C’est le roman bouleversant d’une aventure contemporaine, réduite à vingt-quatre heures: avec Réparer les vivants, Maylis de Kerangal raconte une transplantation cardiaque.
Par Eric Bulliard
Dans Naissance d’un pont (prix Médicis 2010) elle racontait de manière magistrale un chantier du siècle dernier. Avec Réparer les vivants, la Française Maylis de Kerangal choisit un autre thème a priori peu romanesque: l’histoire d’une transplantation cardiaque, magnifiée par sa sensibilité et la force de son écriture. Comme dans son précédent roman, Maylis de Kerangal part du noyau de son récit pour tisser son texte en rayonnant: elle suit et donne chair à ses personnages, qu’ils soient médecin de garde, infirmière débutante, responsable de la coordination des prélèvements (et passionné de chant), éminent chirurgien cardiaque… à suivre…