Critique

Les Francomanias: l’Hôtel de Ville retrouve l’âme de ses chaudes soirées

Avec Charlie Winston, l’Hôtel de Ville accueillait une valeur sûre, qui ajoute le talent de showman à son sens du refrain efficace. Le souriant auteur de Like a hobo n’a pas déçu, balançant un set chaleureux, en équilibre entre la précision calibrée et la liberté artistique. Le groupe Minuit restera comme une révélation de cette édition, alors que la place du Marché s’impose comme le cœur du festival.

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par Eric Bulliard

Après trois morceaux, il lance son chapeau dans la salle. Comme pour dire: «OK, on oublie le look et l’image, on est là pour la fête et la musique.» Et Charlie Winston de confirmer qu’il ajoute un talent de redoutable showman à son sens de la mélodie et du refrain efficace. à suivre…

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Les Francomanias: Youssoupha et Ida Mae, l’énergique et les fragiles

Tête d’affiche du premier soir du festival, le rappeur français Youssoupha s’est déchaîné pour tenir en haleine un Hôtel de Ville acquis à sa cause. Dans la cour du château, le duo Ida Mae a visé les tripes du public dans une ambiance intimiste.

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par Christophe Dutoit & Eric Bulliard

Il a bondi sur scène comme un lion jaillissant de sa cage. Puis, durant plus de nonante minutes, il a sillonné la scène de l’Hôtel de Ville en long et en large, il a fendu la foule pour chanter dans le public (ils se sont donné le mot avec Charlie Winston?), il a harangué ses fans comme un prédicateur hanté, il n’a cessé de qualifier la salle de «meilleure du monde». En un mot, mercredi soir, Youssoupha a fait le travail. En vrai patron. à suivre…

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De retour en ville, les Francomanias gagnent le pari de la popularité

Avec 15000 personnes dont 4000 pour les concerts payants, les Francomanias ont réussi leur retour au centre-ville. Le succès est allé au-delà des espérances sur la place du Marché, alors que l’Hôtel de Ville et la cour du château ont confirmé leur statut d’écrin.Sur le plan artistique, cette édition a vécu des concerts intenses et une soirée punk qui restera dans les annales, avec Peter Doherty.

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par Eric Bulliard

Avant même une dernière soirée en apothéose, les organisateurs se réjouissaient de la réussite de ces Francomanias 2016. Face à la presse, samedi en fin d’après-midi, le directeur Jean-Philippe Ghillani et le programmateur Emmanuel Colliard se disaient «fatigués, mais contents» de cette nouvelle formule, qui marquait le retour du festival au centre de Bulle. à suivre…

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Les Francomanias: Feu! Chatterton, un final en apothéose

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Appelons ça le charisme. Ou le magnétisme, la présence. A l’évidence, Arthur Teboul, chanteur de Feu! Chatterton, possède ce truc mystérieux, indéfinissable. Il suffit de quelques secondes, de son sourire, de sa classe naturelle et de sa voix éraillée pour vous emporter d’emblée. à suivre…

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Les Francomanias: Peter Doherty, sublime dandy bringuebalant

Tête d’affiche des Francomanias, Peter Doherty a donné vendredi un concert hors normes à l’Hôtel de Ville, entre déflagration punk, foutage de gueule, chaos sublime et émotions à fleur de peau. Divisé, le public a adoré ou a honni l’Anglais tourmenté et foutraque.

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par Christophe Dutoit

On en palabrera encore durant des heures, de ce concert de Peter Doherty déjà entré dans la légende des Francomanias. Dès la mi-journée, premiers émois. IL est là: des passants l’ont croisé en ville et se sont empressés de le dire sur les réseaux sociaux. Certains l’ont vu dans une brocante, d’autres lorsqu’il mangeait une crêpe sur la place du Marché. Un homme normal, quoi. Tous ceux qui prédisaient qu’IL ne viendrait jamais ont eu tort. à suivre…

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Yellow Teeth: «Je mâche exprès les mots, pour que les gens fassent l’effort de chercher à comprendre»

A une semaine de son concert dans la cour du château, Yellow Teeth sort un magnifique second album intitulé Rags and pearls. Son chanteur, le Valaisan Tiziano Zandonella, raconte sa conception, son amour pour la littérature anglo-saxonne et la musique de Neil Young.

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par Christophe Dutoit

Avec Night birds en 2014, Yellow Teeth faisait une entrée remarquée sur la scène romande. Deux ans et une cinquantaine de concerts plus tard, le Sédunois Tiziano Zandonella et son groupe ont sorti hier un second album d’une rare élégance. Rags and pearls est hanté par la folk américaine, les années 1960-1970, les figures de Bruce Springsteen (période Nebraska ou The ghost of Tom Joad), Leonard Cohen ou Neil Young. Entretien, à une semaine de sa venue aux Francomanias. à suivre…

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Peter Doherty, vedette des Francomanias new-look

Les Francomanias de Bulle ont dévoilé la programmation d’une édition nouvelle formule. Du 31 août au 3 septembre se succéderont 25 groupes et artistes à l’Hôtel de Ville, dans la cour du château et sur la place du Marché. Les Anglais Peter Doherty et Charlie Winston, ainsi que le rappeur français Youssoupha, figurent parmi les têtes d’affiche. à suivre…

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Bilan: une «pleine réussite» et une déception

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A l’heure de clore cette 14e édition, les organisateurs des Francomanias de Bulle relèvent un point très positif: la «pleine réussite» de la nouvelle petite scène. Pour le reste, ils se montrent plutôt satisfaits, mais avec la conscience que le festival aurait pu mieux faire. à suivre…

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Marcel et Roger (8)

tubeokUne chanson, c’est une succession de sonorités qui se marient tant bien que mal à une mélodie. Dès lors, les mots qui la composent ne doivent pas seulement raconter une histoire, mais aussi, surtout, résonner à l’oreille.

à suivre…

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Une leçon de musique d’aujourd’hui Frànçois & The Atlas Mountains

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A l’écoute de leur dernier album, Piano ombre, on se demandait récemment si cette pop chaloupée et ambitieuse n’était finalement pas de l’esbroufe. Samedi, la réponse a cinglé comme un coup de fouet. Eh bien non! François Marry et sa bande d’électropithèques ont donné une leçon de musique d’aujourd’hui, qui mêle sonorité des machines contemporaines et écriture finement ciselée. Clairement dans la lignée de Dominique A, Frànçois & the Atlas Mountains ont livré sans doute l’un des meilleurs concerts de ces Francomanias, avec leurs longues envolées hypnotiques et une version très pertinente de leur tube actuel, La vérité. Quel bonheur!

 

 

 

 

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Keziah Jones, le maître du blufunk à torse dévoilé

francojonesChapeau de travers, lunettes noires orange, dégaine de Miles Davis sur le retour, Keziah Jones est monté sur scène tel qu’on l’attendait: en grand maître du blufunk, ce mélange de guitare funky, de soul et de l’héritage de Fela Kuti. Après un début gâté par des soucis techniques, le beau black (surtout à torse dévoilé) a ravi le mince public avec ses classiques (Beautiful Emilie) et ses nouvelles chansons, accompagnées d’une vivifiante sections de cuivre.

 

 

 

 

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De la réalité dans la poésie Ostap Bender

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Peu de monde connaissait Ostap Bender, qui, de plus, ne tombe jamais dans la chansonnette facile. Mais le public est venu, peu à peu, curieux, attentif, charmé par la voix grave du parolier et chanteur Michaël Perruchoud, par ce violon mélancolique, cette scie musicale… Samedi, les cinq Genevois ont donné avec intensité un aperçu de leur univers, entre douceur et colère, mélancolie et humour. Leur poésie est celle du quotidien, doux ou râpeux, où l’on regrette qu’«après l’enfance, y’a plus grand-chose», où l’on découvre que «les gens ont de drôles de vies», où l’on regarde avec émotion «la cendre quand elle tombe / la gueule quand elle boit». De quoi saliver à l’idée de l’album prévu cet automne.

 

 

 

 

 

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Tyago, intensité et émotion

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Pour sa seconde participation aux Francomanias, Tyago a eu les honneurs de la grande scène, samedi, devant un public bien compact. Très à l’aise, la bande à Matthieu Huwiler a livré un set intense et émouvant. Deux jours après Gaëtan Roussel, on a même cru entendre – un instant – le fantôme de Louise Attaque, grâce à son timbre de voix et au violon de Sabrina Morand. Dix ans après l’aventure Regard du Nord (clin d’œil à son compère Pierre Berset à la console), le Gruérien peut regarder non sans fierté le joli bout de chemin parcouru.

 

 

 

 

 

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Les décibels et les octaves (7)

tubeokC’était un message tagué sur un mur à Montréal, tout près de l’affiche annonçant la prestation d’Alain Morisod et des Sweet People… «Amis suisses, si vous ne venez pas rechercher votre gros, on vous envoie nos chialeuses!» à suivre…

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Catherine Ringer, magnifique égérie tango

francoplazaPlaza Francia. Dès son apparition sur scène, en silhouette devant ce fond étoilé, on a su que la partie était gagnée. Oui, Catherine Ringer est parfaite en chanteuse d’électrotango, avec sa voix de rockeuse hispanisée, avec sa manière de bouger comme un serpent, avec son regard d’ensorcelleuse. Aussi belle qu’un film d’Almodovar. Grâce au répertoire concocté par Müller et Makaroff, deux anciens du Gotan Project, la diva de 56 ans a – enfin – trouvé un projet à la démesure de son magnétisme. Au-delà des titres d’A new tango song book et d’une magnifique reprise du Libertango de Piazzolla, Plaza Francia a conquis les derniers indécis avec une version inattendue de… Marcia Baila. Superbe.

 

 

 

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