En invités à la table d’un géant amer De 1983 à 1985, le cinéaste Henry Jaglom a dîné chaque semaine avec Orson Welles. Leurs conversations viennent d’être publiées. Amer et superbe, le réalisateur de Citizen Kane s’en donne à cœur joie.
par Eric Bulliard
C’est un feu d’artifice. Une explosion d’avis tranchés, de mauvaise foi, de férocité. Pas mal d’amertume, aussi, et l’émotion de voir un géant du cinéma qui ne parvient plus à tourner, vautré dans des ragots où surnage une culture pétillante. Toute la splendeur décadente d’Orson Welles dans ses derniers souffles, son chien Kiki à ses côtés. à suivre…