D’ordinaire, à chaque sortie d’un nouvel album de Mogwai, tous les musiciens se pressent à l’écouter en boucle. Pour dénicher une énième originalité dans la musique des gars de Glasgow, parmi les chantres les plus influents du mouvement post-rock depuis le milieu des années nonante. D’ordinaire, chaque sortie d’un nouvel album de Mogwai passe presque inaperçue en dehors de la grande famille des musiciens, tant la musique des gars de Glasgow est étanche et peu propice aux oreilles formatées aux radios mainstream…

Les choses vont sans doute changer avec Rave tapes, le huitième album de Mogwai. Non pas que les Ecossais migrent sur les dancefloors – comme le titre le suggérerait – mais que ce disque est plus immédiat, plus abordable (c’est presque un gros mot) que les précédents. Pour les connaisseurs, il est aussi plus étrange et plus ténébreux (Remurdered, No medicine for regret), ce qui compensera à leurs yeux le manque d’inventivité qu’évoque une première écoute peu attentive.

par Christophe Dutoit

Mogwai
Rave tapes
Sub Pop

notre avis: 2/4