Wayward, le Japon entre chats et loups

Rori Lane a quitté l’Irlande paternelle pour rejoindre sa mère, au Japon. Elevée dans les deux cultures, elle veut commencer une nouvelle vie au Pays du Soleil levant. Elle aime à se promener au hasard dans les rues étroites de Tokyo, à s’imprégner de l’atmosphère à la fois calme et grouillante, traditionnelle et électrique. Une fourmilière familière et humaine. Mais pas seulement, comme Rori l’apprendra: attaquée par une bande de loubards, elle est sauvée par une étrange jeune fille. Les premiers sont des kappa – des tortues monstrueuses et anthropophages –, la seconde un chat… Et ce n’est qu’un début.

S’il en a l’apparence, l’odeur même, Wayward n’est pas un manga à proprement parler. Son scénariste Jim Zub est canadien, son dessinateur Steve Cummings américain (mais vivant à Yokohama). Des observateurs qui ont réussi à faire du Japon l’un des principaux personnages de ce récit. Justes quand ils parlent du quotidien, les auteurs le sont également dans la mise en scène des yokai, ces monstres du folklore de l’archipel, aussi nombreux et variés que les dieux du shinto. Il y a un peu de l’âme nippone dans ce premier tome de mise en place assez classique, mais extrêmement habile.

Par Romain Meyer

Jim Zub et Steve Cummings, Wayward, t. I, Glénat

Posté le par Eric dans BD Déposer votre commentaire

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