Gueuler partout comme un putois, son treizième album, montre un Sarclo en grande forme. A la fois salace et raffiné, bien loin de la chanson aseptisée.
par Eric Bulliard
Qui d’autre peut chanter «je voudrais dormir avec toi / et piner, piner, piner dans ton lit» sans être vulgaire? Qui peut se dévoiler à ce point sans être impudique? Manier des mots crus et tendres, émouvoir, déconner, sans jamais être banal? Qui, à part Sarclo, personnage unique dans la chanson actuelle, libre comme pas deux, talentueux comme ce n’est pas permis? Gueuler partout comme un putois, qui vient de sortir, le confirme avec éclat et sans gêne. à suivre…