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Un -M- prometteur

 

Trois ans après Mister Mystère, -M- s’apprête à sortir un nouvel album, en novembre. Une tournée suivra en 2013. Un premier single a été dévoilé sur son site www.labo-m-music.com: Mojo se présente comme un morceau de rock cinglant, électrique et fort enthousiasmant.

 

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Lunik, la voix du renouveau

Etrange coïncidence que de chroniquer le même jour les nouveaux disques de Lunik et d’Aloan (lire la chronique d’Aloan et reprenez). Deux groupes suisses qui s’expriment en anglais, deux chanteuses charmeuses au timbre suave, deux passés acoquinés avec le trip-hop, deux espoirs helvéti­ques qui n’ont jamais percé sur le plan international et… deux retours après une période de fortes turbulences. N’en jetez plus, ce n’est qu’un hasard! à suivre…

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Aloan, la voix du renouveau (bis)

Etrange coïncidence que de chroniquer le même jour les nouveaux disques d’Aloan et de Lunik (relisez la chronique de Lunik et reprenez). Pour leur cinquième album, les Genevois d’Aloan poursuivent le chemin tracé depuis Pretty freaks, leur zénith en 2009. à suivre…

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Le petit Dickie illustré, un monde sans pitié

Dickie est un personnage caméléon. Tour à tour Saint-Nicolas, Dark Vador, Lucky Luke, femme en burqa, prostituée ou Bisounours, le personnage du Belge Pieter de Poortere est le reflet bonhomme et corrosif d’une société de la solitude. Ce personnage tout en rondeur enfantine façon Playmobil propage un mélange étrange de profonde empathie et d’un humour des plus noirs. Chaque gag, muet, souvent parodique, tient sur une page. Dickie prend sur lui toutes les absurdités du monde, toutes les folies, tous les travers, au point de devenir une figure quasi christique de la dérision. L’auteur tire à tout va. Et touche le plus souvent. Le petit Dickie illustré reprend toutes les planches publiées dans la presse flamande et francophone entre 2001 et 2011. Un gros recueil jubilatoire, ultra-référencé, qui vérifie l’adage: «Le malheur des uns peut bien faire rire les autres.» 

par Romain Meyer

Pieter de Poortere
Le petit dickie illustré
Glénat
notre avis: ♥♥♥

 

 

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Patrick Deville, des chemins dans l’inconnu

Ce destin aurait pu donner naissance à un pavé de 600 pages, une de ces sagas bourrées de détails et sans âme. Pour évoquer Alexandre Yersin (1863-1943), Patrick Deville a choisi la subjectivité, se met en scène sur les traces de ce scientifique étonnant. Sans jamais perdre de vue la littérature: plus qu’une biographie, Peste & choléra est un roman passionnant, tendu, en tous points admirable.

Après avoir grandi à Morges, Alexandre Yersin a fait partie de la première équipe de chercheurs réunie autour de Louis Pasteur, à Paris. Mais la recherche et la science ne lui suffisent pas. Il veut partir, explorer. «Ce n’est pas une vie que de ne pas bouger», écrit-il à sa mère. Marin, explorateur, Alexandre Yersin va poursuivre ses rêves et s’installer en Asie, à Nha Trang (actuel Vietnam), où il développe une culture d’arbres à caoutchouc pour Michelin et de chinchonas, arbres à quinine.

Par touches, par à-coups
Alexandre Yersin reste toutefois un scientifique: en 1894, à Hong Kong, il découvre le bacille de la peste, dans des conditions improbables. C’est là un des meilleurs passages d’un roman qui procède par touches, par à-coups. Sans doute le moyen idéal pour évoquer ce foisonnement de personnages et d’aven­tures, cette trajectoire hors du commun, que Patrick Deville met en parallèle à celle de Rimbaud. Mêmes rêves d’évasion, même envie d’«ouvrir des routes, creuser des chemins dans l’inconnu sinon vers Dieu ou vers soi-même.»

par Eric Bulliard

Patrick Deville
Peste & choléra
Seuil (227 pages)
notre avis: ♥♥♥ 

 

 

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Olivier Adam, à jamais dans les marges

Avec Les lisières, Olivier Adam continue de creuser son sillon, à la fois intime et social. A travers un homme replongé dans un passé qu’il a fui, il affronte les thèmes qui lui sont chers: l’absence, la séparation, la famille, les non-dits.

Par Eric Bulliard

Parce qu’il ose la sensibilité, certains y voient de la sensiblerie. Parce que chaque page sent la sincérité, il ne plaît guère aux cyniques et aux faiseurs de mode. Un magazine de référence parisiano-branchouille qualifiait récemment Olivier Adam d’écrivain en toc, en le mettant dans le même sac que Florian Zeller. Même délit de belle gueule, alors qu’il suffit de les lire pour se rendre compte que rien ne les rapproche.

Avec Les lisières, Olivier Adam continue à creuser le sillon qui a fait son succès depuis Je vais bien, ne t’en fais pas (2000). Une manière bien à lui d’explorer les sentiments, d’évoquer l’absence, la séparation, la famille et sa chape de non-dits. Et de les placer dans un engrenage plus vaste, de les relier à une observation pertinente des rouages de la société. à suivre…

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Qui parle de crise du livre?

C’est la déferlante annuelle: cet automne, 646 romans seront publiés en France. Premier tour d’horizon des livres qui devraient faire parler d’eux. à suivre…

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Bloc Party, retour aux sources gagnant

Depuis le succès de son premier album Silent alarm (2005), Bloc Party n’a cessé d’explorer de nouveaux horizons. Une glissade volontaire vers un son plus sophistiqué, plus expérimental. Voix samplées, arrangements baroques, production surchargée: malgré quelques pistes d’excellente facture, on frôle souvent l’indigestion avec Intimacy (2008). Après ce troisième essai au succès tout relatif, le leader Kele Okereke se lance dans un projet solo (The boxer, 2010), laissant libre cours aux rumeurs de rupture. Contre toute attente, les Londoniens retournent en studio en ce début d’année 2012. Et la surprise est de taille au moment de la livraison de Four: l’énergie nerveuse fait son retour, pour le plus grand bonheur des inconditionnels de la première heure. Chargé de la production, Alex Newport (Mars Volta, notamment) n’est pas étranger à ce retour aux sources. Un retour en grâce.

par Laurent Rumo

 

Bloc
Party Four
Universal
notre avis: ♥♥♥

 

 

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Antony & the Johnsons version musique de chambre

D’abord cette voix, ronde, suave, chaude, plutôt grave et surtout pas virtuose. Puis ce vibrato, reconnaissable entre tous. Rien qu’avec ces arguments, Antony Hegarty aurait déjà pu mener une honorable carrière. Sauf que l’androgyne (on dirait transgenre, pour faire actuel) s’est adjoint depuis 2000 les services d’un groupe à la hauteur de son spleen (the Johnsons) et que ses complaintes ont servi de bande-son aux chagrins de la moitié de la planète. Il n’y a qu’un pas entre la tristesse et la beauté (eh! oui! rien n’a changé depuis Baudelaire).Un pas que viennent de franchir Antony & the Johnsons avec Cut the world, un best of enregistré l’an dernier avec le Danish National Chamber Orchestra. Après un sympathique inédit tiré du spectacle The Life and Death of Marina Abramovic et un monologue (drôle, mais dispensable) sur la «gouvernance féminine» (sic), les New-Yorkais revisitent leur répertoire en version musique de chambre, avec des arrangements subtils et des sonorités qui ajoutent une dimension supplémentaire aux bleus de leur âme.

par Christophe Dutoit

 

Antony & the Johnsons
Cut The World
Rough Trade/Musikvertrieb

notre avis: ♥♥♥

 

 

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Dirty Projectors, joyeux mélange inclassable

Par où commencer? Disons, au risque d’en effrayer plus d’un, que Björk est parmi les plus grands fans de Dirty Projectors. Elle a d’ailleurs cosigné un album avec la bande de Brooklyn (Mount Witterberg Orca) en 2011. à suivre…

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Salzani, l’équilibrartiste

Peintre et sculpteur établi à Riaz, Flaviano Salzani expose jusqu’au 23 septembre à la galerie de La Schürra, à Pierrafortscha. A 55 ans, l’artiste prend le prétexte du cirque pour livrer sa vision d’un monde où se mêlent naïveté et onirisme. à suivre…

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