De savoureuses observations, au fil des jours et des rencontres, des souvenirs et des voyages. Partout, le Vaudois François Debluë (né en 1950) pose son regard de poète, tour à tour désenchanté et amusé. Son sourire illumine ses Nouvelles fausses notes, qui font suite aux Fausses notes parues en 2010. Préférant la tendre ironie au cynisme, cet humour met une juste «distance à soi», qui permet aussi d’éviter le ton moralisateur ou pédant. La culture, ici, va de pair avec une capacité intacte d’émerveillement, loin de la mode de la dérision générale: «Ils croient exercer leur sens critique. En réalité, c’est à leur immense capacité de dénigrement qu’ils donnent libre cours». à suivre…
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