Dominic Sonic, toutes guitares dehors

dominic sonicQue d’ornières et de chemins de traverse parcourus par Dominic Sonic depuis son incroyable premier album Cold tears en 1989. Depuis, l’ancien guitariste de Kalashnikov est passé par bien des tourments, des accidents graves et des minuscules succès d’estime (le sublime EP A s’y méprendre). Figure de proue du rock rennais alors à son zénith, il a touché du doigt la reconnaissance du grand public, sans jamais l’embrasser à pleine bouche. Quel gâchis!

A cinquante ans passés, l’homme n’a perdu ni son élégante écriture ni son doigté de guitariste nourri aux disques des Stooges et du MC5 (et son influent homonyme Fred Sonic Smith, cité sur le titre Fred). A l’ombre des médias, Dominic Sonic vient de sortir son sixième album, Vanités #6. Dans son habituel anglais de pacotille, il signe onze titres de rock teigneux, de riffs imparables (No prisoners), de mélodies accrocheuses (Miracles). Hors du temps et hors des modes, le Français trace désormais son sillon dans la marge. L’air de rien, il maltraite le blues avec grâce (Gun called justice) et distribue des uppercuts d’une efficacité confondante (Dad). Dernière bonne nouvelle: Dominic Sonic retrouvera la scène dès l’hiver. Rien que pour cette idée, réjouissons-nous de 2016!

par Christophe Dutoit

Dominic Sonic
Vanités #6
H.Y.P.

Posté le par admin dans Anglo-saxon, Chanson française, Musique Déposer votre commentaire

Ajouter un commentaire