Après deux EP passés inaperçus, The Animen sortent demain Hi!, leur premier véritable disque, que Couleur 3 a déjà hissé au rang d’album de la semaine! à suivre…
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Après deux EP passés inaperçus, The Animen sortent demain Hi!, leur premier véritable disque, que Couleur 3 a déjà hissé au rang d’album de la semaine! à suivre…
Classique de la littérature enfantine américaine, Le magicien d’Oz de Lyman Franck Baum a connu en 1939 un écho international grâce au film musical éponyme. Eric Shanower et Skottie Young en livrent une nouvelle version, l’une des plus belles. à suivre…
«A ce mariage, tu m’as invité, je suis venu.» Il lui a fallu un sacré effort: le narrateur s’est rendu aux noces de son ex, la seule femme qui ait jamais compté pour lui. Après une cérémonie qu’il s’efforce de ne pas gâcher, il se souvient de leur histoire, parsemée de maladresses, de peurs face à l’engagement, d’atermoiements. Le voici lancé dans une autocritique pour essayer de comprendre comment ils en sont arrivés là. Pourquoi ce n’était pas lui qui occupait la place du marié. à suivre…
Intrigante, irritante parfois, jamais banale, la chanteuse Camille propose sur scène des soirées qui vont au-delà des concerts traditionnels. Pour le vérifier, un CD / DVD va sortir le 4 février, intitulé Ilo Lympia (EMI). Comme son nom l’indique, la captation a été effectuée à L’Olympia, en octobre dernier. à suivre…
Jean-Pierre Petit et Marcel Mérat exposent leurs œuvres, picturales pour le premier, et sculpturales pour le second, à la galerie Osmoz, à Bulle. Jusqu’au 10 février.
par Mélanie Rouiller
Jean-Pierre Petit, artiste peintre bullois a vécu plus de quinze ans sur l’île d’Hispaniola. L’île de la Caraïbe, plus communément appelée Saint-Domingue, est partagée entre Haïti à l’ouest et la République Dominicaine à l’est. à suivre…
Théâtre des Osses. Anne Schwaller met en scène Léonce et Léna, de Georg Büchner. Une comédie qu’elle ne craint pas de pousser dans des directions plus sombres.
par Eric Bulliard
Les affiches laissent deviner une version pétillante, voire légère, de Léonce et Léna, comédie de Georg Büchner (1813-1837). Une composante présente dans la version proposée par Anne Schwaller au Théâtre des Osses, à Givisiez. Mais en sourdine: pour sa première mise en scène, la jeune Fribourgeoise a empoigné le texte pour lui donner des dimensions plus sombres, troublantes. à suivre…
La troupe du Théâtre Boulimie proposait vendredi un Tour du monde en 80 jours d’après Jules Verne, revisité pour le café-théâtre. Un voyage un peu morne que le rire seul n’a pas fait décoller.
par Jean Godel
Bien sûr, on retrouve les personnages principaux de Jules Verne: Phileas Fogg (Marc Donnet-Monay), son domestique Passepartout (Karim Slama) ou encore Fix (Kaya Güner), détective de Scotland Yard à leurs trousses. Bien sûr, on retrouve les grandes étapes du périple, de Londres à Bombay, de Hong Kong au Far West. Et bien sûr, aussi, qu’on est loin de l’univers de Jules Verne puisqu’on est là dans le café-théâtre. Normal.
Qu’est-ce qui fait alors qu’on reste sur sa faim à l’issue de ce Tour du monde en 80 jours, revisité par la troupe de Boulimie et parcouru vendredi soir devant une salle du CO2 archicomble et comblée? Le texte, d’abord, bien sûr totalement réécrit, mais sans génie. Ce ne sont pas les anachronismes qui dérangent. Si l’on rit de bon cœur à certains (Fogg: «Si nous évitons l’échangeur d’Ecublens et le pont du Mont-Blanc, nous y arriverons»), d’autres sont plus lourdingues (Passepartout: «J’ai quitté la France après les mauvais résultats de Domenech») sans parler de Calcutta qui se mue en «quel cul t’as». Une affaire de goût.
Dans un décor pratique, mais tristounet, les comédiens enfilent les sketches (les blagues?), de loin pas tous des perles. Un texte linéaire, sans montée en puissance, sans surprise. Et l’on en vient à se réjouir de l’accéléré («sinon, ce serait trop long») entre Yokohama et l’Amérique – une séquence à la chorégraphie par ailleurs fort drôle.
Mise en scène nonchalante
Ce qui cloche surtout, c’est la nonchalance de la mise en scène, impuissante à faire monter ce texte sans levure. Trop souvent, les protagonistes débitent leurs gags, puis disparaissent. Point. Au suivant. La soirée aurait aussi bien pu être radiophonique.
Plus dérangeant, cette mise en scène flemmarde de Martine Jeanneret et Lova Golovtchiner déteint parfois sur le jeu, à l’image d’un Kaya Güner désinvolte, riant quasiment de chacune de ses répliques. Le problème de Marc Donnet-Monay est autre: comédien délirant, il subit son personnage de Phileas Fogg, maniaque et gris et qui affadit le Valaisan. Or, rien n’a été fait pour le sortir de là.
Reste que l’on passe une bonne soirée avec des moments de franche rigolade: les variations de Fix sur le nom de Passepartout, qui devient Passeparlà, Passe-moi-le-sel ou Pisse-partout, ou encore la scène désopilante du sauvetage de la princesse indienne Aouda des griffes de ses stupides tortionnaires.
Quelques numéros assumés de café-théâtre sont les scènes les plus réussies, à l’image de ces cinq spectatrices «so british» d’un derby hippique. Restent surtout les performances solides de Karim Slama, très convaincant, de Jade Amstel et de Frédéric Gérard, irrésistible en consul planétaire ou en serveur de bouiboui chinois. Eux ont su créer de vrais personnages qui ont fait oublier les gags de showmen.
Elles ne sont pas si nombreuses, les personnalités suisses dont la disparition crée une telle émotion. Depuis jeudi soir, artistes, politiciens, journalistes et quidams rendent hommage au fondateur du Montreux Jazz Festival. La palme revient au tweet du tennisman Stanislas Wawrinka: «RIP, Claude Nobs.» Merci Stan, c’était vraiment la peine. à suivre…
Une question et une incompréhension tout d’abord: qu’est-ce qui peut pousser un réalisateur à se dire un jour: «Tiens, pourquoi ne pas faire une huitième adaptation de l’un des romans les plus célèbres et les plus lus de la littérature occidentale?» Une fois ce mystère insondable passé, il faut avouer que le dernier film du réalisateur britannique Joe Wright constitue une bonne surprise. à suivre…
Retiré de la vie professionnelle, Marcel Imsand continue, à 83 ans, de montrer ses travaux photographiques. La Fondation Gianadda, à Martigny, expose trente ans d’amitié entre le Gruérien et l’un de ses principaux mécènes.
Tout commence en 1984. Alors que l’exposition Rodin fait un carton à Martigny, Léonard Gianadda met au défi Marcel Imsand de réussir une image intéressante des sculptures disposées dans le jardin extérieur. à suivre…
Une femme s’installe dans une villa de Livourne. Son mari est resté à Paris: Louise entend profiter de cette solitude pour travailler à son prochain roman. Mais la voici troublée par un jeune homme à suivre…
Connaissant son goût pour l’autofiction, on pourrait s’amuser à chercher qui se cache derrière les personnages de ce roman à clés. Le point de départ est en effet réel: dans Indigo, Catherine Cusset raconte le voyage d’un groupe de quatre Français invités à un festival culturel, en Inde, fin 2009. à suivre…
De 1959 à 1989, le magazine Pilote fut à la fois la référence de la BD franco-belge et le médium de sa révolution vers la maturité. La preuve par les personnages qui y ont vu le jour: Achille Talon (Greg), Blueberry (Giraud et Charlier), Cellulite (Bretécher), Valérian (Mézières et Christin), Lone Sloane (Druillet), Le concombre masqué (Mandryka), Le génie des alpages (F’murr), Le grand Duduche (Cabu), Philémon (Fred)… à suivre…
Jusqu’au 10 février, le Théâtre des Osses propose Léonce et Léna de Georg Büchner. Une première mise en scène pour Anne Schwaller.
On l’a vue dans diverses productions du Théâtre des Osses, comme Les bas-fonds, Jocaste reine ou Marie impie (qui passera par CO2 le 23 janvier). Avec Léonce et Léna, la comédienne Anne Schwaller franchit un pas: elle signe sa première mise en scène. à suivre…