Pour bien se vendre, il faut savoir se montrer. Entre les années 1950 et 1970, la maison de production anglaise Hammer a mis en œuvre comme nulle autre cette maxime. A part quelques incursions dans le monde des pirates, le polar ou la comédie populaire, elle s’est spécialisée dans le film d’horreur «gothique» et le film fantastique à budget restreint. Pas de «blockbusters», pas d’effets spéciaux délirants, mais des canines, quelques cicatrices, des bandelettes antiques, des poils par-ci par-là, des costumes façon Ancien Régime, des châteaux en carton-pâte pleins de toiles d’araignée, de salles de torture et de passages secrets… à suivre…