En mai dernier, Skip The Use clôturait les 13es Francomanias avec une prestation cyclonique qui sonne encore dans les mémoires. Du coup, comment écouter le troisième album Little armageddon sans imaginer les gars du Nord-Pas-de-Calais sautiller sur scène, sans entendre le chanteur Mat Bastard haranguer le public, sans ressentir dans sa poitrine la puissance de leur son? à suivre…
Skip The Use, machine infernale
Pigalle, la poésie du pavé
Des tranches de vie avec des mots vrais, comme à la glorieuse époque de l’immortel chef-d’œuvre Dans la salle du bar-tabac de la rue des Martyrs. à suivre…
Peter Peter, mélancolie vintage
Révélé outre-Atlantique en 2011 avec son premier album, le Québécois Peter Peter profite de son troublant deuxième disque pour débarquer en Europe. Adoubé par Les Inrocks, qui en ont fait une des révélations de ce début d’année. Troublant, parce qu’Une version améliorée de la tristesse a des atours familiers avec ses sonorités pop-électro vintage très à la mode, s’il n’y avait ce saxophone incongru. Et cette voix nonchalante, cette mélancolie lancinante, ces mots à la fois simples et souvent douloureux créent une atmosphère mystérieuse et singulière. à suivre…
Beck, colorier la noirceur
Douze ans après l’album Sea change, Beck a eu l’heureuse idée de lui donner un petit frère, Morning phase, qui tranche avec la morosité de son inspiration durant ces dernières années. Retour donc à la chaleur des instruments acoustiques, à des guitares sensibles, à des banjos, à de l’harmonica. Sans se priver non plus de quelques touches d’électro, quand même. Retour aussi à une forme d’introspection, une mise à nu des sentiments qui sied bien à l’écriture de l’Américain. à suivre…
Le rock dégingandé de Disco Doom
Rares sont les groupes suisses à tourner davantage aux Etats-Unis et en Europe que dans leur pays d’origine. Disco Doom fait partie de ces exceptions réjouissantes. Après trois EP et deux albums de mélopées dégingandées et bruitistes, le duo zurichois vient de publier Numerals, troisième album d’une discographie sans pareil. Pour l’occasion, Gabriele De Mario et Anita Rufer se sont à nouveau adjoint les services de Jim Roth, guitariste de Built to Spill, groupe avec lequel ils ont taillé la route à de nombreuses reprises. à suivre…
Maxime Le Forestier, quarante ans de chanson avec la classe tranquille
Maxime Le Forestier a revisité avec bonheur son immense répertoire, samedi devant une salle CO2 comble. à suivre…
Oldelaf, l’humour en plus
Version vache: il y a du Gotainer et du Bénabar dans ce drôle d’Oldelaf (Olivier Delafosse de son vrai nom). à suivre…
Mogwai, plus sombre, plus étrange, plus abordable
D’ordinaire, à chaque sortie d’un nouvel album de Mogwai, tous les musiciens se pressent à l’écouter en boucle. Pour dénicher une énième originalité dans la musique des gars de Glasgow, parmi les chantres les plus influents du mouvement post-rock depuis le milieu des années nonante. D’ordinaire, chaque sortie d’un nouvel album de Mogwai passe presque inaperçue en dehors de la grande famille des musiciens, tant la musique des gars de Glasgow est étanche et peu propice aux oreilles formatées aux radios mainstream… à suivre…
Fauve, une originalité démente
Passons sur la polémique autour du nom de Fauve (également revendiqué par le Suisse Nicolas Julliard et une quinzaine d’autres groupes de par le monde). Passons aussi sur cette ridicule coquetterie «daft-punkiste» de ne pas vouloir montrer son visage en public, comme si c’était un véritable enjeu… à suivre…
L’Amérique fascinée de Lionel Gaillard
A Fribourg, on connaissait déjà le graphiste, le musicien, le programmateur… Jusqu’au 26 mars, Lionel Gaillard expose ses peintures, teintées d’une Amérique vintage et décalée.
par Christophe Dutoit
Certains y verront le morbide de la chair animale découpée en tranches rouge carmin. D’autres s’attarderont sur ces villas californiennes baignées d’une touffeur sans ombre. Sans doute, tous n’auront d’yeux que pour ces pin-up en maillot de bain, à la fois sensuelles et parfaitement figées dans leur corps artificiel… à suivre…
Suzanne Vega, si prévisible et si surprenante
C’est curieux comme, à l’évocation du nom de Suzanne Vega, on pense immanquablement à son tube Luka. Un titre composé il y a tout juste trente ans et qui n’a pas encore pris sa première ride… Peut-être parce que la musique de la New-Yorkaise a toujours été hors du temps, éthérée et douée d’une simplicité magique. à suivre…
La chanson jazz selon le quartet Kafébleu
Les Fribourgeois de Kafébleu joueront – vendredi à Bulle – leurs versions jazzy de standards de la chanson, issues de leur premier album. Rencontre avec le bassiste Patrick Badoud.
par Christophe Dutoit
Sans doute n’avez-vous jamais entendu pareilles interprétations de Serge Gainsbourg: La Javanaise ou Ces petits riens tout en rondeurs suaves, avec une voix féminine des plus onctueuses et des arrangements jazzy savamment revisités. Et que dire de ce Fever, le classique chanté tant par Peggy Lee, Nina Simone qu’Elvis Presley, repris dans une version lancinante, où l’on imagine volontiers une atmosphère d’arrière-cave new-yorkaise. Sans parler d’A night in Tunisia, le standard de Dizzy Gillespie, interprété façon scat plus vraie que nature… à suivre…
Florent Marchet, l’art de la pop existentielle
Florent Marchet sort l’album français le plus surprenant de ce début d’année. Bambi Galaxy se présente comme une odyssée pop, entre science-fiction et réflexion existentielle. Entretien en attendant sa venue aux Francomanias.
par Eric Bulliard
S’il fallait une étiquette, on pourrait dire pop électro-spatiale décomplexée. Ou space opera rétro-futuriste. Après les chansons élégantes de Rio Baril (2007) ou de Courchevel (2010), Florent Marchet surprend avec Bambi Galaxy: cet album concept suit un personnage du futur à la recherche d’une place en société. Sa quête passe par les drogues (Que font les anges?), l’hédonisme hippie (Heliopolis), Raël (Space opera) ou un départ dans l’espace (Apollo 21). Un univers original que Florent Marchet déclinera sur scène, aux Francomanias de Bulle, le 29 mai. à suivre…
Posté le 5 février 2014 par
dans Chanson française, Francomanias, Musique, Présentation 2014
Déposer votre commentaire
The Afghan Whigs seize ans après
Souvent cités parmi les groupes les plus influents des années nonante, The Afghan Whigs sortiront leur nouvel album Do to the beast le 15 avril. Soit après seize ans de mutisme, durant lesquels le chanteur Greg Dulli a multiplié les projets, notamment avec Mark Lanegan (The Gutter Twins). à suivre…
Dum Dum Girls, des filles au pouvoir
Avec leur troisième album, Too true, ces quatre filles-là devraient enfin traverser l’océan et arroser de leur rock primesautier une Europe qui n’attend plus que ça. Revenons au fait: souvenez-vous de ces groupes de filles (mais non, pas les Bangles, idiot) qui ont secoué la planète rock sous l’appellation Riot grrrl: Joan Jett et ses Runaways dans les années septante, mais aussi L7 ou Babes in Toyland à l’âge du grunge… à suivre…
