Oldelaf, l’humour en plus

oldelafVersion vache: il y a du Gotainer et du Bénabar dans ce drôle d’Oldelaf (Olivier Delafosse de son vrai nom). Version sympa: on y entend des échos de Nino Ferrer, pour l’intelligence, la mélancolie et l’écriture raffinée derrière la déconnade. Et Kleenex traite les marques un peu comme Marcel et Raymond du grand Nino traitait les prénoms. La critique du consumérisme en plus.

Au-delà des comparaisons (qu’il n’aime certainement pas, mais il les cherche un peu…), l’auteur de La tristitude confirme dans ce deuxième album son don d’observation du quotidien. Et son art de confronter l’humour à la mélancolie, comme dans l’accrocheur Ça changera rien ou Le dimanche après-midi et ses sorties en famille, toujours les mêmes. Réalisé par le très classieux Jean-Louis Piérot, Dimanche jongle ainsi avec des thèmes aussi légers que l’utilisation des digicodes et d’autres aussi graves que les femmes battues (Stockholm). Et partout Oldelaf se balade à l’aise, doux-amer et décalé.

Par Eric Bulliard

Oldelaf
Dimanche
Disques Office

Notre avis: ♥♥

Posté le par Eric dans Chanson française, Musique Déposer votre commentaire

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