The Virgins, après le nettoyage

virginsEn 2008, les Virgins régalaient avec leur album homonyme. Tout en fraîcheur et légèreté, ces jeunes New-Yorkais étaient parmi les premiers à remettre au goût du jour les vieilleries eighties. On avait d’abord cru à une farce avec leur disco-funk réinventé. Mais d’aucuns se sont fait surprendre à tenter quelques pas de danse sur Rich girls, notamment.

Depuis lors, les gosses ont grandi. Ou plutôt, le gosse a grandi, puisqu’il ne reste de la formation initiale des Virgins que le chanteur… Le son a lui aussi gagné en maturité grâce au concours de Julian Casablancas, patron du label Cult Records. Certains titres continueront d’affoler le dancefloor (Prima materia et Flashback, memories, and dreams) avec leur funk nonchalant et sensuel. Mais, dans son ensemble, cet album enchantera les fans de Dire Straits. Du moins, les sultans du swing ont clairement inspiré Donald Cumming sur Wheel of fortune, véritable ode à Mark Knopfler.

par Laurent Rumo

The Virgins
Strike gently
Cult Records

 

 

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