En 1977 sort La guerre des étoiles. Pour le jeune Arnaud Grunberg, il s’agit là d’un déclic. En 1989, il acquiert son premier objet ayant servi sur un tournage: un œuf d’Alien provenant du film éponyme. Depuis, le Français réunit compulsivement tous les objets liés au cinéma de science-fiction. Retour vers le futur, Matrix, Starship troopers, ET, Les aventuriers de l’arche perdue… ils sont tous là, et plus encore. Toutes les créations qui ont renouvelé et remodelé les imaginaires occidentaux et créent une nouvelle tribu, les geeks. à suivre…
Science-fiction: les objets qui ont fait la culture pop
Steve Toltz et les perdants pas si magnifiques
Dans la lose, il est le roi. Le maître absolu de la dèche, le dieu de la débine. Aldo a tout essayé pour s’en sortir: en entrepreneur né, il a lancé des t-shirts (trois exemplaires vendus), une ligne de vêtements pour femmes enceintes gothiques, des pastilles à la menthe pour chiens, un service de taxi-cabine de bronzage… D’autres échecs de son existence se révèlent moins drôles, mais constitutifs d’une personnalité tellement à part que son ami Liam, flic et écrivain contrarié, entreprend de raconter ce parcours improbable. à suivre…
Paolo Cognetti, là où les douleurs font trève
A trente ans, Paolo Cognetti traverse une mauvaise passe. Il décide de quitter Milan pour s’isoler en montagne, non loin de la vallée où, jusqu’à l’âge de vingt ans, cet enfant des villes passait tous ses étés. Il loue une cabane rustique (une baita) à 2000 m d’altitude, dans le val d’Aoste, et s’installe sans savoir combien de mois il séjournera ainsi, loin du monde. Sous-titré «Carnet de montagne», Le garçon sauvage témoigne de cette expérience de retour à l’essentiel. à suivre…
Marvel Comics: dans les coulisses du mythe
31 août 2009. Walt Disney Company rachète Marvel Entertainment pour quatre milliards de dollars, ouvrant la porte à la déferlante super héroïque qui perdure sur les écrans. Cinquante ans plus tôt, la Maison était pourtant proche du dépôt de bilan lorsque, en 1961, son éditeur et scénariste Stan Lee révolutionne un genre défraîchi et, aidé de grands dessinateurs, crée en quelques années les Quatre Fantastiques, les X-Men, Spider-Man, Hulk et autres Avengers. En mettant en avant leur côté humain, il fait entrer le comic dans un nouvel âge: les super-héros deviennent des mythes modernes et Stan Lee, pompeusement, le «Homère du XXe siècle». à suivre…
Francis Giauque: la poésie, ce cri de douleur
Cinquante ans après la disparition de Francis Giauque, sa poésie demeure d’une puissance rare. Un ouvrage de la collection Le Cippe revient sur cette figure quasi mythique des lettres romandes. à suivre…
Edouard Louis, aux limites de l’ambition
Après le triomphe de son premier roman, Edouard Louis figurait parmi les auteurs les plus attendus de ce début d’année. Troublant récit d’une agression, Histoire de la violence creuse un sillon original, sans vraiment atteindre les ambitions affichées. à suivre…
Ron Rash, le drame face à la nature
Il aime la nature rugueuse, trouve les mots pour en raconter les beautés quasi mystiques. En particulier celle de sa Caroline du Sud natale, qu’il fouille sans relâche. Après le succès d’Une terre d’ombre (2014) et des nouvelles d’Incandescences (2015), les Editions du Seuil publient un roman plus ancien de l’excellent Ron Rash (né en 1953), inédit en français. à suivre…
Philippe Besson: deux chagrins dans les rues de Lisbonne
Une rencontre de hasard, entre deux solitudes douloureuses. Hélène a perdu son mari dans un tremblement de terre qui a ravagé San Francisco. Mathieu s’est fait quitter par son amant. Tous deux se croisent dans un hôtel de Lisbonne. La ville de Pessoa va devenir un écrin idéal pour partager leur tristesse, pour essayer d’apprivoiser l’absence. à suivre…
Blaise Hofmann: on l’avait surnommé Capucine
Mannequin, elle a été l’égérie de Givenchy. Actrice, elle a tourné pour Cukor, Fellini, Blake Edwards, Mankiewicz, a côtoyé John Wayne, Claudia Cardinale, Alain Delon… Capucine a vécu une vie de star, dès les années 1950, avant de se retirer à Lausanne. L’ancienne vedette de Saint-Germain-des-Prés et de Hollywood lit beaucoup, écrit à ses amis, va rendre visite à Audrey Hepburn, installée à Tolochenaz. Et se bat contre la dépression, qui finit par la vaincre: Capucine se jette de son balcon le 17 mars 1990. à suivre…
Lolvé Tillmanns, le roman familial pour ambition
A priori, on craint que Lolvé Tillmanns ait visé bien haut pour son deuxième roman (après 33, rue des Grottes, paru en 2014). Quand la quatrième de couverture annonce «un grand roman familial, une fresque qui remonte le temps et se frotte à notre histoire», il y a de quoi frémir et craindre le déjà-lu. Surtout que, au récit polyphonique, Rosa ajoute un lourd secret de famille et l’ombre de la Shoah. Tout ça ne va-t-il pas rendre ces plus de 300 pages indigestes? à suivre…
Quand des écrivains causent littérature
Trente auteurs célèbres ou discrets parlent d’écriture et de lecture, avec une simplicité rare. Joseph Vebret a mené ces Causeries littéraires, qui offrent une stimulante balade à travers la littérature d’aujourd’hui. à suivre…
Denis Robert au cœur de Charlie
Soudain, tous ou presque ont été Charlie, souvent sans savoir de quoi ils parlaient. Denis Robert, lui, connaissait l’hebdomadaire de première main: ce journaliste (il a notamment enquêté sur l’affaire Clearstream) a réalisé un portrait filmé de Cavanna, cofondateur de Charlie Hebdo, sorti au cinéma sous le titre Jusqu’à l’ultime seconde, j’écrirai. Parce qu’il a vu pleurer ceux qui, à ses yeux, ont dilapidé l’héritage de Charlie bien avant le funeste 7 janvier, Denis Robert s’est lancé dans cette enquête minutieuse. Mohicans retrace l’histoire extraordinaire de Hara-Kiri (mensuel et hebdo) et Charlie (mensuel et hebdo). Avec, au centre, les piliers Choron et Cavanna. à suivre…
Alain Mabanckou, l’Afrique en mode coloré et cocasse
Il s’appelle Tokumisa Nzamba po Mose yamoyindo abotami namboka ya Bakoko, mais on l’appelle Moïse, même si ce prénom l’agace. Après une vengeance contre deux camarades qui maltraitent son ami Bonaventure, il gagne le surnom de Petit Piment. à suivre…
Merci Professeur
Il s’appelait Georget Bernier. Pas Georges, non, Georget. Il a fait l’Indochine pour le voyage, le colporteur pour les fins de mois. Et puis, avec son pote Cavanna, il a créé un journal, et même plusieurs, et une maison d’édition. Il a surtout fait trembler la France sur ses certitudes gaulliennes. En osant le sexe drôle et la crotte de chien, il a monté le mauvais goût en art déconnant. à suivre…
Damien Murith, l’écriture jusqu’à l’essentiel
Avec son deuxième roman, le Fribourgeois Damien Murith confirme son talent singulier. Plus que l’histoire de femmes de marins qui attendent leur mari, c’est surtout l’écriture âpre, rude et sensuelle qui fait briller Les mille veuves. à suivre…
