends. Les gens considèrent de plus en plus que la musique est gratuite. Qu’elle n’a, indirectement, pas de valeur. On est dans une dynamique où les ventes physiques remboursent à peine la production. On est en plein bouleversement. Nous, on est contents quand on a des activités : on donne de des concerts, on vend des disques. Je me sens à l’aise ainsi et je n’ai pas tellement envie de faire d’autres compromis.

«Décloisonner les frontières»

Le 25 mai prochain, vous allez donner un concert à BlueFactory avec la Landwehr. Expliquez-nous cette envie?

Le président et le directeur musical m’ont approché avec l’envie de tenter de nouvelles choses. J’étais assez surpris, car mon image était poussiéreuse. Quand j’étais gamin, c’était le truc ringard. Mais les choses ont changé. Leur moyenne d’âge est de 32 ans. La nôtre est de 58  ans! C’est nous, les vieux! Le directeur Benedikt Hayoz a eu l’idée de jouer In C de Terry Riley. Cette pièce est un terrain neutre, car nous ne voulions pas forcément que chacun joue le répertoire de l’autre. In C existe en version pour orchestre, pour piano, pour ensemble africain: c’est une partition très ouverte, avec 53 thèmes que l’on peut entrecroiser selon certaines règles. Une espèce de gros animal musical qui peut partir en vrille ou se reposer. Je trouve très fort de réunir deux extrêmes de la culture. Pour nous, la musique a toujours été une manière de créer des ponts, de décloisonner les frontières, entre le classique, le rock et l’électronique.

Avec cette pièce, on va un peu dans l’inconnu. Chaque instrumentiste devra gérer sa partie, ses départs. Terry Riley et les pionniers de la musique minimaliste américaine ont réussi à intégrer la notion que le musicien doit laisser de la place à la musique. Que tout n’est pas écrit. Que l’interprète doit se retirer pour lui laisser le dessus. Cette notion est encore très peu comprise aujourd’hui. Le musicien doit être au service de la partition et il n’est pas là pour montrer ta virtuosité.

The Young Gods, Data mirage tangram, Two Gentlemen.
En concert aux Docks de Lausanne le 21 mars.

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Joe Bonamassa, esthète et historien de la guitare blues

Joe Bonamassa a déjà publié plus d’une quarantaine d’albums, en solo ou en groupe, en studio ou en concert. Sur British blues explosion, il rend hommage à ses maîtres, Clapton, Beck et Page.

par Christophe Dutoit

Joe Bonamassa est tombé dans la marmite du blues quand il était tout petit. A l’âge de 4 ans, il tire ses premiers accords d’une guitare dans le magasin tenu par ses parents, à 200 kilomètres au nord de New York. A 11 ans, il suit des cours avec le légendaire Danny Gatton. L’année suivante, il tourne avec son propre groupe dans les bars… et fait, durant vingt dates, la première partie de B. B. King. Qui dit de lui: «Il est jeune, il a de belles idées, il est bon. Il n’y en a qu’un de cette sorte. Cette sorte de gars qui va devenir une légende avant ses vingt-cinq ans.» Réponse de Bonamassa, quelques années plus tard: «De retour à l’école, j’ai dû raconter mes vacances. J’ai écrit un compte rendu détaillé de ma tournée avec B. B. King, mais le prof a cru que j’affabulais…»

à suivre…

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Fuzz et wah-wah d’Hendrix, mais sans les solos

Bientôt vingt ans que les Dead Meadow traînent leurs savates sur la scène underground de Washington D.C. A nouveau sous la forme d’un trio, le combo vient de sortir son septième album studio, dans son style blues stoner psychédélique si particulier, mais si jouissif. Dès les premières notes de Keep your head, la voix lascive et traînante de Jason Simon plonge à nouveau l’auditeur dans une ivresse matelassée. Toujours à mid-tempo, toujours avec ce mélange subtil de sons lourds et de mélodies légères, toujours avec cette guitare gorgée de fuzz et de wah-wah, comme si le groupe n’avait conservé de Jimi Hendrix que les rythmiques et qu’il avait viré tous ses solos virtuoses. à suivre…

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Scott Mathew, entre l’ascenseur et la piscine

Il ne faut pas cantonner Scott Matthew à son art consommé de la reprise, fût-elle aussi sublime que Love will tear us apart (Joy Division), aussi décalée que Territorial pissings (Nirvana), aussi respectueuse qu’Harvest moon (Neil Young). Depuis quelques années, le chanteur australien installé à New York est passé maître de l’hommage et il s’y colle encore sur Ode to others, son septième album. En version ralentie et agrémentée de cuivres, il fait la preuve que Do you really want to hurt me (Culture Club) est finalement une magnifique chanson, ce que peu de journalistes pensaient un jour écrire, mais il n’y a que les imbéciles qui snobent Boy George. à suivre…

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Editors, spleen électrosymphonique et hyperléché

Treize ans après The back room, Editors sort un sixième album à la fois attendu et redouté. Têtes de pont de la pop anglaise actuelle, avec Muse ou Franz Ferdinand, les natifs de Birmingham ne révolutionnent plus grand-chose depuis quelques années. A l’image de leur single Hallelujah (so low), une bluette électrosymphonique, à la production hyperléchée, avec ses mille couches de sonorités enchevêtrées. Dans le genre Depeche Mode sans la verve, mais avec la même noirceur sautillante, Editors répète les recettes de son succès. à suivre…

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The Breeders, un plagiat authentique et sincère

Eh bien, la réponse est non. A la question que tout le monde se pose sur le nouvel album de The Breeders, on ne peut que se rendre à l’évidence: le groupe n’a pas réussi le coup de maître de Cannonball, ce tube planétaire qui, en 1993, réconciliait les sonorités rugueuses du grunge finissant et une certaine fausse légèreté pop incarnée aux Etats-Unis par R.E.M. En un titre, l’ancienne bassiste de The Pixies mettait alors tout le monde d’accord… Puis plus rien, ou presque. à suivre…

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MGMT, glucose, guimauve 
et autres sucreries acidulées

Tout le monde le sait, il faut un sacré talent pour se permettre le mauvais goût et le kitsch n’est pas l’apanage du premier bonbon Haribo venu. Ben Goldwasser et 
Andrew VanWyngarden le savent mieux que personne 
à l’heure de sortir le quatrième album de MGMT, intitulé Little dark age. Après avoir majestueusement perverti les années soixante dans leur bijou précédent, le génial duo américain revisite les années huitante, façon relecture de génériques de Magnum ou de Starsky et Hutch. Tout y est: synthés vintage, Moogs aux sonorités 
si chaudes, bidouillages electrosimplistes et diablement efficaces. à suivre…

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La renaissance de Franz Ferdinand

Certains groupes se contentent de réinventer leurs roues, de répéter à l’envi quelques gimmicks, d’user jusqu’à la corde de tics ès musique. D’autres, à l’image de Franz Ferdinand, cherchent à renaître à chaque aube, à déflorer de nouvelles virginités, à revivre les joies de la naïveté. Avec Always ascending, leur cinquième album, les Ecossais explorent désormais une veine nettement plus dansante, clairement joyeuse et ironique (The academy award). à suivre…

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Shame: des punks de vingt ans avec un futur

Leur histoire commence dans un pub de Brixton, au sud de Londres, où ces cinq gamins énervés avaient leurs habitudes. à suivre…

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Neil Young aurait tort de s’en priver

Quelques accords rocailleux tirés de sa vieille Les Paul, une rythmique mid-tempo bien poisseuse et cette voix, toujours aussi limpide, qui n’a pas pris une ride depuis le milieu des sixties. «I’m Canadian by the way/And I love the USA (My American friend)/I love this way of life/The freedom to act and the freedom to say (Au fait, je suis Canadien/Mais j’aime les Etats-Unis (mon ami américain)/J’aime cette manière de vivre/La liberté d’action et la liberté de parole).» Dès Already great, première plage de son nouvel album The visitor, Neil Young fait… du Neil Young. Pour le meilleur (Stand tall) et pour le pire (une bonne moitié du disque). A 72 ans, on peut lui pardonner. à suivre…

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The Horrors, sucreries dansantes 
et souvenirs shoegaze

Comme son nom l’indique, V est le cinquième album de The Horrors. Certainement celui de la notoriété internationale. Fondé en 2005 dans l’Essex, le quintette a déjà roulé sa bosse, oscillant entre le shoegaze, le garage-rock ou le revival post-punk. Depuis dix ans, chacun de ses disques est entré dans le Top 40 anglais. Mais là, la porte de la gloire s’est entrouverte… à suivre…

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Robert Plant hors du temps, hors des modes

Robert Plant avait le choix. Continuer de tourner avec les deux autres rescapés de Led Zeppelin, dans la foulée de l’extraordinaire concert Celebration day de 2007. Ou pas. à suivre…

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La musique serait bien morne sans Morrissey

Quelques jours après la réédition du brûlot The queen is dead (1986), le légendaire chanteur de The Smiths revient avec un onzième album solo. Morrissey fait le grand écart, ont écrit certains nostalgiques… Pas tant que ça, à y regarder de plus près. à suivre…

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Marilyn Manson, le plus bel emmerdeur du rock’n’roll

Il en faut bien un. Comme cet oncle un peu lourdaud qui ramène ses gags lors des dîners de famille. Ou cet ado mal dégrossi qui ne peut s’empêcher des remarques désobligeantes envers la maîtresse de maison. Marilyn Manson est de cet acabit. Un sale gamin de la musique, le plus bel emmerdeur du rock’n’roll, un miroir déformant de la société, un révélateur de toutes les bassesses humaines (sans parler de son bassiste, récemment accusé de viol…). à suivre…

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Liam Gallagher, chanteur si accrocheur

Liam Gallagher est une tête à claques qui invective aussi bien le public à ses concerts que son frère Noel par gazouillis interposés. Dans sa parka de docker, issue de sa propre ligne de vêtements, le Mancunien chante les mains dans le dos (ou dans les poches, ça dépend) avec le charisme d’une loutre. Et pourtant… A l’heure de la sortie de son premier album solo, As you were, l’ancien vocaliste d’Oasis est sans doute l’un des meilleurs chanteurs au monde. à suivre…

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