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Mélanie Richoz, l’amour âpre comme une mue

couv-mueEn quatrième de couverture, ces mots: «Un éditeur, une auteure. Un piano à queue.» L’éditeur et l’auteure sont bien présents, tout au long de Mue, deuxième roman de la Gruérienne Mélanie Richoz. Le piano, lui, se retrouve là, au début, incongru, ne laissant ensuite planer que son ombre mystérieuse. De quoi donner une aura supplémentaire au roman, comme un arrière-fond onirique. à suivre…

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Vampire Weekend, ambiance ouatée

vampireInnover, éviter les répétitions, rester dans la créativité à tout prix. Les objectifs de Vampire Weekend au moment de se lancer dans l’écriture de leur troisième album témoignaient d’une ambition certaine. A la première écoute, toutefois, la prise de risque semble très mesurée. Car, s’il n’est pas parfaitement dans la droite lignée de ses prédécesseurs, ce Modern vampires of the city ne ment pas. Ses auteurs sont d’emblée démasqués, avec leur pop molle, naïve et souriante, mais truffée de subtils artifices, tant rythmiques que mélodiques. à suivre…

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La Gazette littéraire, creuser au-delà du mythe

«La Gazette littéraire» a participé au bouillonnement de la vie culturelle romande (et au-delà) pendant des décennies. Daniel Vuataz revisite cette exceptionnelle aventure, au travers de son principal animateur, Franck Jotterand.gazetted

par Eric Bulliard

On la qualifie souvent de mythe. Aujourd’hui, elle tient aussi du modèle, voire du rêve: de 1949 à 1972, La Gazette littéraire a fait office de foyer de discussion, de création, de critique. Ce supplément hebdomadaire de La Gazette de Lausanne rayonnait bien au-delà de la Suisse romande, en particulier à Paris. Daniel Vuataz, jeune universitaire vaudois, a pour la première fois étudié en profondeur cette aventure journalistique et culturelle. Son mémoire de master est devenu un livre, Toutes frontières ouvertes, récemment paru aux Editions de l’Hèbe. à suivre…

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Moustaki, l’homme qui savait se contenter de chefs-d’œuvre

moustakipar Eric Bulliard

On ne va pas faire le coup du «dernier monstre sacré» ou du «dernier poète de la chanson française». D’aucuns l’ont dit pour Ferrat, pour Ferré et d’autres «derniers poètes» suivront. Mais depuis l’annonce de la mort de Georges Moustaki, jeudi à l’âge de 79 ans, flotte un sentiment de fin d’époque. D’un lien qui se rompt avec les Brassens, Piaf, Reggiani, Barbara… à suivre…

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Yoki, collectionneur de sculptures médiévales

Au côté de son œuvre personnelle, Yoki nourrissait une passion pour la sculpture médiévale. Sa collection trouve place au Musée d’art et d’histoire de Fribourg.yokipieta
par Eric Bulliard

Tout le monde connaît Yoki le verrier, le peintre, l’aquarelliste. Le Musée d’art et d’histoire de Fribourg (MAHF) présentait hier à la presse une facette moins connue de l’artiste, disparu en novembre dernier, à 90 ans: Emile Aebischer était également un collectionneur de sculptures médiévales. Des œuvres que sa famille a souhaité déposer au MAHF et que le public pourra découvrir durant deux ans. à suivre…

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Francomanias: les concerts de samedi soir

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Skip The Use a assuré un show d’une intensité exceptionnelle pour clore les Francos. Saule et Aloan avaient déjà chauffé les esprits.

textes Laurent Rumo et éric Bulliard, photos Christophe Dutoit

Une tempête, un ouragan, un cyclone? Il peut sembler maladroit d’user de métaphores météorologiques en ce mois de mai maussade. Mais comment décrire autrement ce numéro final décoiffant servi par Skip The Use, samedi soir aux Francomanias? Le groupe anglophone du Nord-Pas-de-Calais a emmené le public bullois dans un puissant tourbillon qu’il n’est pas prêt d’oublier. Une clôture en apothéose.
«Vous êtes prêts à faire des trucs que vous allez regretter demain?» lance d’emblée le chanteur Mat Bastard pour annoncer un show délirant. Un leader bouillonnant aux talents multiples: une voix impressionnante de justesse, un pas de danse inépuisable, une énergie communicative et un humour hors du commun. à suivre…

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Selon mon sonotone (8): ça compte, les Francos

Il y a Bourges et La Rochelle ou encore Spa… Les lieux qui font la part belle à la chanson d’expression française et qui se distinguent par une programmation qui doit autant aux coups de cœur qu’aux impératifs commerciaux sont plutôt rares et d’autant plus précieux. En passant au rythme annuel, les Francomanias s’inscrivent plus encore dans ce calendrier, parmi les dates entourées en rouge bonheur.

Comme Angoulême rime avec bande dessinée, comme Avoriaz se marie aux films fantastiques, Bulle résonne fort et loin pour son amour de la chanson. Il est étonnant de voir combien les cités de petite taille se grandissent à accueillir et à cultiver un événement fort sur leur sol. Le label «ville artistique» est un plus indéniable sur une carte de visite. à suivre…

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Barcella, jongleur de mots et d’humeurs

Avec son charisme et sa finesse d’écriture, Barcella a tout pour séduire le public d’Espace Gruyère. Entretien avec ce jeune chanteur qui a grandi entre Bourvil et le rap.barcellableu
par Eric Bulliard

Si on devait parier sur la révélation des Francomanias, on mettrait une pièce sur Barcella. Ce Français de bientôt 32 ans a tout pour lui: le charisme, l’aisance, l’énergie et une finesse d’écriture pas si commune chez les jeunes chanteurs actuels. Le mercredi 8 mai, il partagera la grande scène d’Espace Gruyère avec Bénabar et Mickael Miro. à suivre…

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Frank Turner, le charme britannique à Ebullition

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Annoncé comme un événement, le concert de Frank Turner a régalé un public nombreux. Curieux et conquis ont apprécié la générosité d’un artiste en plein succès. Ambiance des grands soirs.

par Laurent Rumo

Dans les annales d’Ebullition, son nom restera en gras. Frank Turner a réjoui ses fans et convaincu les curieux. Il a offert au club bullois – qui a rarement si bien porté son nom que mercredi – une prestation digne de son rang de star internationale. Flavien Droux, programmateur aux anges, avait prévenu dans notre édition de mardi que les absents auraient tort. à suivre…

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The Grandmaster, beau au-delà du raisonnable

grandmasterVirgile et Wong Kar-wai, même combat. Sur son lit de mort, le poète latin a demandé à ce qu’on brûle l’Enéide inachevée. Parce qu’il aurait voulu la parfaire. Dans les festivals, le réalisateur hongkongais présente son film et repart avec la bobine sous le bras. Parce qu’il a toujours une séquence à refaire. Perfectionniste jusqu’au bout des photogrammes, Wong Kar-wai est un esthète de l’image mouvante. Son dernier travail d’orfèvre en témoigne comme jamais. The grandmaster est beau, ineffablement beau, beau à en perdre la raison. à suivre…

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Primasch, Gruérien, bâtard et fasciné par l’âme tsigane

Mardi prochain, Primasch & the Tzigan Dream’s Collector lanceront les 13es Francomanias. Rencontre avec le maître de céans, le violoniste bullois Jean-Christophe Gawrysiak.primasch1

par Christophe Dutoit

Les Bullois croisent fréquemment sa silhouette massive toujours vêtue de noir, ses cheveux coiffés en catogan sous son seyant panama. Jean-Christophe Gawrysiak aurait très bien pu naître à Cracovie, à Budapest ou au fin fond de la Valachie. Mais, à défaut d’être de souche, il est Gruérien de naissance et violoniste de vocation. Mardi prochain, sous son pseudonyme tzigane – Primasch, c’est-à-dire «premier violon» – il ouvrira les feux des 13es Francomanias de Bulle. à suivre…

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Axel Bauer l’atypique

Trente ans après Cargo de nuit, Axel Bauer confirme dans son nouvel album qu’il demeure un chanteur à part, surprenant et attachant. Interview avant sa venue aux Francomanias.bauer
par Eric Bulliard

Il y a trente ans, il débarquait avec ce tube imparable: «Trente-cinq jours sans voir la terre / Pull rayé, mal rasé…» Cargo de nuit et son clip signé Jean-Baptiste Mondino révélaient Axel Bauer, 22 ans. Par la suite, Eteins la lumière et A ma place (en duo avec Zazie) l’ont ponctuellement remis sur le devant de la scène. à suivre…

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Julien Clerc, tel que ses fans le voulaient

Le concert intimiste de Julien Clerc a ravi la salle C02, à La Tour-de-Trême. Classiques et raretés se sont
succédé, sans folie ni réelle surprise. à suivre…

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Interdit aux plus de 18 ans

Saoirse Ronan ( Melanie / Wanda) en 'THE HOST (La huÈsped)', basada en la obra de Stephenie Meyer Il y a le supplice de la goutte d’eau… ou Les âmes vagabondes. C’est selon, le résultat est le même. A intervalles réguliers, une goutte d’eau tombe sur le front d’un condamné maintenu immobile sur une planche. Jusqu’à la folie. Avec ce film, c’est pareil. à suivre…

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Adèle ou le classique revisité en virtuose

Montée à Nuithonie par la compagnie Pasquier-Rossier, «Le ravissement d’Adèle» forme une étonnante et virtuose pièce chorale. Contemporaine et fondée sur la comédie classique. à suivre…

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