Virgile et Wong Kar-wai, même combat. Sur son lit de mort, le poète latin a demandé à ce qu’on brûle l’Enéide inachevée. Parce qu’il aurait voulu la parfaire. Dans les festivals, le réalisateur hongkongais présente son film et repart avec la bobine sous le bras. Parce qu’il a toujours une séquence à refaire. Perfectionniste jusqu’au bout des photogrammes, Wong Kar-wai est un esthète de l’image mouvante. Son dernier travail d’orfèvre en témoigne comme jamais. The grandmaster est beau, ineffablement beau, beau à en perdre la raison. à suivre…
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