Anglo-saxon

Tracey Thorn, la voix de velours

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Tracey Thorn n’est pas née de la dernière pluie, mais dans l’humidité relative du Hertfordshire, dans l’industrieux nord de Londres. Si son nom ne vous dit rien, c’est que la dame, âgée aujourd’hui de 53 ans, s’est toujours cachée derrière sa magnifique voix. Dès le milieu des années 1980, elle chante avec les regrettés Go-Betweens, elle collabore avec Lloyd Cole & The Commotions. En 1994, elle incarne à elle seule Protection, le tube trip hop de Massive Attack. Mais surtout, la jeune femme s’est fait connaître pour être la voix de velours d’Everything But The Girl, cet excellent duo formé avec son époux Ben Watt. Qui a connu un succès aussi fulgurant que planétaire avec le tube Missing, en 1994. à suivre…

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Sacha Love: «Etre le meilleur moi-même au monde»

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Sur scène, on l’appelle Sacha Love. Sans doute en référence aux Beatles. En coulisses, Sacha Ruffieux est l’un des musiciens les plus respectés à Fribourg. Rencontre, en aparté du concert qu’il donne vendredi à Nuithonie.

par Christophe Dutoit

Un truc infaillible pour reconnaître Sache Love: il porte des Ray-Ban bleu ciel. Et parfois un costume de tigre, mais c’est une autre histoire. Et si vous ne le connaissez pas, sachez que Sacha Ruffieux est connu comme le loup blanc dans le monde de la musique. à suivre…

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Dominic Sonic, toutes guitares dehors

dominic sonicQue d’ornières et de chemins de traverse parcourus par Dominic Sonic depuis son incroyable premier album Cold tears en 1989. Depuis, l’ancien guitariste de Kalashnikov est passé par bien des tourments, des accidents graves et des minuscules succès d’estime (le sublime EP A s’y méprendre). Figure de proue du rock rennais alors à son zénith, il a touché du doigt la reconnaissance du grand public, sans jamais l’embrasser à pleine bouche. Quel gâchis! à suivre…

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Rafael Anton Irisarri, vers les profondeurs

irisarriPlonger dans les abîmes, dans une noirceur aux nuances spectrales, s’y perdre pour un temps, le vivre et l’observer. Voilà comment l’on pourrait résumer la proposition du compositeur américain Rafael Anton Irisarri. à suivre…

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Dave Gahan & Soulsavers: une infidélité pour retrouver la flamme

Pour la seconde fois, le duo anglais Soulsavers s’est adjoint les services de Dave Gahan, l’emblématique chanteur de Depeche Mode. Une nouvelle collaboration resplendissante et revigorante.

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par Christophe Dutoit

A 53 ans, Dave Gahan n’a plus rien à prouver. Chanteur charismatique de Depeche Mode depuis 1980, l’Anglais a joué dans les plus prestigieux stades de la planète, il a vendu un nombre incalculable de disques, il a joué à la vie de rock star, il a abusé de toutes les drogues et des groupies les plus faciles. Que demander de plus? à suivre…

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Rires, larmes et riffs, l’histoire du rock selon Tonton Pierrick

Jeudi et vendredi à Ebullition, Tonton Pierrick raconte les débuts du rock. Sous la forme d’un stand up où se mêlent humour, larmes et érudition, le Vaudois propose un spectacle d’un nouveau genre, entre master class musicale et monologue hilarico-studieux. A ne pas rater.

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par Christophe Dutoit

Tout est dans le titre et chaque mot compte: «Tonton Pierrick astique le rock.» Pierrick d’abord, Destraz à la ville, Tonton pour Couleur 3, fils d’Henri Dès (auquel il a consacré une biographie), père de deux enfants, batteur de Wooloomooloo et d’Explosion de Caca, un temps chroniqueur masculin au magazine Femina. Derrière sa barbe à la Pirlo et son physique de gymnaste, l’homme est plutôt discret, timide peut-être, lorsqu’il ouvre les entrailles de sa maison près de Morges. Sur la porte, des photos d’Iggy. Au sol, un paillasson à l’effigie des Stones. A l’étage, un loft de rêve, avec un baby-foot, un coin bar et des guitares… «Je suis batteur depuis tout petit et j’ai commencé à jouer de la guitare il y a tout juste onze mois. J’ai pris des cours avec un coach. Je bosse tous les jours, comme un cinglé. C’est devenu une passion.» à suivre…

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Le blues sexy et tendu de The Dead Weather

 

the-dead-weatherOn le sait depuis quelques années déjà, Jack White est non seulement un guitariste de premier plan, mais aussi un musicien touche-à-tout des plus inventifs, un producteur au nez fin et un amoureux ultime du blues crasseux. En compagnie de Dean Fertita (claviériste des Queens of the Stone Age), Jack Lawrence (bassiste des Raconteurs) Alison Mosshart (chanteuse de The Kills), il vient de sortir le troisième album de The Dead Weather, intitulé Dodge and burn. Une véritable tuerie. à suivre…

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Le rock sexy et tendu d’Eagles of Death Metal

eodmOn le sait depuis quelques années déjà, Josh Homme est non seulement un guitariste de premier plan, parrain du mouvement stoner au sein de Kyuss, puis de Queens of the Stone Age, et principal instigateur des Desert Sessions au tournant des années 1990. Avec son ami d’enfance Jesse Hughes, il publie en 2004 le premier album d’Eagles of Death Metal, un projet parallèle délirant où se chevauchent une forme de rock garage très basique et des mélodies d’une évidence presque douteuse. Onze ans plus tard, le duo vient de sortir son quatrième album, intitulé Zipper down. Une véritable tuerie. à suivre…

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Lizz Wright, la sobriété assumée

Lizz-WrightA seulement 35 ans et en quatre albums, Lizz Wright s’impose comme une voix incontournable du jazz, sans s’y apparenter totalement. Entre soul, blues et gospel, sa musique se nourrit des racines afro-américaines dans un souffle de modernité. à suivre…

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Motörhead: quarante ans de service et toujours la chamade

PrintIl faudra un jour s’y résoudre: Lemmy Kilmister va mourir et le monde sera orphelin d’un des musiciens les plus bornés et les plus sincères de son temps. En attendant la dernière heure, le chanteur-bassiste de 69 ans est bien vivant: son coeur bat à nouveau la chamade et le bougre sort ce vendredi le 22e album de Motörhead, Bad magic. Dans la foulée, le trio célèbre ses quarante ans de service sur la route, avec une nouvelle tournée mondiale qui passera par l’Arena de Genève le 8 février 2016. à suivre…

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Jeff Buckley, l’état de grâce

En août 1994, Jeff Buckley sort Grace, l’un des albums phares de la fin du millénaire. Trois ans plus tard, le chanteur se noie accidentellement dans le Mississippi. Telle est l’histoire de ce cinquième épisode de notre série d’été consacrée aux auteurs d’une seule œuvre.

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Par Christophe Dutoit

En 1994, Kurt Cobain préfère mourir que se consumer à petit feu et Justin Bieber aurait mieux fait de naître dans l’anonymat. Les disquaires se frottent les mains tant les albums majeurs se succèdent: Ill communication (Beastie Boys), Parklife (Blur), No need to argue (The Cranberries), Vauxhall and I (Morrissey), The downward spiral (Nine Inch Nails), Definitely maybe (Oasis), Dummy Portishead), Superunknown (Soundgarden), Portrait of an american family (Marilyn Manson). Dans ce concert d’excellence, un artiste émerge de nulle part: Jeff Buckley – le fils du songwriter Tim Buckley – met tout le monde d’accord avec Grace et ses dix chansons à la beauté effrayante. à suivre…

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Moriarty: «Comme si c’était chaque soir le dernier concert»

Sur la lancée d’Epitaph, leur dernier album sorti ce printemps, les Français de Moriarty enflammeront Les Georges samedi soir. Rencontre avec leur chanteuse à la voix de diamant, la charmante… et charmeuse Rosemary Standley.

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par Christophe Dutoit

Certaines chansons de votre nouvel album Epitaph ont été créées sur un vélo à Kyoto, d’autres dans le grenier d’une ferme en Alsace. Comment la créativité de Moriarty prend-elle forme?
Rosemary Standley: En fait, c’est assez rare que l’on écrive des chansons sur la route. Mais nous sommes si souvent partis en tournée ces dernières années… Il nous arrive parfois de nous poser quelques jours, comme à Kyoto. Avec Arthur et Stéphane, le Suisse du groupe, on se baladait en plein jetlag, sous la pluie tropicale, avec nos vélos et nos parapluies. Et la chanson Ginger Joe a jailli. C’était davantage une ritournelle pour s’encourager à pédaler! Un très bon souvenir. Le premier a lancé un refrain, les autres ont répondu, pour singer un peu les chansons traditionnelles américaines. à suivre…

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En 1984, Frankie Goes To Hollywood dit «Relax»

Interdit sur les ondes de la BBC en raison de ses paroles jugées outrageantes, Relax propulse Frankie Goes To Hollywood au sommet du hit-parade en 1984. Retour sur la folle histoire de ce groupe feu de paille, à l’occasion de notre série d’été sur les œuvres uniques.

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par Christophe Dutoit

Beaucoup pensent que les années huitante, niveau musique, c’était la Bérézina. Forcément, si on réécoute aujourd’hui A-ha, Wham!, Rick Astley, Duran Duran, Bananarama ou Cindy Lauper, on ne peut évidemment pas leur donner tort. On vivait alors en plein l’avénement du synthétiseur qui a ouvert aux musiciens de nouveaux horizons, après que le mouvement punk eut fait table rase quelques années plus tôt. à suivre…

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The Who, génération «My generation»

Il y a tout juste cinquante ans, The Who sortaient My generation, la chanson qui canalisa peut-être le mieux la rage adolescente au milieu des années soixante. Retour en arrière, alors que le guitariste Pete Townsend vient de publier une version classique de son opéra rock Quadrophenia.

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par Christophe Dutoit

En anglais, who signifie «qui?» Place donc aux présentations: à droite de la scène, Pete Townsend est cette grande guiche longiligne, ce guitariste dégingandé qui maltraite ses Gibson à coups de moulinet du bras droit pour leur extirper des avant-goûts de l’apocalypse; au centre, Roger Daltrey exhibe son torse nu et musclé sous son gilet à franges, tournoie son micro loin au-dessus de sa tête et feule ses chansons comme un tigre hagard; à gauche, John Entwistle fait mine de ne rien comprendre, impassible derrière sa basse en attendant de gagner bientôt le titre peu commun de «bassiste du millénaire» (eh oui!); enfin, derrière ce trio de larrons en déliquescence, Keith Moon frappe tellement fort sur sa batterie qu’il a pour coutume de la démolir entièrement à l’issue de chaque concert. La belle équipe. à suivre…

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Jibcae: «J’écris pour sublimer ma souffrance»

Chanteuse protéiforme et artiste accomplie, Claire Huguenin vient de publier son premier album solo, sous le nom de Jibcae. Plus vulnérable que jamais, la Gruérienne installée sur les contreforts du Mont-Pèlerin revient sur la genèse de ce disque… et sa récente découverte du maraîchage.

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par Christophe Dutoit

Qui est Claire Huguenin? Le sait-elle seulement elle-même? Certains l’ont connue biologiste, grande connaisseuse des larves et des limaces, mais ils sont rares. D’autres se souviennent qu’elle fut la chanteuse de Skirt à la fin des années 1990, ce quatuor d’adolescentes gruériennes en colère qui vit éclore en son sein Laure Betris (alias Kassette) et Noémie Délèze (alias Francis Francis). Et pour ceux qui ne connaissent rien d’elle, sachez que la jeune dame a commencé la musique avec l’ensemble de flûtes à bec de Bulle et qu’elle fait partie de nombreux groupes qui ont pour point commun d’avoir des noms aussi imprononçables que AEIOU, Mmmh!, Grimsvötn, Kera, Guadalupe, Greenwoman ou Kamikaze. Sans compter, depuis quelque temps, son projet solo, sous le pseudonyme de Jibcae. C’est déjà pas mal pour une femme de 32 ans, aux talents multiples et protéiformes. à suivre…

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