Idir, kabyle de partout

idir-neveo-album_JDM_194239Rare et discret, il explique volontiers: «Je ne parle pas quand je n’ai rien à dire.» Avec Neveo, Idir sort son sixième album en près de quarante ans. Ce qui n’empêche pas ce géologue de formation, né en 1949 dans un village de Kabylie, d’être suivi par un public fidèle, depuis le tube A viva Inouva (1976). à suivre…

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Fabien Nury / Pierre Alary, agent multiple

silas1Fabien Nury aime raconter les guerres, ou plutôt leurs coulisses, les petits trafics à l’arrière, les luttes d’influence… Après l’excellent Il était une fois en France, le scénariste s’inspire de la Grande Guerre pour créer Silas Corey, un récit mis en image par le pinceau souple et élégant de Pierre Alary. à suivre…

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Guy Goffette, roman d’un poète

geronimo-a-mal-au-dosSimon, le narrateur, se retrouve dans la maison familiale, quittée il y a bien longtemps. Veillée funèbre autour de son père, souvenirs en pagaille. Ceux d’une enfance à la campagne, des gifles, des incompréhensions. «Il parlait peu, il parlait bref, sa parole était d’acier, son silence de plomb.» à suivre…

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L’hitchcockien sauce ketchup

Hitchcock2Deux silhouettes reconnaissables entre mille se découpent sur les écrans bullois ces temps-ci. La première, toute en longueur et en poils de barbe, est l’ombre projetée d’Abraham Lincoln. La deuxième, toute en rondeur et en double menton, est le profil ciselé d’Alfred Hitchcock. à suivre…

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Grant Morrison, le scénariste qui se plaît à manipuler les désordres

LE SCÉNARISTE QUI SE PLAÎT À MANIPULER LES DÉSORDRES

Depuis presque trente ans, l’Ecossais Grant Morrison marque la BD américaine de ses récits alam­biqués et contestataires. Des œuvres à redécouvrir aujourd’hui en français.

Par Romain Meyer

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Grant Morrison est un scénariste paradoxal: peu connu de ce côté de l’Atlantique hormis des amateurs de comics, il est une star dans les pays anglo-saxons – au point qu’une convention de Las Vegas lui a été dédiée l’an passé, et qu’il a été nommé par sa Majesté membre de l’ordre de l’Empire britannique, pour services rendus au cinéma et aux lettres… Un comble pour un Ecossais adepte de la contre-culture.

Paradoxal parce que s’il a écrit des pièces de théâtre et des nouvelles, il a choisi principalement comme moyen d’expression la BD et les superhéros pour affirmer son écriture particulière et des thèmes plutôt étrangers au genre: ambiguïté entre bien et mal, rébellion face au statu quo, mélange entre réalité et fiction, non-sens ou défense de la cause animale.

Arrivé aux Etats-Unis dans les valises du grand auteur anglais Alan Moore (Watchmen, V pour Vendetta), Grant Morrison s’est montré digne de son maître, à la fois son successeur et premier rival. La guerre d’ego – surdimensionnés – que se livrent les deux créateurs dure d’ailleurs depuis les années 1980. Entre-temps, le scénariste écossais est devenu un pilier de l’éditeur américain DC. Un créateur incontournable qu’Urban Comics met en avant en proposant en français plusieurs de ses titres emblématiques.

La «méthode» Morrison

La force de Morrison vient de sa capacité d’adaptation, que ce soit en écrivant ses propres héros ou en reprenant des personnages iconiques. Il s’est affirmé sur deux séries mineures qu’il a transformées en phénomène éditorial: Doom Patrol et Animal Man, des titres qui devraient bientôt être édités ici. Puis vinrent les licences à succès, X-Men chez l’éditeur Marvel, Superman chez DC. Et Batman, qui est l’objet aujourd’hui d’une publication en huit parties dont le tome IV vient de sortir.

Grant Morrison est un fan des comics des années 1950. Le temps de l’innocence créatrice, sans contingence de réalité.

Ce gros ouvrage est un conde­nsé de la «méthode» Morrison. Roi de l’ellipse, dont il peut abuser, mais aussi de la superposition d’histoires, l’Ecossais possède la réputation d’un auteur hermétique. Mais c’est d’abord un fan, un amateur des comics des années 1950, le temps de l’innocence créatrice, sans contingence de réalité.

L’art de la construction

La première partie du tome voit le Chevalier noir aux prises avec des tortionnaires d’une autre dimension, un prétexte pour voir défiler son existence. En 50 pages, Morrison rend donc hommage à plus de soixante ans de continuité, avec fluidité, sans tomber dans le catalogue. Un jeu de piste malin et un tour de force. Cet ouvrage constitue un must pour les amateurs, mais il risque de laisser pantois tout néophyte. Heureusement, l’éditeur a établi la liste des références utilisées. La dernière partie de l’ouvrage réunit des récits sélectionnés et présentés par Morrison, qui lui ont servi de sources d’inspiration.

Si ce Batman montre à quel point l’Ecossais réussit à s’approprier des personnages emblématiques, il n’est pas en reste avec ses propres créations, à témoin Flex Mentallo. Cet ouvrage à niveaux multiples nécessite d’être parcouru plusieurs fois pour tenter d’en appréhender la cons­truction quasi surréaliste, en équilibre entre les univers: celui de Flex, super-héros de papier dont le créateur est mourant. Auquel on peut rajouter celui du lecteur. Le personnage principal, issu des vieilles publicités pour bodybuilding, recherche l’un de ses vieux comparses, le «Fait». Soit la réalité… Le tout magnifié par le trait dynamique de Frank Quitely.

Dernières recommandations pour deux ouvrages sortis en 2012: Nou3, toujours avec Frank Quitely, l’histoire de trois animaux de compagnie transformés par un laboratoire en des machines de guerre.

Et enfin Joe l’aventure intérieure, avec Sean Murphy, le récit d’un adolescent frappé par une crise d’hypoglycémie. Une odyssée qui oscille entre halluci­nation et réel, l’une répondant à l’autre. Un mélange de genres comme seul Grant Morrison sait les faire. Une signature. En attendant le retour des Invisibles, sa création pop de référence.

Grant Morrison présente Batman, tome IV, Le dossier noir

Urban Comics

Grant Morrison et Frank Quitely,

Flex Mentallo, Urban Comics

Notre avis: ♥♥♥

BD Flex 3

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David Foenkinos: il va mieux, et alors?

FoenkinosDire qu’il y a cinq ans encore il écrivait Qui se souvient de David Foenkinos? Consacré par le succès de La délicatesse (2009), David Foenkinos fait désormais partie des écrivains français qui comptent. Dont chaque nouveau roman est attendu par des lecteurs fidèles. à suivre…

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My Bloody Valentine: retour tonitruant en catimini

my bloody valentineOn n’y croyait plus, à un troisième album des pionniers de la pop bruitiste anglaise. Depuis vingt-deux ans, My Bloody Valentine joue l’arlésienne, sans donner un successeur à Isn’t anything et Loveless, ses chefs-d’œuvre qui ont marqué plusieurs générations de compositeurs obsédés de complexité. à suivre…

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Wave Machines, en quête d’identité

wave machinesSur la carte musicale du Royaume-Uni, Liverpool ne fait plus figure de capitale depuis plusieurs décennies. Mais les bords de la Mersey ont vu naître un nombre impressionnant de jeunes groupes récemment. à suivre…

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Nicolas Couchepin: «La famille est le lieu de toutes les torsions»

Couchepin2 © John Foley c«Les Mensch», de Nicolas Couchepin, sort aujourd’hui en librairie. L’écrivain nous a reçu chez lui, à Cormérod, pour parler de ce roman remarquable publié au Seuil. à suivre…

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Lionel Duroy, voyage au cœur de la haine ordinaire

Lionel_Duroy_à_la_foire_du_livre_2010_de_Brive_la_GaillardeAvec L’hiver des hommes, Lionel Duroy propose un roman entre réalité et fiction traitant du délicat sujet de l’après-guerre en ex-Yougoslavie. à suivre…

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Day-Lewis grand comme Lincoln

LincolnOublions Cheval de guerre, mais n’oublions pas que Steven Spielberg est capable du meilleur, d’Indiana Jones à Minority report, en passant par Il faut sauver le soldat Ryan. Un réalisateur capable de vous faire tendre la joue avec E.T. l’extraterrestre pour mieux vous en coller une avec Les dents de la mer ou La guerre des mondes. à suivre…

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Elliot Perlman, le monde en mémoire

Avec La mémoire est une chienne indocile, l’Australien Elliot Perlman signe un roman ambitieux et virtuose. Il mêle l’histoire du XXe siècle à celle de vies new-yorkaises ordinaires.

par Eric Bulliard

elliot

à suivre…

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Zero dark thirty, du 11 septembre 2001 au 2 mai 2011

zeroL’Amérique a ceci de particulier qu’elle transforme en légende son histoire sans attendre ni décantation ni maturation.

Sur les cendres encore fumantes, elle marche intrépide. Indolente sur le brasier. Zero dark thirty retrace dix ans de chasse à l’homme, la traque et la mort de Ben Laden, de l’effondrement des tours jumelles à son assassinat le 2 mai 2011. à suivre…

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Gabriel Rolón, dans la tête du psychanalyste

rolon

Pablo Rouviot est un psychanalyste dont les méthodes et les théories peu conventionnelles lui valent l’adulation de ses étudiantes et la méfiance du corps médical. Sa subtile connaissance des méandres de l’âme humaine ne l’empêche pas d’être interloqué lorsque Paula Vanussi débarque dans son cabinet avec cette curieuse requête: Je veux que vous aidiez l’assassin de mon père. Fille d’un grand entrepreneur, la belle Paula cherche à protéger son frère Javier des foudres de la justice, bien que celui-ci ait confessé le crime. Mais Javier est atteint d’une étrange pathologie mentale.

à suivre…

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MAD, à la folie

madaragones

Auteur emblématique du magazine satirique américain Mad, Sergio Aragones n’a pas ici la renommée qu’il mérite. Pourtant le père de Groo The Wanderer (Groo le Vagabond) est un incontournable de l’humour parodique et décalé à la sauce yankee. à suivre…

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