Spring breakers, Barbie nihiliste

springbreakersC’est «l’Amérique vendue à des gyrophares crus» que chantait Noir Désir. Une Amérique qui prie Dieu et se vautre dans la bière. Qui regarde des dessins animés et sniffe de la coke sur le ventre des filles à poil. Avec Spring breakers, Harmony Korine révèle la face la plus déjantée d’une certaine jeunesse du XXIe siècle, qui confond sa vie avec les jeux vidéo et n’hésite pas à proclamer: «La thune, c’est ça, le rêve américain.» à suivre…

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Niki de Saint Phalle, les secrets du dragon

Sortie d’un grenier en 2004, une sculpture de Niki de Saint Phalle, un dragon, retrouvera bientôt sa place au musée. Pendant une année, une étudiante l’a étudié sous toutes ses coutures pour en retracer son histoire.

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par Karine Allemann

Un jour viendra où les restaurateurs d’art auront leur propre série télévisée. Enquêtes, intuitions, recherches historiques et analyses: les champs de compétence sont divers pour retracer le parcours d’une œuvre. à suivre…

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Jean-Paul Mari, les blessures invisibles

Grand reporter qui a connu tous les fronts de l’intérieur, Jean-Paul Marti signe un premier roman mettant en scène un journaliste blessé souffrant de névrose traumatique, à la recherche de sa mémoire perdue sur les rivages de la Méditerranée.

par Marc Luthy
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Antoine Mégy sort d’un long coma dans un hôpital de Toulouse. Reporter de guerre atteint à la tête par une balle lors d’une embuscade meurtrière, il a vu une partie de sa mémoire rester prisonnière de la caillasse du col de la vallée d’Uz en Afghanistan. Outre ses séquelles physiques, ses migraines et son amnésie partielle, Antoine souffre d’une névrose traumatique à suivre…

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Tel un phénix, Bowie n’en finit pas de renaître

Depuis son accident cardiaque en 2004, David Bowie s’était retiré de la circulation. Certains le pensaient même gravement malade. Au contraire, il composait dans le plus secret The next day, sublime album qui sort cette semaine.

par Christophe Dutoit
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En près de cinquante ans de carrière, David Bowie n’a jamais cessé de brouil­ler les pistes, d’incarner des personnages improbables (Ziggy Stardust, The Thin White Duke, Aladdin Sane), de flirter d’un genre musical à l’autre (chanson, glam rock, soul, funk, électro, disco, techno…) et de renaître inlassablement de ses cendres à peine consumées. à suivre…

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Un Harlan Coben de routine

cobenDe toute façon, les ventes vont exploser: Harlan Coben est suivi par un lectorat fidèle, accro à son sens du suspense. Avec Ne t’éloigne pas, l’écrivain américain ne déroge pas à ses habitudes: intrigue bien ficelée, construction au scalpel, style sec qui privilégie les dialogues, personnages au lourd passé secret, rebondissements (plutôt moins nombreux que d’habitude). Toujours efficace, mais peu surprenant. Un Coben de routine, en somme. à suivre…

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Vanessa avec BB

paradisSix ans après Divinidylle, Vanessa Paradis vient de dévoiler Love Songs, single annonciateur de son sixième album, à paraître le 13 mai. Ce double CD de 20 titres a été en partie écrit et réalisé par Benjamin Biolay. Mathieu Boogaerts, Adrien Gallo (BB Brunes) et Mickaël Furnon (Mickey 3D) y ont également participé. à suivre…

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Cesária Evora, hommage à mère tendresse

cesariaUn peu plus d’un an après sa disparition, Cesária Evora revit au travers non pas d’un best of, comme il est de coutume de sortir à titre posthume, mais de treize titres originaux. Dont Sentimento, dans sa première version non publiée et enregistrée il y a dix ans. Ou encore un boléro chanté en espagnol, Dos palavras, écrit en 1962. Sans oublier le très beau Mãe carinhosa, «Mère tendresse» en français. à suivre…

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Au Théâtre des Osses, comme au temps des tréteaux

 Avec «Les deux timides», le Théâtre des Osses met le classique à la portée du jeune public. Dans une mise en scène épurée et pétillante.
Par Eric Bulliard

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Du théâtre à l’état pur. Les deux timides, que le Théâtre des Osses présente à Givisiez jusqu’au 24 mars, prennent des allures de retour aux sources. A l’époque des tréteaux et du simple bonheur du jeu.
Gisèle Sallin souhaitait depuis longtemps mettre un classique à la portée de tous les publics, en particulier du plus jeune (dès 8 ans). Pour ce faire, elle a choisi Labiche, son humour sans âge, ses trames limpides. La metteure en scène en profite pour parcourir tout un pan de l’histoire du théâtre, la tradition de la commedia dell’arte rejoignant celle du vaudeville français.
Créée en 1860, la pièce se fonde en effet sur une tradition séculaire, avec ses rebondissements, ses amours empêchées, ses personnages typés. A l’image de ce père qui veut marier sa fille contre son gré. Sauf qu’ici, il n’a rien du froid barbon: il est timide, maladivement. Au point de ne pas pouvoir dire non. Ce Thibaudier n’a ainsi pas eu le courage de refuser la main de sa fille Cécile à ce beau parleur d’Anatole Garadoux (Xavier Deniau).

Le rire et l’observation
Mais la sémillante demoiselle (interprétée avec fraîcheur par Anne Schwaller) a d’autres visées: elle aime Jules Frémissin, jeune avocat qui souffre du même handicap que son père. Autant dire que la rencontre entre les deux timides, incarnés avec jubilation par Yann Pugin et Olivier Havran, se révèle irrésistible… et finement observée: au-delà du rire, Eugène Labiche sait ausculter les caractères humains avec pertinence.
Avec un minimum de décor (des pendrillons, quelques accessoires tombés du ciel), la scène, vide, apparaît comme une boîte noire. Par contraste, les costumes éclatent de couleurs et les fleurs sont éparpillées pour souligner la vivacité de Cécile.

En rêve, tout est possible
Les comédiens se régalent, derrière leurs demi-masques qui introduisent une mise à distance et accentuent encore l’impression de naïveté des personnages. Voire de pantins, manipulés par leur timidité, leur amour ou, pour Anatole, leur suffisance.
Avec la chorégraphe Tane Soutter, Gisèle Sallin a choisi de transposer les chansons de la pièce pour créer une deuxième réalité. Un rêve où les timides osent tout, où les amoureux transis avouent leurs sentiments. Là encore, pas d’effets tape-à-l’œil: un simple changement d’éclairage suffit.
Pour le reste, on retrouve dans cette courte pièce (une heure environ) la précision, le sens du rythme du Théâtre des Osses et sa manière de trouver des détails qui font mouche, comme ce mouvement récurrent de la robe d’Annette, la femme de chambre (Emmanuelle Ricci). Derrière l’apparente simplicité, Les deux timides se révèlent aussi épurés que pétillants.
Givisiez, Théâtre des Osses, jusqu’au 24 mars. Vendredi à 20 h, samedi à 17 h, dimanche à 11 h et 17 h. Réservations: 026 469 70 00. www.theatreosses.ch

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Möbius, sensualité sur fond noir

möbiusUn ovni. Un énorme mélange de genres, de références et de langues: Möbius est intrigant, sombre et intelligent à la fois. à suivre…

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Nine inch Nails revient

Trent-ReznorTrent Reznor l’a annoncé cette semaine: son groupe Nine Inch Nails sera à nouveau en concert dès cet été, quatre ans après sa tournée d’adieux, sous une forme «repensée». Seuls deux musiciens de l’ancienne formation reprennent du service, Alessandro Cortini et Ilan Rubin. www.nin.com. à suivre…

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Pony del Sol, un premier album virevoltant

Sous le nom Pony del Sol, Gael Kyriakidis vernit ce vendredi son premier album solo. Entre pop aérienne et bricolages décalés.
Par Eric Bulliardpony
Un mélange de trac et d’impatience, «parce que ça fait longtemps que je n’ai plus joué. Je me réjouis, ça m’a manqué.» Demain vendredi 1er mars, Gael Kyriakidis montera sur la scène du Nouveau Monde, à Fribourg, pour le vernissage de son premier album. Il porte son nom d’artiste, Pony del Sol. à suivre…

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Smolderen-Clérisse, futur antérieur

BD AtomePaul travaille au Pentagone, jusqu’au jour où ses collègues découvrent chez lui un petit souci: il remplit chaque jour des centaines pages de plans et de messages incompréhensibles. à suivre…

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Haruki Murakami et l’enfer d’Aum

Avec Underground, l’écrivain japonais Haruki Murakami livre une étonnante enquête journalistique sur l’attaque au sarin dont fut victime le métro de Tokyo en 1995. L’occasion de s’interroger sur l’âme nippone.

par Romain Meyer

serinvictim

 «Que s’est-il passé dans le métro de Tokyo au matin du 20 mars 1995?» C’est pour tenter de répondre à cette question que l’auteur japonais Haruki Murakami a écrit Underground, une enquête particulière sur la secousse qui a frappé l’archipel à la veille de l’équinoxe de printemps. à suivre…

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The Beauty of Gemina, gothique et acoustique

geminaFormé en 2006 autour du chanteur Michael Sele, le groupe suisse alémanique The Beauty of Gemina n’a pas encore réussi à faire son trou de ce côté-ci de la Sarine. Ce tort devrait être réparé avec la sortie mondiale de The Myrrh Sessions, un condensé de leurs quatre premiers albums d’électro-rock gothique, réenregistrés en version acoustique. à suivre…

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Johnny Marr, dommage qu’il chante

marrDepuis que le Premier Ministre anglais, David Cameron, a récemment avoué son amour pour The Smiths (un crime de lèse-majesté pour le groupe de Morrissey qui chantait jadis The queen is dead), les teenagers de la perfide Albion redécouvrent ce mythe sabordé en 1987. à suivre…

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