Anglo-saxon

Chelsea Hotel, le sommet du surréel

Un lieu, une œuvre (5). Haut lieu de la contre-culture américaine, l’hôtel Chelsea a servi de cour des miracles pour tout ce que la bohème comptait comme artistes à New York durant le XXe siècle.chelseaout

par Christophe Dutoit

«Le monde se sépare en deux: ceux qui pensent que l’hôtel Chelsea est le paradis sur terre. Et les autres», raconte un des commensaux* qui vit depuis des lustres dans ce mythique hôtel new-yorkais, situé au 222 ouest de la 23e rue, entre la 7e et la 8e avenue, en plein cœur du Manhattan. à suivre…

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Abbey Road, un salon des inventions

Un lieu, une œuvre (4). L’histoire des Beatles est intimement liée aux studios EMI situés sur Abbey Road, à Londres. Au point que les Fab Four donneront le nom de cette rue à leur ultime album.abbey

par Christophe Dutoit

Pour beaucoup, les Beatles se résument à Love me do, à la beatlemania entretenue par les journaux anglais, à quelques phrases choc («Nous sommes plus populaires que Jésus») ou au charisme trouble de ces «quatre garçons dans le vent» qui ont composé la bande-son des années soixante. à suivre…

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Mathieu Jaton, de l’ombre à la lumière

Depuis le décès de Claude Nobs en janvier, l’Attalensois Mathieu Jaton est le nouveau directeur du Montreux Jazz Festival. Rencontre quelques heures avant le concert de Prince.jaton

par Christophe Dutoit

«Pouvez-vous attendre encore quelques minutes, Mathieu Jaton discute avec le manager de Prince…» Samedi, sur le coup de 14 h, un vent de stress plane sur l’auditorium Stravinski. Le kid de Minneapolis est dans la maison pour trois jours et personne ne veut tenter de le contrarier sous aucun prétexte.

Alors que les coulisses du Montreux Jazz Festival bruissent d’un air de folie, le nouveau directeur tend une poignée de main ferme et s’installe sur un sofa. Il profite de cette demi-heure dans l’œil du cyclone pour évoquer cette 47e édition, la première sans son fondateur Claude Nobs, parti rejoindre Frank Zappa, Nina Simone et Miles Davis, qui l’attendaient sans doute pour taper le bœuf au paradis des musiciens. à suivre…

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Montreux Jazz Festival, amours saumâtres

princeCombien de temps encore durera l’histoire d’amour entre Prince et le public du Montreux Jazz Festival?

En 2007, le kid de Minneapolis donnait un concert d’anthologie, rassasiant ses fans avec une apparition surprise à 3 h du matin au Montreux Jazz Café. La légende raconte que le musicien finira au petit matin par jouer, tout seul, au piano du Palace. Un mois plus tard, rebelote à Londres, où Prince joue 21 soirs, à chaque fois devant 20000 personnes, sans jamais répéter le même concert.

Il n’en fallait pas tant pour que Claude Nobs réinvite le bonhomme en 2009. Pour deux concerts le même soir, pour chacun desquels les amoureux se sont empressés de prendre un billet. Malgré la douloureuse, le show en valait – paraît-il – la peine.

Jamais deux sans trois. En février 2013, un mois après le décès du fondateur, Montreux offre son Stravinski trois soirs à sa majesté. Samedi, le virtuose ne daigna pas emmancher sa guitare ni s’asseoir derrière son piano. Avec ses 20 musiciens, il s’est juste mué en maître de cérémonie digne de James Brown, rapportent des critiques plutôt saumâtres. Mieux encore. A la fin de la prestation, on annonce une after au Lab. Prix d’entrée: 100 francs.

Là, franchement, c’en est trop, on dépasse les bornes! Devant une salle à moitié pleine (ou moitié vide, c’est selon), les pigeons assistent à trois solos de trente secondes durant le concert de Larry Graham! Et le pire dans tout ça, c’est qu’on les y reprendra encore…

par Christophe Dutoit

Les trente secondes de solo de Prince durant le concert de Larry Graham et son Graham Central Station…

 

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«San Francisco», ou la maison accrochée à la mémoire

Un lieu, une œuvre (1). Cet été, La Gruyère propose de visiter quelques lieux qui ont abrité ou inspiré la création d’œuvres célèbres. Premier épisode avec une fameuse maison bleue, à San Francisco.

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Par Eric Bulliard

Pendant des décennies, quand on lui demandait où se trouve la maison bleue de sa chanson San Francisco, Maxime Le Forestier répondait: «Elle est adossée à la colline…» Pas par mauvaise volonté: il avait oublié. Les touristes la cherchaient du côté de Haight-Ashbury, où est né le mouvement hippie. Des guides la situaient à Lombard Street, la célèbre rue en lacets. Il a fallu la persévérance d’un jeune journaliste français pour la retrouver, en 2010, à Castro. Sauf que la maison était verte… à suivre…

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Beady Eye, en panne irrésolue

beAvec Definitely maybe, Oasis avait bouleversé toute une génération en 1994. Nous voici en 2013, toujours dans l’attente d’une galette à la hauteur du premier opus des deux frères Gallagher. à suivre…

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Naissance d’un classique: derrière les chefs-d’œuvre, la sueur et les doutes

Série d’été dans La Gruyère en 2012, les épisodes de Naissance d’un classique ont été compilés dans un livre, verni ce samedi soir.© Mélanie Rouiller

par Sophie Roulin

«Un chef-d’œuvre, qu’il soit signé Michel-Ange, Francis Ford Coppola, Victor Hugo ou Bruce Springsteen, est, comme le veut un vieil adage, plus une question de transpiration que d’inspiration.» C’est par ce constat qu’Eric Bulliard lançait en juillet dernier la série d’été des pages culturelles de La Gruyère. à suivre…

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Miles Kane l’imparable

KaneMiles Kane vient à peine de souffler ses 27 ans et de sortir son deuxième album solo intitulé Don’t forget who you are, qui fait de lui la nouvelle coqueluche de l’indie rock anglais. à suivre…

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Vampire Weekend, ambiance ouatée

vampireInnover, éviter les répétitions, rester dans la créativité à tout prix. Les objectifs de Vampire Weekend au moment de se lancer dans l’écriture de leur troisième album témoignaient d’une ambition certaine. A la première écoute, toutefois, la prise de risque semble très mesurée. Car, s’il n’est pas parfaitement dans la droite lignée de ses prédécesseurs, ce Modern vampires of the city ne ment pas. Ses auteurs sont d’emblée démasqués, avec leur pop molle, naïve et souriante, mais truffée de subtils artifices, tant rythmiques que mélodiques. à suivre…

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Bertrand Belin, la classe étrange

belinparcsIl y a eu deux premiers albums confidentiels, puis l’envoûtant Hypernuit, en 2010. De quoi créer un univers singulier, mystérieux. Avec Parcs, Bertrand Belin continue de creuser son sillon. Le Breton raffiné distille une poésie de plus en plus épurée, pose délicatement des mots à la fois si simples et si étranges. «Tu voulais revoir l’endroit / Le voilà / Devant toi / Tu voulais revoir / Ça / C’est là / Devant toi.» à suivre…

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Black Sabbath renoue avec ses démons

blacksabbathVendredi sort 13, le disque de la reformation tant attendue de Black Sabbath, avec le retour d’Ozzy Osbourne, son chanteur originel, complètement cramé, mais au charisme diablement efficace. Et alors? D’abord, la voix du papy du metal n’a pas pris une ride, du moins sur disque (c’était, paraît-il, plus discutable lors des premiers concerts donnés en Nouvelle-Zélande). Pour peu, on se croirait au début des années septante, lorsque le gars de Birmingham s’inventait «prince des ténèbres» et révolutionnait le metal naissant avec le guitariste gaucher Tony Iommi et le bassiste sataniste Geezer Butler. à suivre…

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Le CO2 au fil des saisons

L’Association CO2 présente sa dixième saison culturelle mercredi, en public. L’occasion de se plonger dans les souvenirs à travers quelques anecdotes de coulisses.

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par Eric Bulliard

Double sentiment, à l’heure de lancer la dixième saison culturelle de l’Association CO2, à La Tour-de-Trême: d’un côté, l’impression que la salle a été inaugurée hier. De l’autre, qu’elle est là depuis toujours, tant elle a su se rendre indispensable. à suivre…

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Alex Beaupain, de l’exigence dans la variété

Deux ans après Pourquoi battait mon cœur, Alex Beaupain revient avec Après moi le déluge. Un album épatant où il assume son penchant pour la variété, mais avec exigence. Rencontre.beaupaina

par Eric Bulliard

Une presse élogieuse, un Olympia pour lui tout seul, des télés prestigieuses: le printemps sourit à Alex Beaupain. Il faut dire que le Parisien a frappé un sacré coup avec Après moi le déluge: son quatrième album trouve un équilibre épatant entre la chanson à texte raffinée et l’évidence de la variété. à suivre…

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Queens of the Stone Age, sec et biscornu

queensAnnoncé depuis plusieurs mois, le nouvel album de Queens of the Stone Age sort ce lundi. En libre écoute sur iTunes depuis quelques jours, …Like clockwork rassemble tout ce que ses fans attendent depuis Era vulgaris (2007). à suivre…

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John Fogerty, une influence majeure

fogertyDe nos jours, plus personne ne se souvient de John Fogerty. Tout au plus, certains vieux quinquagénaires se rappelleront leurs premiers émois musicaux à l’écoute de Proud Mary (ça commence à vous revenir, n’est-ce pas?), Who’ll stop the rain ou Fortunate son. Des titres qui ont cartonné entre 1967 et 1972, lorsque Creedence Clearwater Revival rivalisait avec les Beatles, les Stones, les Beach Boys ou les Doors au sommet du rock mondial. à suivre…

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