Parmi les groupes alors inconnus à être un jour passés par Ebullition (en 2012), Rival Sons est peut-être celui qui éclate aujourd’hui au plus haut sur la scène internationale. Avec la sortie demain de Great Western Valkyrie, le quatuor de Long Beach atteint cette fois-ci le sommet auquel il aspire depuis sa formation en 2009.

Dès les premiers riffs d’Electric man, le groupe retrouve toute la puissance d’Head down (2012). Toujours aussi farouche et fiévreuse, la guitare de Scott Holliday mène le bal, tandis que, tel un chaman inspiré par Jim Morrison, Jay Buchanan renoue avec les plus belles heures du rock’n’roll. Evidemment, ce mélange si typique de rock vintage, de blues mal dégrossi et d’envolées lyriques peut faire penser à une relecture contemporaine de Led Zeppelin. D’accord. Mais quel bien ça fait! On en frissonne encore…

par Christophe Dutoit

Rival Sons
Great western Valkyrie
Earache Records