Imbattable, la BD la plus forte du monde

Une question obsède tout amateur de BD: qui est le plus fort, Hulk ou Superman? Aucun! Le plus balèze de tous les super-héros est français comme Superdupont et s’appelle Imbattable, car il est… imbattable. Prenez garde, savants fous et plaisantins, le monde est maintenant plus sûr pour les petits chats sur les arbres, les grands-mamans qui traversent la route et les terrains de pétanque menacés. Comme tout bon justicier, Imbattable porte le masque,
la cape… et les commissions de sa mémé. Mais qu’est-ce qui le rend si puissant? C’est simple, il possède le pouvoir de la bande dessinée.
à suivre…

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Lukas Bärfuss, sur les traces d’un frère disparu

Journal intime, roman d’aventures, documentaire animalier, Koala tient de l’espèce hybride, pour traiter un sujet difficile, 
le suicide. Il commence dans la douleur, avec la mort d’un frère. Organisé dans les plus petits détails pour laisser le moins de traces possible dans une région de Suisse allemande qui se soumet au silence, le suicide de son frère laisse le narrateur aux prises avec la tristesse et l’incompréhension que suscite ce choix. Hanté, il tente de donner du sens à ce geste, discute autour de lui de cette question taboue, ruine quelques soirées avant de se tourner vers le surnom de son demi-frère, Koala. à suivre…

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Myriam Anissimov, portraits entre intimité et drames de l’histoire

Elle a voulu être la première à voir Le fils de Saul, le film de Laszlo Nemes qui descend «dans les abysses de la belle Europe». C’est que Myriam Anissimov, née en 1943 dans un camp de réfugiés en Suisse, est restée intimement marquée par la Shoah. «Cette horreur ne me quittait jamais complètement. Elle était là, comme la basse continue de mon existence.» à suivre…

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Anne Tyler, l’éternel retour du fils prodige

Une bobine de fil bleu, c’est l’histoire des Whitshank, une famille comme les autres. Dont l’intimité nous est connue dès les premières pages. Nous sommes littéralement dans la chambre à coucher des parents, Red et Abby, lorsque le téléphone sonne pour révéler le nœud du problème – et leurs caractères opposés. Il s’agit de leur fils, Denny. Qui annonce qu’il est gay. A quoi répond son père, avec la subtilité bien connue des paternels: «Merde.» à suivre…

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Bernard Chambaz: un nombre et une année pas comme les autres

Historien de formation, le romancier Bernard Chambaz revient à ses premières amours. Avec 17, l’auteur de Petite philosophie du vélo et d’A tombeau ouvert remonte les ans pour retracer 17 vies de personnes qui ont en commun d’être nées ou mortes en 17, quel que soit le siècle. On y crois Pocahontas (morte en 1617), Thérèse D’Avila (qui devient patronne de l’Espagne en 1617), Larousse (né en 1817), Germaine de Staël (morte en 1817) ou encore l’actrice Suzy Delair, née en 1917, le 31 décembre et qui devra donc «patienter tout 17 pour devenir centenaire». à suivre…

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Wayward, le Japon entre chats et loups

Rori Lane a quitté l’Irlande paternelle pour rejoindre sa mère, au Japon. Elevée dans les deux cultures, elle veut commencer une nouvelle vie au Pays du Soleil levant. Elle aime à se promener au hasard dans les rues étroites de Tokyo, à s’imprégner de l’atmosphère à la fois calme et grouillante, traditionnelle et électrique. Une fourmilière familière et humaine. Mais pas seulement, comme Rori l’apprendra: attaquée par une bande de loubards, elle est sauvée par une étrange jeune fille. Les premiers sont des kappa – des tortues monstrueuses et anthropophages –, la seconde un chat… Et ce n’est qu’un début. à suivre…

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Pierre Jourde et l’éternel sourire de Gabriel

Au printemps 2014, Pierre Jourde perdait son fils, âgé de 20 ans, des suites d’un cancer rarissime. Dans le déchirant Winter is coming, l’écrivain français revient sur la dernière année de ce jeune homme plein de vie et de talents. à suivre…

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Laura Marling, mélodies fulgurantes et frigide sensualité

A l’âge de cinq ans, Laura Marling chantait Joni Mitchell et Neil Young avec une guitare bien trop grande pour elle dans le studio d’enregistrement de son papa. «J’ai su chanter avant de savoir parler, avoue-t-elle dans une récente interview. Durant toute mon enfance, la musique était juste une habitude. Je ne l’ai jamais prise pour un don. J’adorais jouer de la batterie, du clavier, du saxo, de la guitare et je suis devenue chanteuse malgré moi.» à suivre…

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Skottie Young, mon royaume pour une hache

Imaginez la petite Gertrude, 6 ans, qui, comme toutes les petites filles, rêve de devenir la princesse d’un royaume de rire et de magie. Imaginez le souhait qui se réalise… à suivre…

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Moon knight, les visages de la lune

Dans les innombrables séries de super-héros publiées par Marvel chaque mois, difficile de faire un choix. Surtout que la plupart des titres phares de l’éditeur se sabordent les uns après les autres, étant sans cesse relancés, renommés, et surtout maltraités. Impossible aujourd’hui de lire les X-Men ou les Avengers sans frémir. Les pépites se dénichent ailleurs, dans les héros secondaires, où les auteurs peuvent créer sans brides. Ainsi le déjà classique Hawkeye de Matt Fraction et David Aja, ou la nouvelle version de Moon Knight par Jeff Lemire et Greg Smallwood. à suivre…

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Pierre Voélin, la poésie pour donner un sens au monde

Le poète Pierre Voélin réunit en un volume des recueils parus de 1984 à 1986. Ainsi qu’une suite de proses inédites qui évoque son enfance dans la campagne jurassienne. Rencontre. à suivre…

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Replay Grateful Dead: avec ou sans acide

REPLAY

Faut-il avoir consommé du LSD pour goûter à sa juste valeur la musique du Grateful Dead? En ce printemps 1967, la question ne se pose pas dans la baie de San Francisco. Formés deux ans plus tôt sous le nom de The Warlocks, Jerry Garcia et ses acolytes sont régulièrement conviés à jouer la bande-son des premiers acid tests, ces «dégustations» publiques d’hallucinogènes organisées par l’écrivain Ken Kesey (auteur de Vol au-dessus d’un nid de coucou). à suivre…

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Depeche Mode: en dehors de toutes les modes

A quelques semaines d’entamer une tournée mondiale des stades (notamment à Zurich le 18 juin), Depeche Mode vient de publier un excellent quatorzième album intitulé Spirit. Tour d’horizon en sept points.

par Christophe Dutoit

le nouvel album
Depuis bientôt vingt-cinq ans, Depeche Mode publie un disque tous les quatre ans. La sortie vendredi de Spirit – matricule N°14 dans l’histoire du groupe – ne déroge pas à ce rythme métronomique. Malgré le titre du premier single Where’s the revolution, le trio anglais ne chamboule pas ses habitudes. D’un côté, il balance une poignée d’hymnes synthpop hyperefficaces et reconnaissables dès les dix premières secondes. A l’image de So much love et son beat répétitif, ses sonorités bizarroïdes, ses mélodies radieuses et la voix si caractéristique de Dave Gahan, toujours aussi envoûtante. Ou No more (this is the last time), un tube en puissance qui gagnera en ampleur sur scène. à suivre…

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Hey Satan: «Je viens du hardcore, j’aime quand ça dépote»

Hey Satan vient de sortir son premier album et se produit vendredi à Ebullition. «La salle où j’ai sans doute joué le plus de fois», avoue son chanteur et guitariste François Barras, ancien d’Eastwood, de Shovel ou de Houston Swing Engine. Rencontre.

par Christophe Dutoit

Rendez-vous est pris au Bar Tabac, à Lausanne, un troquet à l’ancienne à deux pas de la tour Edipresse. Journaliste à 24 heures depuis dix-sept ans, François Barras porte la chemise noire de rigueur sous un sweat à capuche et une casquette qui témoigne de son passé hardcore. Devant un Arkina cassis à l’heure de l’apéro, le quadragénaire est affable, volontiers drôle, intarissable sur les musiques actuelles, dont il est un spécialiste dans la presse romande. Rien à voir avec le furieux guitariste que d’aucuns ont croisé sur les scènes underground de Suisse et de Navarre.

Une fois n’est pas coutume, le journaliste devient l’interviewé, à l’occasion de la sortie de l’album de son nouveau groupe Hey Satan et de sa venue vendredi à Ebullition.

La question brûle les lèvres: depuis peu, le guitariste François Barras s’est mis à chanter: «Oui, je suis devenu chanteur. C’était ça ou plus rien.» Il sourit, sirote son cassis et reprend. «Depuis 1993, je joue avec le batteur Frank Matter (oui, l’animateur de Couleur 3). Tous les chanteurs de nos divers groupes, soit ils sont partis, soit on a fini par les virer. En répétition, il m’arrivait de chantonner des mélodies. Mais Frank me disait à chaque fois: “Ta gueule, tu chantes comme une merde!” Le sujet était donc clos pour moi.»

«Ne pas dérailler»
Début 2015, François Barras hésite à relancer Houston Swing Engine, «un groupe cool où on jouait des morceaux avec huit riffs différents en cinq minutes.» De la balle pour un guitariste. «On s’est bien marrés au sein de ce groupe, mais Frank ne voulait pas rejouer des vieux trucs. Il préférait aller vers quelque chose de nouveau.»

A trois avec le second guitariste Laurent Macquat, le combo se donne trois mois pour «essayer» son nouveau chanteur. «En Suisse romande, beaucoup de groupes sont instrumentaux par défaut. J’ai eu l’occasion d’interviewer Josh Homme, leader des Queens of the Stone Age, qui a influencé la musique comme guitariste, avant d’empoigner le micro. Il m’a dit: “Je dois seulement chanter juste.” J’ai trouvé cette réponse assez cool. Du coup, j’essaie simplement de ne pas dérailler.»

Et le bougre fait le job plutôt bien, tantôt en voix de tête, tantôt lorsqu’il pousse une gueulante. «Je manque de puissance. Je sais mes limites. Mais je viens du hardcore et j’aime quand ça dépote. Je fais ce que je sais faire, sans tricher.» Le résultat: un rock à riffs tendu à souhait, rentre-dedans et mélodique, avec juste ce qu’il faut de sonorités vintage. «Le format power trio nous permet davantage de concision», sourit-il.

A l’époque d’Eastwood, au milieu des années 1990, on a acheté nos instruments pour monter le groupe. On ne savait pas jouer. On balançait des riffs en open tuning. Faire comme Rage Against The Machine n’est pas si dur: c’est surtout l’intention qui compte.»

Le Valaisan d’origine raconte avoir appris la guitare à l’âge de vingt ans. «Avec les Stooges. Je faisais des solos à un doigt. Ça permet d’être très puissant!» Avec plus de vingt ans de recul, François Barras regarde ces années-là avec beaucoup de bienveillance. Avec Shovel, on a été invités en 2000 au live de Nulle part ailleurs pour remplacer Rage Against The Machine. A cette époque, on donnait des concerts tous les week-ends. Une fois, on a joué à Lille le vendredi, à La Rochelle le samedi et à Montpellier le dimanche. J’étais encore à l’uni à cette époque. Autant dire que j’ai dormi le lundi matin.»

Le bomber côté orange
«En ce temps-là, on se sentait alternatifs. On retournait nos bombers du côté orange, comme les Bérus. Aller au concert était un acte politique. On fréquentait des endroits marginaux, comme les Caves du Manoir, à Martigny. On faisait cent bornes pour aller à la Dolce Vita. On n’avait pas le choix d’aller ailleurs. Le concert était une expérience, un lieu de rébellion qui faisait un peu peur. Aujourd’hui, les concerts sont trop souvent lyophilisés. De nos jours, un musicien a du succès quand il a réussi à vendre un titre pour une pub Citroën.»

Au début des années 2000, Shovel vend 7000 disques, un chiffre à faire pâlir d’envie certains groupes d’aujourd’hui, mais une paille à l’époque où Lofofora ou Watcha en atteignaient les 100 000 exemplaires. «Certains musiciens comme Gojira ou Mickey 3D ont cité nos albums en référence. Notre musique a marqué beaucoup de musiciens, mais elle n’a pas touché le grand public. Elle était sans doute trop violente, trop exigeante. Et notre label n’avait pas les moyens de faire une énorme promotion.»

Aujourd’hui, François Barras s’amuse du succès obtenu par son nouveau groupe. «A l’époque, on ne touchait pas un rond.» Mais l’industrie de la musique a changé depuis 2008. «Avec Hey Satan, on a vendu des vinyles jusqu’en Argentine. Notre clip a été vu plus de 100 000 fois sur un site américain. On joue dans la cour de récré mondiale. C’est plus marrant qu’avant, c’est plus valorisant et on gagne – un peu – plus d’argent. On est un minuscule acteur, mais on fait partie de ce jeu.»

A Ebull comme à la maison
En décembre 1995, François Barras a foulé pour la première fois la scène d’Ebullition avec Eastwood. «C’est sans doute le club où j’ai joué le plus souvent. On s’y sent un peu comme à la maison. Même si parfois le lieu est presque “trop agréable”. Dans le sens: on aimerait bien qu’il y ait plus de cent personnes qui veulent du rock dans le public. Il faut qu’on le muscle un peu…» Chiche?

Hey Satan, Hey Satan,
Cold Smoke Records,
https://heysatan.bandcamp.com

Bulle, Ebullition, Le week-end du hard 2, dès 21 h. Vendredi 24 mars: Ogmasun, Hey Satan et The Last Moan. Samedi 25 mars: Reaptile, Oregon Trail et The Prestige. www.ebull.ch

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Sandman: retour au début de l’infini

Pendant vingt ans, Sandman, le Maître des rêves, s’est reposé sur des lauriers tissés de superlatifs. Son créateur, Neil Gaiman, lui redonne corps pour une dernière histoire qui est aussi sa première. à suivre…

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