Royal Blood, évidence et complexité

royalbloodRares sont les premières écoutes qui vous scotchent ainsi au plafond et vous laissent à ce point pantois. Comme Smells like teen spirit, le premier album de Rage Against The Machine ou, dans un autre registre, Bleu pétrole de Bashung. Royal Blood, le premier album du duo éponyme Mike Kerr / Ben Thatcher est de cette trempe. Un disque dont on sait déjà qu’il marquera l’histoire du rock… Rien de moins.

Et pas seulement parce que le groupe n’est composé que d’un batteur subtil et lourd (ce n’est pas paradoxal) et d’un bassiste/chanteur dont la voix douce contraste avec le boucan monstrueux sorti de son improbable quatre-cordes qui sonne comme un groupe à elle seule. En dix titres secs, le duo reprend le rock où l’ont laissé Jack White et les Queens of the Stone Age. Pour le pousser un cran plus loin, avec un mélange d’évidence et de complexité (ce n’est pas là non plus un paradoxe). Au-delà de tubes imparables comme Little monster ou Out of the black, Royal Blood signe un disque parfait, qui inspirera sans doute une nouvelle génération, nourrie tant au grunge qu’au stoner.

par Christophe Dutoit

Royal Blood
Royal Blood
Warner

notre avis: 4/4

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