Peter Peter, mélancolie vintage

peterRévélé outre-Atlantique en 2011 avec son premier album, le Québécois Peter Peter profite de son troublant deuxième disque pour débarquer en Europe. Adoubé par Les Inrocks, qui en ont fait une des révélations de ce début d’année. Troublant, parce qu’Une version améliorée de la tristesse a des atours familiers avec ses sonorités pop-électro vintage très à la mode, s’il n’y avait ce saxophone incongru. Et cette voix nonchalante, cette mélancolie lancinante, ces mots à la fois simples et souvent douloureux créent une atmosphère mystérieuse et singulière.

Plus convaincant dans la pop luxuriante et les rythmes hypnotiques des Chemins étoilés que dans la ballade dépouillée de Rien ne se perd, rien ne se crée, Peter Peter livre dix morceaux finement ciselés. Dont un instrumental largement dispensable (Barbès-Rochechouart). Au final, un drôle d’album, mélancolique, fragile et à la sincérité évidente.

par Eric Bulliard

Peter Peter
Une version améliorée de la tristesse
Sony Music

notre avis: 2/4

Posté le par admin dans Chanson française, Musique Déposer votre commentaire

Ajouter un commentaire