Rares sont les groupes suisses à tourner davantage aux Etats-Unis et en Europe que dans leur pays d’origine. Disco Doom fait partie de ces exceptions réjouissantes. Après trois EP et deux albums de mélopées dégingandées et bruitistes, le duo zurichois vient de publier Numerals, troisième album d’une discographie sans pareil. Pour l’occasion, Gabriele De Mario et Anita Rufer se sont à nouveau adjoint les services de Jim Roth, guitariste de Built to Spill, groupe avec lequel ils ont taillé la route à de nombreuses reprises.
Peut-être plus posé que les précédents opus, Numerals propose douze titres biscornus, construits autour d’architectures sonores répétitives et saturées. Aux côtés de chansons rock presque classiques, le groupe livre également une série de charmantes miniatures d’une centaine de secondes (Window ou Love 77). Sans parler du dernier morceau, Wanna go to Rockaway Beach, hommage pour le moins étonnant aux divins Ramones…
par Christophe Dutoit
Disco Doom
Numerals
Irascible
notre avis: 2/4