Idir, kabyle de partout

idir-neveo-album_JDM_194239Rare et discret, il explique volontiers: «Je ne parle pas quand je n’ai rien à dire.» Avec Neveo, Idir sort son sixième album en près de quarante ans. Ce qui n’empêche pas ce géologue de formation, né en 1949 dans un village de Kabylie, d’être suivi par un public fidèle, depuis le tube A viva Inouva (1976).

Chantés essentiellement en kabyle et un peu en français, ces onze titres recèlent quelques surprises, comme Tajmilt i Ludwig (Clin d’œil à Ludwig), adaptation de L’hymne à la joie de Beethoven, et Ssiy tafat, reprise du célèbre Plaisir d’amour. Tout ce chaleureux Neveo balance ainsi entre ancrage dans la terre natale et regards à l’horizon.

Des airs traditionnels succèdent à des rythmes latinos (Ibeddel zzman, Les temps changent) et à des titres intimes, comme Sans ma fille, comptine acoustique en duo avec sa fille et le déchirant Tayemmatt, (Naissance du monde): Idir rend ici un hommage a cappella à sa mère décédée, dont la voix clôt l’album.

Par Eric Bulliard

Idir

Neveo

Sony Music

Notre avis: ♥♥

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