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Leonard Cohen: des chants funèbres d’un dernier grand songwriter

cohenLeonard Cohen vient de fêter ses 82 ans. Sept de plus que Bob Dylan, dix de plus que Keith Richards. Et il vient de sortir son 14e album. Il faut dire que sa retraite, il l’a déjà prise, de 1994 à 1999, lorsqu’il s’est retiré dans un monastère bouddhiste sur les hauts de Los Angeles… A l’heure où les gens de son âge laissent couler l’air du temps, le Canadien le chante. Et de quelle manière. à suivre…

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Thomas Wiesel, invité spécial de «La Gruyère»

Entre deux soirées à Ebullition, l’humoriste Thomas Wiesel a rendu visite à La Gruyère. Le temps d’une matinée, il a posé son regard acéré sur l’actualité locale. Avant de retourner à Paris, sur le plateau de Quotidien, au côté de Yann Barthès.

Thomas Wiesel © Chloé Lambert

Thomas Wiesel © Chloé Lambert

par Christophe Dutoit

Mardi et mercredi soir, Thomas Wiesel disposait d’une carte blanche à Ebullition, où l’humoriste vaudois a présenté six de ses acolytes romands. Entre ces deux spectacles, le chroniqueur de 26 ans a répondu à l’invitation de La Gruyère. Pour poser un regard critique et décalé tant sur l’actualité locale que sur la manière dont la rédaction la traite. L’occasion également d’en savoir davantage sur cet homme qui vient de faire ses premiers pas à Paris.

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Quel regard portez-vous sur la presse locale, après votre visite de ce matin?
Un temps, je me suis essayé au journalisme, à Vigousse. J’étais très mauvais, car je voulais tout le temps donner mon avis. J’admire les journalistes qui font de leur mieux pour présenter les faits avec objectivité, au plus proche de leur conscience et sans laisser leurs préjugés prendre le dessus. Moi, c’est tout le contraire. Mettre mon petit grain de sel, c’est ce que je fais de mieux. Ces temps, je suis confronté à la presse, notamment à L’Hebdo où je pratique mon métier d’humoriste. Un truc m’échappe totale-ment en Suisse: cette méfiance qu’on a envers les médias. Elle est sans doute importée de France, où certains font preuve de sensationnalisme. Le métier de journaliste est hyperimportant et il est plutôt bien exercé en Suisse.

Revenons à vous: racontez-nous votre rencontre avec l’équipe de Yann Barthès sur TMC?
C’était un peu inattendu. Au départ, je n’étais pas du tout enthousiaste, parce que j’étais sûr qu’ils me voulaient simplement comme auteur. Je les ai finalement rencontrés. Or, ils me voulaient en plateau. J’ai fait un test, puis un pilote, puis ma première émission. Toutefois, à cause mon agenda surchargé, je n’y suis pas retourné depuis trois semaines.

Thomas Wiesel ©C.Lambert

Thomas Wiesel © Chloé Lambert

Au soir de la première, les réactions étaient plutôt bonnes…
Les Français sont un peu partagés, car mon style est plus porté sur le fond que sur la forme. Je ne suis pas un show-man, je n’ai pas le sourire charmeur de certains chroniqueurs, je ne suis pas dans l’aisance ni la décontraction. Du coup, beaucoup de commentaires ont dit que j’avais l’air crispé, que je récitais mon texte. Des trucs qui font partie de mon style. Mais les Français sont en train de m’apprivoiser. Certains aiment, d’autres pas du tout. Je divise. Du côté suisse, je bénéficie d’un élan un peu particulier de patriotisme, de fierté irrationnelle d’avoir un des leurs là-bas.

Vous allez continuer à Quotidien?
J’y retourne la semaine prochaine. Ils m’ont calé quelques dates jusqu’à Noël. Quand ils en auront marre, ou quand j’en aurai marre, on arrêtera. On fonctionne à l’envie et ça, c’est cool. J’aimerais juste avoir le double de temps pour prépa-rer mes interventions et m’habituer à la présentation en télé. Ça m’énerve quand on me dit que je suis stressé. Je suis un peu narcissique: la critique, j’aime bien quand c’est moi qui la fais.

Thomas Wiesel ©C.Lambert

Thomas Wiesel © Chloé Lambert

Depuis janvier, votre carrière a véritablement explosé…
Mon passage au Jamel Comedy Club, en août 2015, a été le déclencheur, le premier impact en France. A partir de là, tout s’est enchaîné. Durant les élections fédérales, j’ai fait L’abstentionniste tous les soirs à la télé durant deux semaines. Les chroniques sur les réseaux sociaux et sur One FM ont bien marché. Mais surtout, celle sur l’UDC en janvier a eu l’effet d’une étincelle. Ces derniers temps, mon passage à Quotidien a engendré une folie médiatique. Il me semblait que je parlais davantage aux journalistes qu’à ma famille. J’avais l’impression d’être François Hollande. Maintenant, les gens ont l’impression que j’habite à Paris. Alors que j’y suis allé trois jours en trois mois.

Thomas Wiesel ©C.Lambert

Thomas Wiesel © Chloé Lambert

Vous venez de jouer en première partie de Gad Elmaleh et Kev Adams à Genève, devant 20000 personnes en quatre jours. Quelles sont vos impressions?
J’étais hyperpartagé. Artistiquement, je suis très éloigné d’eux, ce n’est un secret pour personne. Eux, c’est le show à gros budget, avec décor et huit danseuses. Moi, j’ai assez peu de danseuses sur scène… Et je me sens assez éloigné de Kev Adams, même si on a le même âge. Cela dit, j’ai un certain respect pour leur succès et leur carrière force le respect. Jouer devant 20000 personnes, ce n’est pas tous les jours. J’ai pu leur envoyer quelques blagues. Ça m’a légitimé d’un point de vue artistique. Pareil avec mes potes à Ebullition: j’adore les vanner, c’est comme ça que je corresponds avec les gens. En revanche, ce n’est pas le même plaisir que jouer dans des petites salles, où je peux interagir avec le public.

Mardi soir, vous avez plusieurs fois parlé de «garder les pieds sur terre»…
Si je n’arrive pas à garder les pieds sur terre, je perds toute ma légitimité, toute ma crédibilité. Or c’est la seule manière de pratiquer mon humour. Mes idoles, pour la plupart anglo-saxonnes, ont cultivé cet aspect. Elles sont restées au contact des gens normaux. En écrivant des chroniques depuis un an, je me rends compte que j’ai moins de trucs à raconter sur moi. Je vais essayer de diminuer ma charge de travail. Pour vivre des choses. Garder les pieds sur terre est essentiel. Je fais un métier certes public, mais pas plus valable que les autres. Forcément, j’ai besoin que les gens me connaissent, car j’interviens dans leurs loisirs. Mais ça ne fait pas de moi un être humain supérieur. Je ne pense pas que je vais prendre la grosse tête. Ma vie change et je dois apprendre à apprivoiser les gens qui m’arrêtent dans la rue pour prendre des photos. Je suis assez timide. Je suis très content que ça marche bien, mais il y a plein d’effets secondaires dont je me passerais volontiers.

Thomas Wiesel ©C.Lambert

Thomas Wiesel © Chloé Lambert

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Thomas Wiesel: «La presse locale, un îlot d’espoir»

Thomas Wiesel©O.Steiner

Thomas Wiesel © Olivier Steiner

par Thomas Wiesel

Quand on m’a proposé d’être l’invité de la rédaction de La Gruyère pour une journée, j’ai accepté immédiatement. Premièrement, que faire d’autre un mercredi matin pluvieux à Bulle? Et surtout, j’ai cru que je serais rédacteur en chef pendant une journée. à suivre…

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Christian Kjellvander: ces chanteurs torturés épargnés par le succès

kjellvanderEntendons-nous d’emblée. Personne ne connaît Christian Kjellvander sous nos latitudes. Ce qui est évidemment un tort. Natif de Malmö, ce Suédois de 40 ans pratique une forme de folk intime et introvertie, saupoudrée de guitares aux sonorités vintage. Douze ans après son premier album Songs from a two-room chapel, le crooner publie A village: natural light, neuf titres enregistrés dans une vieille chapelle, dans la nature sauvage du nord de Stockholm.

Sur des rythmiques lentes ou parfois mid-tempo, Christian Kjellvander égrène ses comptines sombres (Dark ain’t that dark) avec des accents subtilement kitsch, ce qui est sans doute sa seule faute de goût. Au reste, le Suédois dispose d’une voix chaude et envoûtante et signe des compositions subtiles et très atmosphériques, à l’exemple de Midsummer (red dance), un petit chef-d’œuvre. Sous ses airs torturés, il chante des ballades marquées du sceau du romantisme noir, comme lorsqu’il se souvient «de la première fois que nous avons fait l’amour / dans un cimetière»… A village: natural light n’est pas sans rappeler les magnifiques albums de Luka Bloom, ce chanteur irlandais que le succès épargne également depuis plus de trente ans.

par Christophe Dutoit

Christian Kjellvander
A village: natural light

Irascible Music

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Comment Pierre Rossier découvrit l’Extrême-Orient

Redécouvert il y a une dizaine d’années, le pionnier fribourgeois de la photographie Pierre Joseph Rossier fait l’objet d’une exposition à la BCU de Fribourg. Avec une mise en valeur numérique de ses vues stéréoscopiques prises au Japon, en Chine, au Siam et… à Fribourg entre 1858 et 1872.

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Bonze, prêtre supérieur d’une pagode japonaise à Nagasaki (Views in Japan, série 2, Negretti & Zambra, 1860). Vue stéréoscopique sur plaque de verre, 8.4 x 17.5 cm. © Tom Burnett

par Christophe Dutoit

En 2004, cet homme était encore un inconnu sur ses terres d’origine. Durant plus de cent quarante ans, le nom d’un certain P. Rossier était certes parvenu aux oreilles de quelques spécialistes de la photographie ancienne. Mais on le croyait français, bien que durant ses séjours en Extrême-Orient on le surnommât «l’Anglais». Il y a une douzaine d’années cependant, l’historien britannique Terry Bennett et le président de Pro Fribourg Gérard Bourgarel identifiaient formellement celui qui est désormais considéré comme l’un des pionniers fribourgeois de la photographie. Aujourd’hui, même si la vie de Pierre Joseph Rossier demeure encore très mystérieuse, la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg lui consacre une exposition intitulée Japon-Fribourg, à voir jusqu’au 12 novembre. à suivre…

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Jean-Luc Cramatte et ses culs de ferme en signe de double deuil

Depuis 2011, le photographe fribourgeois Jean-Luc Cramatte accumule ses photographies d’arrières de fermes, regroupées dans un magnifique ouvrage aux Editions Patrick Frey.cramatte05

par Christophe Dutoit

On ne dit jamais un cul de ferme
On dit l’arrière d’une ferme
L’endroit où s’entassent
Une archéologie du futur
Un oubli de génération
Des secrets bien gardés

Malgré ce qu’il en dit dans son aphorisme, Jean-Luc Cramatte a appelé son dernier ouvrage Culs de ferme. «Durant un temps, on pensait l’intituler Farm lovers», avoue-t-il. Un titre en anglais, car les Editions zurichoises Patrick Frey vendent d’abord leurs livres aux Etats-Unis et au Japon. Finalement, le photographe fribourgeois aux origines jurassiennes est revenu au français. Le charme de la langue, sans doute. à suivre…

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«Ebullition n’est pas qu’un club, c’est aussi une école de vie»

Cet automne, le centre culturel Ebullition fête ses vingt-cinq ans d’activité et s’apprête à sortir, samedi, son livre anniversaire. En 2014, son programmateur Flavien Droux avait réalisé un travail de bachelor sur le thème «Les structures culturelles, des lieux de formation?» Depuis 1991, de nombreux éclairagistes, ingénieurs du son ou membres du comité ont fait carrière après leur passage à la rue de Vevey.

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par Christophe Dutoit

«Certains voient Ebullition comme un lieu de bruit, de danse et de nuisances. Mais pas d’emblée comme un lieu de formation.» Le constat émane de Flavien Droux, l’actuel programmateur de la salle bulloise et auteur d’un travail sur la question en 2014. à suivre…

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Dirty Sound Magnet vise au-delà de la Suisse

Le trio fribourgeois Dirty Sound Magnet vernit son troisième album ce vendredi à Fri-Son. Rencontre avec le guitariste Stavros Dzodzosz et le bassiste Marco Mottolini pour évoquer la lente maturation de Western lies.

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par Christophe Dutoit

Demain soir sera le grand soir pour Dirty Sound Magnet. Sur la scène de Fri-Son, le trio fribourgeois vernira son troisième album, Western lies, fruit de plus d’une année de travail acharné. à suivre…

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La Bohème, la Touraine qui fait danser Berlin

Ce soir, La Bohème inaugure, avec le violoniste Primasch, la première saison culturelle du Trace-Ecart Kafé. Depuis plus d’une année, la Touraine de 22 ans est DJ résidente à l’Ipse, un haut lieu de la culture alternative berlinoise. Derrière ce nom de scène, Fiona Rody avoue ne pas aimer être au centre de l’attention. Aujourd’hui, c’est raté. Rencontre.

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par Christophe Dutoit

Depuis plus d’une année, Fiona Rody se rend tous les deux mois à Berlin. La dernière fois, le 13 août, réveil à 6 h. Une douche, deux expressos, le taxi. «Et un shot de Jägermeister juste avant de passer derrière les platines…» Ce samedi matin-là, La Bohème participait au Wildside Festival. De 8 h à 12 h, la jeune Touraine de 22 ans a fait danser des centaines de clubbers à l’Ipse, ce haut lieu de la techno berlinoise, dont elle est désormais DJ résidente. L’ambiance sera sans doute plus feutrée ce soir à Bulle, à Trace-Ecart, où elle se produira en compagnie du violoniste Primasch pour l’inauguration de la première saison culturelle de la galerie. à suivre…

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L’amour à la sauce Jauffret

jauffretRégis Jauffret dans son univers. Celui des déchirures, de l’humanité à vif. Régis Jauffret et son écriture qui claque, ses mots cruels qui savent si bien dire la mesquinerie, la violence. Régis Jauffret et sa soif de littérature, qui le pousse à chercher, à tenter, à expérimenter. Après l’étourdissant Microfictions (500 nouvelles d’une page et demie), après des romans tirés de faits divers (Sévère, le monstrueux Claustria, La ballade de Rikers Island…), Cannibales explore le genre épistolaire. Des Liaisons dangereuses en version féroce. à suivre…

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Nick Cave: huit oraisons funèbres pour le fils disparu

En juillet 2015, l’un des fils de Nick Cave chutait mortellement d’une falaise près de Brighton. En huit chansons ténébreuses, l’Australien rend hommage à cet enfant qui ne reviendra pas.

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par Christophe Dutoit

La mort plane de longue date sur l’œuvre chanté de Nick Cave. En 1984, elle irradiait déjà A box for Black Paul à l’époque de son premier album solo: «Who’ll build a box for Black Paul? / Who’ll carry it up the hill? / “Not I”, said the widow, adjusting her veil (Qui construira une boîte pour Black Paul / Qui le transportera sur la montagne / “Pas moi”, dit la veuve en ajustant son voile).» Plus tard, elle hantera une poignée d’albums d’outre-tombe, à commencer par The firstborn is dead en 1985, et son allusion au frère mort-né d’Elvis, Your funeral, my trial l’année suivante ou encore Murder ballads en 1996. à suivre…

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Vevey immergé par l’image

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Tous les deux ans, le Festival Images Vevey transforme la ville lémanique en centre d’art contemporain en plein air. Jusqu’au 2 octobre, 75 projets investissent les façades du centre-ville, mais aussi les rives du Léman et même ses profondeurs…

texte & photos: Christophe Dutoit

En immersion. Tel est le thème, au propre et au figuré, de la nouvelle édition du Festival Images Vevey, la cinquième sous cette forme depuis sa création en 1995. Dès son arrivée sur les rives du Léman, le spectateur ne peut en effet pas rater l’omniprésence de la photographie au cœur de cette cité autoproclamée «ville d’images». à suivre…

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Les Francomanias: l’Hôtel de Ville retrouve l’âme de ses chaudes soirées

Avec Charlie Winston, l’Hôtel de Ville accueillait une valeur sûre, qui ajoute le talent de showman à son sens du refrain efficace. Le souriant auteur de Like a hobo n’a pas déçu, balançant un set chaleureux, en équilibre entre la précision calibrée et la liberté artistique. Le groupe Minuit restera comme une révélation de cette édition, alors que la place du Marché s’impose comme le cœur du festival.

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par Eric Bulliard

Après trois morceaux, il lance son chapeau dans la salle. Comme pour dire: «OK, on oublie le look et l’image, on est là pour la fête et la musique.» Et Charlie Winston de confirmer qu’il ajoute un talent de redoutable showman à son sens de la mélodie et du refrain efficace. à suivre…

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Les Francomanias: Youssoupha et Ida Mae, l’énergique et les fragiles

Tête d’affiche du premier soir du festival, le rappeur français Youssoupha s’est déchaîné pour tenir en haleine un Hôtel de Ville acquis à sa cause. Dans la cour du château, le duo Ida Mae a visé les tripes du public dans une ambiance intimiste.

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par Christophe Dutoit & Eric Bulliard

Il a bondi sur scène comme un lion jaillissant de sa cage. Puis, durant plus de nonante minutes, il a sillonné la scène de l’Hôtel de Ville en long et en large, il a fendu la foule pour chanter dans le public (ils se sont donné le mot avec Charlie Winston?), il a harangué ses fans comme un prédicateur hanté, il n’a cessé de qualifier la salle de «meilleure du monde». En un mot, mercredi soir, Youssoupha a fait le travail. En vrai patron. à suivre…

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De retour en ville, les Francomanias gagnent le pari de la popularité

Avec 15000 personnes dont 4000 pour les concerts payants, les Francomanias ont réussi leur retour au centre-ville. Le succès est allé au-delà des espérances sur la place du Marché, alors que l’Hôtel de Ville et la cour du château ont confirmé leur statut d’écrin.Sur le plan artistique, cette édition a vécu des concerts intenses et une soirée punk qui restera dans les annales, avec Peter Doherty.

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par Eric Bulliard

Avant même une dernière soirée en apothéose, les organisateurs se réjouissaient de la réussite de ces Francomanias 2016. Face à la presse, samedi en fin d’après-midi, le directeur Jean-Philippe Ghillani et le programmateur Emmanuel Colliard se disaient «fatigués, mais contents» de cette nouvelle formule, qui marquait le retour du festival au centre de Bulle. à suivre…

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