Au dernier morceau, cet éblouissement: mais comment fait-il pour toucher autant avec une telle simplicité? Le cafard, un chef-d’oeuvre, conclut cet étrange Morituri avec une douceur ouatée où Jean-Louis Murat se blottit comme personne. «C’est quoi le cafard? / Difficile à dire / C’est comme un buvard / Qui te boit la joie / Te prépare au pire…» Avant ce coup de maître, l’album a distillé son lot d’envoûtements, de refrains aux faux airs de déjàentendu (Tarn et Garonne). Et des fulgurances, comme ce magnifique Frankie: sur un air jazzy, Murat évoque avec une intelligence rare la déréliction de son pays, ici racontée à travers des épisodes de l’histoire, en 827, en 1163… à suivre…
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