Anglo-saxon

Marianne Faithfull n’en finit pas de ressusciter

Femme fatale du Swinging London dans les années soixante, Marianne Faithfull fête ses cinquante ans de carrière avec un album envoûtant, auquel ont collaboré Roger Waters, Nick Cave ou Anna Calvi.faithfulla

par Christophe Dutoit

Marianne Faithfull est une survivante, comme Keith Richards, l’autre Rolling Stones avec qui elle a connu l’amour. Car, avec les quantités d’héroïne qui ont coulé dans ses veines, elle aurait dû mourir plusieurs fois… Mais non, elle résiste. à suivre…

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Alt-J, éclectique, fascinant, incompréhensible

alt-JLe groupe anglais Alt-J revient avec le tant attendu This is all yours, aussi composé que décomposé. Se moquant des codes, refusant toute identité, continuant sur leur chemin de musique inclassable, le trio de Leeds reste fidèle à lui-même. Néanmoins, ces treize titres un peu trop aventureux déçoivent visiblement une bonne partie de son public. à suivre…

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Diamond Version, clé pour non-initiés

diamondversionLe monde de la musique électronique est souvent si pointu que le grand public s’y pique rarement. Il faut des concours de circonstances pour ouvrir les portes de ce monde souterrain, branché, élitiste et parfois extrêmement intéressant. Cet été, le duo anglais Diamond Version a publié son excellent premier album CL, qui pourrait officier comme une clé pour non-initiés. à suivre…

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Leonard Cohen: lentes, graves, profondes, une voix et une écriture

Leonard Cohen fête dimanche son 80e anniversaire avec la sortie de son 13e album studio intitulé Popular problems. Avec sa voix sans pareil, le Canadien envoûte toujours autant.cohen

par Christophe Dutoit

D’abord, cette voix. Douce comme un câlin, lente comme un consciencieux préliminaire, grave comme une demande en mariage, murmurée comme un «je t’aime» sur l’oreiller, profonde comme le sommeil après le septième ciel. On peut dire ce qu’on veut sur son écriture, son autodérision, son humour juif, ses errances bouddhistes ou grecques, on peut relire indéfiniment ses poèmes et ses romans de jeunesse, on peut écouter d’une oreille distraite la quantité phénoménale de reprises plus ou moins heureuses de ses chansons, on peut avoir atteint le nirvana lors d’un de ses récents concerts montreusiens, rien ne remplace dans ce bas monde la caresse de la voix de Leonard Cohen. La délicate volupté de son timbre à la fois caverneux et envoûtant, le charme inégalé de son phrasé faussement fatigué. Savourons donc le plaisir décuplé d’écouter neuf nouvelles compositions, d’apprécier à quel point il aime se faufiler dans les méandres d’une mélodie, de jouer avec les références, de livrer peut-être là son testament musical. à suivre…

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Interpol, nouvelles envies

Dinterpolouze ans après Turn on the bright lights, leur excellent premier album, les New-Yorkais d’Interpol viennent de sortir son quatrième petit frère, intitulé El Pintor. Réduit au format de trio après le départ de son bassiste Carlos Dengler, le groupe s’est découvert de nouvelles envies et de nouveaux horizons. Finis donc les riffs acérés d’une guitare voltigeuse, au dépotoir le chant vigoureux de Paul Banks, qui, au passage, a repris la quatre-cordes. à suivre…

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Royal Blood, évidence et complexité

royalbloodRares sont les premières écoutes qui vous scotchent ainsi au plafond et vous laissent à ce point pantois. Comme Smells like teen spirit, le premier album de Rage Against The Machine ou, dans un autre registre, Bleu pétrole de Bashung. Royal Blood, le premier album du duo éponyme Mike Kerr / Ben Thatcher est de cette trempe. Un disque dont on sait déjà qu’il marquera l’histoire du rock… Rien de moins. à suivre…

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Robert Plant toujours aussi ensorcelant

robertplantA 66 ans passés, faut-il classer Robert Plant au rayon des antiques breloques, des vieux beaux qui courent après le succès de leur jeunesse, des retraités hyperactifs qui feraient mieux de se la couler douce à Miami plutôt que de s’esquinter à enregistrer, encore et encore, des nouveaux disques? A l’écoute de Lullaby… and the ceaseless roar, son dixième album solo, la réponse est évidente: non. à suivre…

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Josh, pop douce avec sarcasmes

joshAuteure, compositrice, guitariste et chanteuse, la jeune Zurichoise Janine Cathrein, âgée de tout juste 22 ans, est la leader du groupe indie-folk Josh. A sa douce voix, semblable à celle de Lou Doillon dans les tessitures et les intonations, s’ajoutent une basse, un violoncelle, une batterie et un clavier/synthé. à suivre…

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Piers Faccini & Vincent Segal: au cœur de la musique

faccinisegalAu départ, une histoire d’amitié et d’amour pour la musique. Le songwriter Piers Faccini et le violoncelliste Vincent Segal aiment se balader dans Paris à la recherche d’un coin tranquille où jouer ensemble. Jusqu’au jour où ils décident d’enregistrer des chansons qui leur tiennent à cœur. Avec juste un violoncelle, une guitare et une voix cristalline. à suivre…

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Fri-Son: Penser à l’avenir du club au-delà de la saison prochaine

Le club fribourgeois a présenté le début de saison de sa nouvelle programmatrice. Pour l’avenir, ses regards restent tournés vers Blue Factory.SWANS

par Eric Bulliard

Ils ne cachent pas leur fierté: à la sortie du livre marquant les trente ans de Fri-Son, Les Inrockuptibles l’ont qualifié de «légendaire club suisse». Une reconnaissance que ses responsables ont savourée. Mardi face à la presse, le secrétaire général de l’association, Gil Vassaux, a toutefois rappelé: «Nous avons fêté nos trente ans, nous sommes très contents, mais c’est du passé et nous nous tournons vers l’avenir.» à suivre…

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Chuck Berry, l’insupportable roi du rock (4)

Au plus fort des années 1950, Chuck Berry incarne l’essence du rock’n’roll naissant et signe une vague de tubes qui marquent toute une génération. Dans l’antichambre de sa gloire passée, il joue encore dans un club de Saint-Louis, un mercredi par mois.
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par Christophe Dutoit

Contrairement à Jimi Hendrix, Kurt Cobain ou Daniel Balavoine, Chuck Berry n’a pas eu la décence de mourir en pleine gloire. Non, ce pionnier du rock’n’roll vit toujours. Et, du haut de ses 87 ans, il donne encore des concerts, un mercredi par mois, au Blueberry Hill de Saint-Louis (il y jouait d’ailleurs hier soir). Mais, si le vieux monsieur ne fait plus la une des journaux depuis belle lurette, c’est qu’il n’est que l’ombre de lui-même. En effet, à force de livrer des prestations chaotiques, avec un groupe de bras cassés, il a fini par lasser son plus fidèle auditoire. Bien qu’il soit une légende vivante de la musique, sa fin de carrière peut être résumée en un mot: pathétique. Cette triste image tranche avec la vigueur du gaillard au tournant des années 1950. «Plus encore qu’Elvis Presley, Chuck Berry incarnait le côté primal, décomplexé et sexuel du rock», écrit John Collis dans une biographie sans concession*. à suivre…

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Jack White ressuscite l’Amérique du blues rock

Deux ans après un excellent premier album solo, Jack White sort cette semaine Lazaretto, un condensé de musiques américaines, triturées, maltraitées, dépoussiérées. En un mot, ressuscitées.white

par Christophe Dutoit

Comme à chaque nouvel album de Jack White, il faut dépasser la déception de la première écou­te. Ne pas espérer non plus y trouver un petit frère à Seven nation army, tube planétaire qui a signé l’entrée du rock dans le XXIe siècle. Et qui marque – depuis le sacre de l’Italie à la Cou­pe du monde de 2006 – chaque victoire importante, au même titre que We are the champions de Queen. à suivre…

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Rival Sons, quel bien ça fait!

rivalsonsParmi les groupes alors inconnus à être un jour passés par Ebullition (en 2012), Rival Sons est peut-être celui qui éclate aujourd’hui au plus haut sur la scène internationale. Avec la sortie demain de Great Western Valkyrie, le quatuor de Long Beach atteint cette fois-ci le sommet auquel il aspire depuis sa formation en 2009.

à suivre…

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Neil Young, tout le charme du grésillement

neilyoungletterhomeEtrange paradoxe. Depuis bientôt cinquante ans, on sait Neil Young capable d’alterner compositions hautement électriques (avec Crazy Horse) et chansons acoustiques. Là n’est donc pas la surprise d’A letter home, son dernier album produit par Jack White. Hors de scène, Neil Young est également l’«inventeur» du Pono, ce baladeur numérique capable de restituer la musique en haute définition. Or, magnifique contre-pied, le Loner a décidé d’enregistrer ce disque dans un Voice-o-Graph de 1947, une sorte de cabine téléphonique capable de graver un disque en quelques minutes contre une poignée de dollars. Seul à la guitare et à l’harmonica, Neil Young s’amuse ainsi à reprendre des classiques du folk américain, de Dylan (jouissive Girl from the north country) à Springsteen (sublime My hometown), en passant par Willie Nelson, Phil Ochs ou The Everly Brothers. Ses versions sont forcément magnifiques, amplifiées par ce grésillement si caractéristique des vinyles trop écoutés. Paradoxe, disait-on…

par Christophe Dutoit

Neil Young
A letter home
Third Man Records

notre avis: 2/4

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Temples, «Sgt. Pepper» du XXIe siècle

templesOù fait-on la meilleure soupe? Dans les vieux pots, c’est bien connu… Ce printemps, la nouvelle coqueluche de la pop anglaise s’amuse de cet adage. Formé en 2012, Temples vient en effet de sortir son premier album, Sun structures, une sorte de Sgt. Pepper du XXIe siècle. Enfin, entendons-nous. Dès les premières mesures de Shelter song, tout concorde: la rythmique faussement lourde, le gimmick de guitare, l’efficacité des mélodies, l’atmosphère psychédélique et même les accents lennoniens de James Edward Bagshaw… à suivre…

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