Vampire Weekend, ambiance ouatée

vampireInnover, éviter les répétitions, rester dans la créativité à tout prix. Les objectifs de Vampire Weekend au moment de se lancer dans l’écriture de leur troisième album témoignaient d’une ambition certaine. A la première écoute, toutefois, la prise de risque semble très mesurée. Car, s’il n’est pas parfaitement dans la droite lignée de ses prédécesseurs, ce Modern vampires of the city ne ment pas. Ses auteurs sont d’emblée démasqués, avec leur pop molle, naïve et souriante, mais truffée de subtils artifices, tant rythmiques que mélodiques.

Malgré quelques passages fougueux (le nerveux Diane Young), l’ambiance de cet opus est généralement très apaisée, voire carrément apaisante. Sans tomber dans le contemplatif. Car les quatre New-Yorkais ont toujours la même verve quand il s’agit de trouver la sonorité inattendue (Ya hey), la ligne de percussion exotique (Everlasting arms), le couplet décalé (Worship you).

par Laurent Rumo

Vampire Weekend, Modern vampires of the city. Musikvertrieb

notre avis: ♥♥♥

 

 

Posté le par Eric dans Anglo-saxon, Musique Déposer votre commentaire

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