Black Sabbath renoue avec ses démons

blacksabbathVendredi sort 13, le disque de la reformation tant attendue de Black Sabbath, avec le retour d’Ozzy Osbourne, son chanteur originel, complètement cramé, mais au charisme diablement efficace. Et alors? D’abord, la voix du papy du metal n’a pas pris une ride, du moins sur disque (c’était, paraît-il, plus discutable lors des premiers concerts donnés en Nouvelle-Zélande). Pour peu, on se croirait au début des années septante, lorsque le gars de Birmingham s’inventait «prince des ténèbres» et révolutionnait le metal naissant avec le guitariste gaucher Tony Iommi et le bassiste sataniste Geezer Butler. Quarante ans plus tard, le groupe originel (avec Brad Wilk, de Rage Against The Machine, à la batterie) renoue avec ses démons, à savoir des riffs ultramassifs, des atmosphères hypermalsaines, des textes au scalpel (God is dead?) et du metal mid-tempo que plus personne n’ose vraiment enregistrer aujourd’hui. Ce disque aurait sans doute fait un tabac en 1976…

par Christophe Dutoit

Black Sabbath
13
Universal

notre avis: ♥♥♥

Posté le par admin dans Anglo-saxon, Musique Déposer votre commentaire

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