Suzanne Vega, si prévisible et si surprenante

vegaC’est curieux comme, à l’évocation du nom de Suzanne Vega, on pense immanquablement à son tube Luka. Un titre composé il y a tout juste trente ans et qui n’a pas encore pris sa première ride… Peut-être parce que la musique de la New-Yorkaise a toujours été hors du temps, éthérée et douée d’une simplicité magique.

Qu’attendre alors aujourd’hui d’un nouvel album de cette jolie fée à la voix d’ange? Sorti lundi, Tales from the realm of the queen of Pentacles est pour ainsi dire à la fois si prévisible et si surprenant. Prévisible, car la dame ne se répartira plus jamais de ce timbre susurré si fragile, de cette façon si ingénue de raconter ses histoires macabres. Et surprenant, car Miss Vega y lorgne autant du côté des sonorités arabisantes (Don’t uncork what you can’t contain, où elle recycle d’ailleurs un sample de 50 Cent) que de celui du rock à guitare (le sublime I never wear white). Une belle manière d’entrer dans son monde, avant son concert du 15 février au Festival Antigel… 

par Christophe Dutoit

Suzanne Vega
Tales from the realm of the queen of Pentacles
Cooking Vinyl Limited.

notre avis: 2/4

 

 

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