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Les Francomanias: Feu! Chatterton, un final en apothéose

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Appelons ça le charisme. Ou le magnétisme, la présence. A l’évidence, Arthur Teboul, chanteur de Feu! Chatterton, possède ce truc mystérieux, indéfinissable. Il suffit de quelques secondes, de son sourire, de sa classe naturelle et de sa voix éraillée pour vous emporter d’emblée. à suivre…

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Les Francomanias: Peter Doherty, sublime dandy bringuebalant

Tête d’affiche des Francomanias, Peter Doherty a donné vendredi un concert hors normes à l’Hôtel de Ville, entre déflagration punk, foutage de gueule, chaos sublime et émotions à fleur de peau. Divisé, le public a adoré ou a honni l’Anglais tourmenté et foutraque.

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par Christophe Dutoit

On en palabrera encore durant des heures, de ce concert de Peter Doherty déjà entré dans la légende des Francomanias. Dès la mi-journée, premiers émois. IL est là: des passants l’ont croisé en ville et se sont empressés de le dire sur les réseaux sociaux. Certains l’ont vu dans une brocante, d’autres lorsqu’il mangeait une crêpe sur la place du Marché. Un homme normal, quoi. Tous ceux qui prédisaient qu’IL ne viendrait jamais ont eu tort. à suivre…

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Jacques A. Bertrand: l’inattendu et l’élégance

jacquesa-bertrandPlonger dans un livre de Jacques A. Bertrand, c’est retrouver sa tendre ironie, son esprit distingué. C’est aussi partir sur des chemins inattendus. Avec Biographies non autorisées, le prolifique auteur de la Brève histoire des choses (2015) et de Tristesse de la balance et autre signes (2001) poursuit dans cet art de la chronique qui lui convient si bien. L’inattendu, ici, c’est d’abord le choix des vies racontées en quelques pages: on y croise Dieu et Lucifer, la première épouse, la larme, l’évolution, la mélancolie… à suivre…

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Jacques Henric: la boxe, ce concentré du monde

henric-boxePlusieurs fois champion du monde, Jean-Marc Mormeck voulait refaire le coup de Kinshasa: monter un combat dans la ville du match du siècle, le Ali-Foreman de 1974. Jacques Henric devait être son Norman Mailer et raconter cette aventure. Le projet n’aboutira pas, mais l’écrivain se lance dans un livre sur ce sport à part, «le seul à être un combat pour la survie», selon l’ancien champion Rocky Graziano. «Aucun autre sujet n’est, pour l’écrivain, aussi intensément personnel. Ecrire sur la boxe, c’est écrire sur soi-même», affirme Joyce Carol Oates. à suivre…

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Wovenhand: avec rudesse, sans tendresse

wovenhand-star-treatmentDeux ans après un bestial Refractory obdurate, Wovenhand publie son onzième album studio, ce qui ne devrait émouvoir personne en dehors de ceux qui ont déjà aimé les dix premiers. Ancien chanteur de 16 Horsepower, David Eugene Edwards psalmodie inlassablement sa rage, tel un prédicateur hanté au fond d’un bar paumé dans l’Ouest américain. Une sorte de Nick Cave sans tendresse, mais avec rudesse, et ce même goût pour les chansons lascives et malsaines (Low twelve), les guitares fiévreuses (The hired hand) ou les lamentations morbides et insomniaques (Swaying reed). à suivre…

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Stéphane Winter: une banalité si extraordinaire

Depuis l’adolescence, le Lausannois Stéphane Winter photographie ses parents. Réunies dans le recueil Die Winter et exposées dès samedi dans le cadre du Festival Images Vevey, ses images dépassent le simple cadre de l’intimité familiale.

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par Christophe Dutoit

Cette histoire commence il y a bientôt quarante-deux ans, en Corée du Sud. Un jeune orphelin d’une année est adopté par Pierrette et Röbi Winter, un couple suisse allemand installé dans la banlieue de Lausanne. Le bambin tro­que son prénom asiatique contre celui de Stéphane. «Depuis tout petit, mes parents ont pris des photos de famille. Comme tout le monde. Des images d’amateurs, souvent floues. Mais ils s’en fichaient. L’important était d’être dessus», raconte le photographe, en plein montage de son exposition à vernir samedi à la Galerie LAC, dans le cadre du Festival Images Vevey. à suivre…

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Yellow Teeth: «Je mâche exprès les mots, pour que les gens fassent l’effort de chercher à comprendre»

A une semaine de son concert dans la cour du château, Yellow Teeth sort un magnifique second album intitulé Rags and pearls. Son chanteur, le Valaisan Tiziano Zandonella, raconte sa conception, son amour pour la littérature anglo-saxonne et la musique de Neil Young.

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par Christophe Dutoit

Avec Night birds en 2014, Yellow Teeth faisait une entrée remarquée sur la scène romande. Deux ans et une cinquantaine de concerts plus tard, le Sédunois Tiziano Zandonella et son groupe ont sorti hier un second album d’une rare élégance. Rags and pearls est hanté par la folk américaine, les années 1960-1970, les figures de Bruce Springsteen (période Nebraska ou The ghost of Tom Joad), Leonard Cohen ou Neil Young. Entretien, à une semaine de sa venue aux Francomanias. à suivre…

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Tribute to Les Francomanias: l’hommage des groupes de la région

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Tous se disent ravis, «honorés» «flattés». Voire plus: «Pour nous qui sommes un groupe de bar, c’est un peu notre Wembley!» s’amuse Laurent Rumo, guitariste de Kush Holes. Comme cinq autres (Le Bal du Pendu, Manu Solo & Sacha Love, Bonnie & Cloud, Todos Destinos et Julien Victor), sa formation prépare le Tribute to Les Francos, qui se tiendra le samedi 3 septembre, sur la place du Marché. à suivre…

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Bulle: un siècle de cinéma au Lux

Cet automne, Ebullition fête ses 25 ans et les 100 ans de sa salle, qui fut jusqu’en 1988 le cinéma Lux. Retour sur l’arrivée du 7e art en Gruyère avec Kirthana Wickramasingam et Charles Grandjean, deux membres de Cinébullition, devenus incollables sur le sujet.

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par Christophe Dutoit

L’histoire du cinéma en Gruyère débute avec l’avènement du XXe siècle. Cinq ans après le dépôt du brevet du cinématographe par Auguste et Louis Lumière, la première mention d’une projection à Bulle apparaît dans la presse en mai 1900. Durant une semaine, le «théâtre électrique» de Dahlmann-Fassod investit la place des Alpes. Les tarifs vont de 40 centimes à 1 franc*. à suivre…

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Nirvana et Kurt Cobain: «Stupide et contagieux»

Deuxième épisode de notre série d’été qui évoque les anniversaires d’œuvres ayant marqué leur époque. En septembre 1991, Nirvana publie Nevermind, l’album qui a ouvert le grunge au grand public, cette salissure rock à la fois chaotique et d’une efficacité mélodique ensorcelante.

Photo by Jesse Frohman

par Christophe Dutoit

En 1984, Kurt Cobain peine à échapper à son quotidien d’ado de 17 ans renfermé et traumatisé par le divorce de ses parents. Marginal sans le sou et souvent sans domicile fixe, il est tiraillé par le doute et la peur de l’avenir. Dans sa bourgade d’Aberdeen, à 170 kilomètres au sud de Seattle, ce «raté défaitiste» (tel qu’il se dépeint dans Negative creep) tue le temps, picole, découvre les vertus apaisantes de la marijuana et devient accro aux sédatifs. Son autre échappatoire, il la trouve dans le hard-rock de Black Sabbath, Kiss ou Led Zeppelin. Parfois, il traîne avec un groupe local, les Melvins, qui l’initie aux sonorités plus dures du punk américain genre Black Flag ou Flipper. à suivre…

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Arnaud Robert: «Pour moi, la musique est un moment de corps à corps»

Jusqu’au 16 juillet, le Montreux Jazz Festival célèbre sa cinquantième édition. Pour l’occasion, Arnaud Robert et Salomé Kiner font raconter aux musiciens l’histoire de ce haut lieu de la musique. Rencontre avec le journaliste veveysan Arnaud Robert entre interview et monologue.

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John Lee Hooker en 1990 au Montreux Jazz Festival © Gérard Bosshard – 24 Heures

 

par Christophe Dutoit

Il y a dix ans, le Montreux Jazz Festival a édité un livre en quatre volumes qui coûtait près de 1000 francs. «Pour le 50e anniversaire, les organisateurs voulaient quelque chose de plus simple et ils sont venus vers moi. J’étais flatté et assez étonné parce que, même si j’aime beaucoup le festival, je n’ai pas toujours été tendre avec lui dans mes articles.» Sur une terrasse lausannoise, Arnaud Robert est intarissable lorsqu’il s’agit de causer de 50 summers of music, dont il est le principal auteur. «Ils ne voulaient pas d’un livre qui se résume à un dithyrambe… Du coup, j’ai eu envie de raconter une sorte d’histoire de la musique à travers cinquante ans de festival.» Le journaliste, que l’on entend sur La Première et que l’on lit dans Le Temps, se souvient alors d’un bouquin de deux critiques américains, Hear me talkin’ to ya, écrit par Nat Hentoff et Nat Shapiro en 1955. Tous les pionniers du jazz (Louis Armstrong, Charlie Parker et consorts) y racontaient avec leurs mots l’histoire du jazz. Avec Salomé Kiner, il décide alors de suivre cette voie.

à suivre…

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Pascale et Jean-Marc Bonnard Yersin – Quatre mains pour un regard

Directeurs et conservateurs du Musée suisse de l’appareil photographique à Vevey, Pascale et Jean-Marc Bonnard Yersin publient le premier tome de leur «testament» en sept volumes. Rencontre avec ces pionniers du job-sharing.

Pascale et Jean-Marc Bonnard Yersin, conservateurs, directeurs, Musée suisse de l’appareil photographique, cameramuseum, Vevey, 19 mai 2016, ©Régine Gapany

Pascale et Jean-Marc Bonnard Yersin, conservateurs, directeurs, Musée suisse de l’appareil photographique, cameramuseum, Vevey, 19 mai 2016, ©Régine Gapany

par Christophe Dutoit

Elle est archéologue, lui photographe. Elle travaillait comme muséologue à Genève, au Musée d’art et d’histoire. Lui venait y reproduire des œuvres. Le flash. Normal, diriez-vous, pour des amoureux de la photographie. «Elle avait un Leica, je l’ai épousée.» C’était le 27 mai 1989, jour de l’inauguration des nouveaux locaux du Musée suisse de l’appareil photographique à Vevey. Il n’y a pas de hasard. «Au moins, on avait une bonne raison d’être absents.» à suivre…

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Rival Sons, blues graisseux et fièvre noire

Rival-Sons-Hollow-BonesQue de chemin parcouru depuis ce concert à Ebullition en juin 2012. En quatre ans, les Californiens de Rival Sons ont troqué les clubs contre les stades et les radios locales pour les plateaux télé genre Canal+. Depuis le début de l’année, les cinq chevelus de Long Beach assurent rien de moins que la première partie de la tournée d’adieux de Black Sabbath! Neuf mois sur la route, sur les cinq continents, à raison de cinq concerts par semaine: de quoi vous forger une sacrée réputation et une cohésion d’enfer. à suivre…

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Jo Siffert, ce James Dean fribourgeois si beau et si élégant

MF_Siffert_110Jusqu’au 10 septembre, la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg rend hommage au pilote Jo Siffert, dans le cadre de Tinguely2016. Elle expose 85 photographies inédites prises par Jean-Claude Fontana dans les coulisses de l’entourage du pilote.

par Christophe Dutoit

Pour célébrer les vingt-cinq ans de la disparition de Jean Tinguely, la BCU de Fribourg a choisi de monter une exposition sur… Jo Siffert. La proposition n’est pas si incongrue: on connaît l’histoire d’amitié entre le sculpteur et le pilote automobile, leur amour partagé pour la mécanique et la griserie de la vitesse. Jusqu’au 10 septembre, l’institution montre une série de clichés sous le titre «Je t’appelais Seppi», pris durant les années soixante par Jean-Claude Fontana. Né en 1929, ce photographe autodidacte s’est fait un nom dans le cercle artistique fribourgeois dès 1959, lorsqu’il inaugura la première galerie d’art permanente du canton, la Galerie de la Cité. à suivre…

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PJ Harvey, la voie de la difficulté

PJ harveyOn ne va tout de même pas reprocher à PJ Harvey de se mettre en danger, de refuser de répéter les mêmes gimmicks (fussent-ils si efficaces) ni même d’expérimenter de nouvelles voies… Pour The hope six demolition project, son onzième album, l’Anglaise de 46 ans n’a pas choisi la facilité. Indignée à sa façon, elle a voyagé au cœur de la misère – au Kosovo, en Afghanistan ou dans des quartiers pauvres de Washington – pour nourrir son inspiration. Pourquoi pas. De retour de ses périples, elle a enregistré ses nouvelles compositions en public, le temps d’une performance artistique à la Somerset House, en plein Londres. Là encore, on ne peut que saluer l’intransigeance et la prise de risques de la torturée chanteuse. à suivre…

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