En août 1994, Jeff Buckley sort Grace, l’un des albums phares de la fin du millénaire. Trois ans plus tard, le chanteur se noie accidentellement dans le Mississippi. Telle est l’histoire de ce cinquième épisode de notre série d’été consacrée aux auteurs d’une seule œuvre.
Par Christophe Dutoit
En 1994, Kurt Cobain préfère mourir que se consumer à petit feu et Justin Bieber aurait mieux fait de naître dans l’anonymat. Les disquaires se frottent les mains tant les albums majeurs se succèdent: Ill communication (Beastie Boys), Parklife (Blur), No need to argue (The Cranberries), Vauxhall and I (Morrissey), The downward spiral (Nine Inch Nails), Definitely maybe (Oasis), Dummy Portishead), Superunknown (Soundgarden), Portrait of an american family (Marilyn Manson). Dans ce concert d’excellence, un artiste émerge de nulle part: Jeff Buckley – le fils du songwriter Tim Buckley – met tout le monde d’accord avec Grace et ses dix chansons à la beauté effrayante. à suivre…