Anglo-saxon

The Strokes, un disque surprise

strokesPersonne n’attendait véritablement un nouvel album des Strokes cette année. La surprise est d’autant plus grande pour les fans que le chanteur Julian Casablancas s’ingénie tout au long de Comedown machine à chanter avec un falsetto méconnaissable, que les riffs de guitares de l’époque Is this it? sont purement et simplement passés par la trappe. L’album commence avec Tap out, un titre échappé du disco ou de chutes d’un vieil album de A-ha. De quoi provoquer l’hilarité, puis l’agacement de la majorité des critiques, hautement dubitatifs face à ce disque qui ne ressemble pas aux précédents du groupe… à suivre…

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Retour triomphal de Crime & the City Solution

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Vingt-trois ans après son dernier disque (!), Crime & the City Solution vient de sortir American twilight, un retour aussi inespéré que triomphal. D’autant que le groupe de Simon Bonney a vu l’arrivée en son sein de pointures tels Alexander Hacke (Einstürzende Neubauten) ou David Eugene Edwards (16 Horsepower, Wovenhand)… Dès le grandiloquent Goddess, le groupe australien exilé à Detroit réussit son pari fou: retrouver la qualité d’écriture de ses années berlinoises (souvenez-vous de son apparition dans Les ailes du désir de Wim Wenders) avec un son des plus contemporains. à suivre…

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Les skatalites à Ebullition

skatalExceptionnellement, Ebullition ouvrira ses portes cet été, le 1er août plus exactement. Ce jour de fête nationale, les légendaires Skatalites – groupe jamaïquain contemporain de Bob Marley et Peter Tosh – se produiront à Bulle pour une soirée festive placée sous le signe du reggae, du ska et du rocksteady.

 

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Dave Grohl et ses potes font honneur à Sound City

soundcityAncien batteur de Nirvana, Dave Grohl consacre un magnifique documentaire au studio Sound City. Pour l’occasion, il a invité quelques amis pour recréer l’ambiance magique des lieux.

par Christophe Dutoit

Quel est le point commun entre ces disques majeurs de l’histoire de la musique: After the gold rush (Neil Young), Fleetwood Mac (titre éponyme), Southern accent (Tom Petty and the Heartbreakers), Nevermind (Nirvana), Rage against the machine (titre éponyme) ou Lullabies to paralyze (Queens of the stone age)? Réponse: les studios Sound City, un lieu mythique dans la banlieue de Los Angeles, aux abords d’une usine Budweiser, dont on craint les vapeurs éthyliques loin à la ronde.

Depuis 1969, cet endroit mal famé a vu naître la crème du rock’n’roll, comme le raconte Dave Grohl dans un intéressant documentaire intitulé Sound City – Real to reel. Avec beaucoup de tact, l’ancien batteur de Nirvana et actuel leader des Foo Fighters ne se contente pas d’exhumer des archives parfois dantesques (l’enregistrement «bourré de pains, mais très authentique» de Nevermind), mais il s’est fait un plaisir fou à rencontrer une bonne partie des acteurs qui ont fait de Sound City un mythe à part entière.

Dans la première partie du film, Dave Grohl s’attache à retracer les débuts du studio, au tournant des années septante, lorsque Neil Young s’y installe pour peaufiner After the gold rush, car il n’osait pas aller en ville sans un permis de conduire valable…

Surtout, le studio gagne ses premiers titres de noblesse avec Fleetwood Mac, qui y trouve l’écrin idéal à sa musique. En 1975, le groupe revient sur la terre des premiers enregistrements de Buckingham Nicks, le duo intégré alors à Fleetwood Mac qui cartonne aux Etats-Unis (hasard du calendrier, le groupe entame ces jours une tournée mondiale, avant la sortie d’un nouveau disque).

La fameuse console Neve
Lindsey Buckingham fut le premier musicien à enregistrer sur la fameuse console Neve, «un tank» selon Neil Young. Une des quatre seules tables de mixage du genre, un centre de contrôle digne d’une station spatiale, qui enregistre la musique sur des bandes analogiques, comme l’explique Rupert Neve, son géniteur fou, dans la scène la plus hilarante du film.

D’anecdotes croustillantes («personne ici ne nous engueulait si on allait pisser au coin du bâtiment») en moments clés de l’histoire de la musique (les 150 prises de Refugee, le tube de Tom Petty and the Heartbreakers), le documentaire déroule ses images d’époque et des interviews récentes, dans une apologie destinée avant tout aux nostalgiques.

Par chance, Dave Grohl ne s’est pas contenté de réaliser cet important travail de mémoire. En 2011, lorsque Sound City ferme définitivement ses portes, il rachète une bonne partie du matériel vintage (dont la console Neve, évidemment), qu’il installe dans son propre studio. Et comme l’homme n’est pas avare de musique, il convie ses potes à taper le bœuf.

Lorsque lesdits amis se nomment Paul McCartney, Stevie Nicks, Rick Springfield, Josh Homme ou Trent Reznor, la fine équipe ne se contente pas de reprendre des vieux standards.

Bien sûr, lorsque lesdits amis se nomment Paul McCartney, Stevie Nicks, Rick Springfield, Josh Homme (leader des Queens of the stone age) ou Trent Reznor (tête pensante de Nine Inch Nails), la fine équipe ne se contente pas de reprendre des vieux standards. Au contraire, les gars ont «simplement» enregistré onze chansons inédites, comme sorties de la cuisse de Jupiter.

En tête de liste sur la bande originale publiée en parallèle au DVD, Dave Grohl rejoint les Black Rebel Motorcycle Club pour Heaven and all, héritier de vingt-cinq ans de rock californien. Comme si de rien n’était, les perles s’enchaînent, avec notamment You can’t fix this, chanté par Stevie Nicks affûtée comme jamais.

Sans artifices ni poudre aux yeux, les musiciens mettent en commun leurs idées, leurs visions, en oubliant leur ego. Selon le casting, les titres penchent tour à tour vers le punk (Your wife is calling), avec le rigolo Lee Ving, adorable petit vieux radoteur qui fut jadis le chanteur de Fear, ou la ballade enivrante (Centipede), avec un Josh Homme hanté comme rarement.

McCartney, quelle jeunesse
Mais, tout cela ne serait que futilité si Paul McCartney (70 ans s’il vous plaît!) n’était parvenu à mettre son grain de sable dans la mécanique. Accompagné des trois rescapés de Nirvana, il balance Cut me some slack, un titre coup de poing qui fait écho, quarante-cinq ans plus tard, à l’indémodable Helter skelter. A l’aise comme une allumette un 1er Août, il met le feu au studio, face à une assistance hébétée devant tant de jeunesse d’esprit. Sans doute la scène la plus émouvante du film.

Comme si cela ne suffisait pas, Dave Grohl, Josh Homme et Trent Reznor (peut-on rêver mieux?) parachèvent le travail avec le titre le plus intéressant du disque, Mantra, lente mélopée sonique, que l’on ne rêverait que d’écouter en boucle.

Sound City, Real to reeldocumentaire de Dave Grohl, avec Tom Petty, Paul McCartney, Stevie Nicks, Rick Springfield, Josh Homme, Trent Reznor (entre autres), Sony Music 

 

 

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Le death metal gruérien de Calcined s’exporte en Ukraine!

Après avoir joué une semaine entre Lviv et Kiev, Calcined fait halte dans son antre bulloise d’Ebullition. Rencontre.

magnus

par Christophe Dutoit

Dans leur cave sous Atlantis Center, à Vuadens, une banderole de Slayer côtoie un drapeau de Motörhead. A droite, une guitare Dean – en hommage à Dimebag Darrell de Pantera – attend patiemment son heure. Le décor est posé.

Autour de la table basse, Magnus, Jéjé, Lionel et Piffeux trépignent d’impatience, comme des enfants à qui l’on a promis d’aller à la piscine cet après-midi. En effet, les membres de Calcined prendront un bain de foule, samedi à Ebullition, et ce après une récente tournée de sept dates en Ukraine.

En Ukraine? Tcheu c’t’équipe! «On a eu une proposition mi-janvier de la part de notre label, qui fête cette année ses vingt ans, raconte Simon, 25 ans et bassiste de son état. On n’a pas hésité une seconde!» Sur leurs vacances – «mais sans vraiment dire au patron la destination du voyage» – les quatre Fribourgeois s’envolent pour Lviv, comme on se jette d’une falaise de base-jump.
piffeux

Sur le tarmac, un bus 17 places les attend. Ça tombe bien! Les trois groupes à l’affiche et les organisateurs de la tournée entrent dans un road-movie qui durera sept jours, durant lesquels ils donneront sept concerts et avaleront force kilomètres (3500 en tout) et vodkas (par gourmandise pour les produits locaux).

«On a joué dans des clubs de bikers devant une cinquantaine de personnes. On a parfois atteint un niveau cathartique assez fort. C’était à la fois indicible et ineffable», expose Magnus, le chanteur de 27 ans.

Hagrid et Lennon
Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, imaginez Hagrid fin (le géant d’Harry Potter), avec les lunettes cerclées de John Lennon, la voix sourde et menaçante d’un ouragan lointain et le français d’un étudiant en musicologie et histoire de l’art (sic). Sur scène, le mélange détonne, dans tous les sens du terme.

«En général, on donne 7 à 8 concerts durant une année. Là, on en a joué autant en une semaine, se réjouit le groupe qui a gagné en assurance et en fluidité de soir en soir. Par exemple, nos sound-check ne duraient de dix minutes, alors qu’on peut parfois perdre une heure ici.»

En dehors de la route et des paysages monotones et lugubres de la plaine ukrainienne en mars, Calcined a «bien profité du moment. On ne s’est pas pris la tête. Mais, comme nous venions de Suisse (la patrie de Celtic Frost et Coroner, faut-il le rappeler), on a joué en tête d’affiche.»

Pas de quoi jouer les vedettes pour autant. «Là-bas, si tu ne parles pas la langue, on ne te sert pas de bières dans les bars. Au restaurant, les menus ne sont écrits qu’en cyrillique. On choisissait comme au loto», se marre Lionel, le batteur âgé de 25 ans.
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Un disque dans une année
«Après les concerts, on discutait avec les gens qui parlaient un peu anglais, souvent des universitaires. J’ai même causé avec un gars qui bosse pour une boîte de La Chaux-de-Fonds», se rappelle Jérémy, l’as de la six-cordes, âgé de 29 ans.

Après avoir plané sur leur nuage durant une semaine de rock’n’roll, les quatre membres de Calcined retrouveront Ebullition samedi, en première partie de Corpus Diavolis et Abgrund, avant de jouer encore à Marseille au début mai. Puis, le groupe regagnera son local, pour peaufiner un album qu’il compte enregistrer cette prochaine année, sans pression.

«Nous ne faisons pas cette musique pour plaire aux filles (quoique) ni pour jouer au Hallenstation. Nous restons authentiques à l’extrême», clame le groupe en chœur. Parole au musicologue: «Notre musique est faite d’antagonismes cryptiques, de masses informes, de cheminements dramatiques et d’arabesques très subjectives. Elle est très riche et difficile d’accès pour les auditeurs à l’extérieur du mouvement death.»

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Loin de la bouillabaisse parfois livrée tiède par certains groupes, Calcined cisèle ses textes au scalpel, même s’ils sonnent en anglais et de manière pas toujours évidente au décodage. Qu’importe! La masse sonore est surpuissante, la précision chirurgicale et l’atmosphère résolument ténébreuses, à l’image de Funeral passage ou Inner abyss, qui ont lessivé les dernières traces de cérumen dans l’oreille interne de votre serviteur.

Samedi, Calcined présentera sur scène son split, partagé avec les Polonais de Regicide Decease. Sorti en juillet 2012, il rend hommage à la mémoire de Chuck Schuldiner, leader de Death, mort en 2001 d’une tumeur au cerveau qu’il n’a pas pu opérer faute d’argent. Auparavant, le groupe avait commis un 4-titres, Thwarted, dans l’esprit old school qui guide le quatuor vers des abîmes de noirceur.

Bulle, Ebullition, samedi 13 avril, dès 21 h, avec Calcined, Abgrund et Corpus Diavolis. Infos: www.ebull.ch

 

 

 

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Depeche Mode, grand- messe synthétique

dmLe 7 juin prochain, Depeche Mode remplira le Stade de Suisse à Berne pour une grand-messe pop synthétique dont le trio anglais a le secret depuis plus de vingt-cinq ans. Afin de renouveler un brin son fond de commerce, le groupe vient de sortir Delta machine, treizième album d’une discographie sans fausse note, qui a initié le grand public tant à l’électro Bontempi (dans les années 1980) qu’à ses explorations sombres de l’âme humaine (les disques les plus récents). à suivre…

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Tom McRae en cd et en live

mcraeL’excellent songwriter anglais Tom McRae revient avec un sixième album studio, From the Lowlands. La sortie, qui fait suite à The alphabet of hurricanes (2010) est prévue pour le 15 avril. Tom McRae sera en concert au Bleu Lézard, à Lausanne, les 21 et 22 mai. à suivre…

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Rachid Taha, prophète d’un Orient désorienté

Ce vendredi sort Zoom,le neuvième album de Rachid Taha, toujours en déséquilibre entre ses racines arabes et des influences puisées au cœur de l’histoire du rock. Rencontre à Genève, autour d’un verre de vin.

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par Christophe Dutoit

Le rendez-vous était donné, mercredi en dix, dans la tour de la RTS à Genève. Devant le hall d’entrée, Rachid Taha tire avec frénésie sur la cigarette du condamné. «Non, impossible de fumer à l’intérieur, Monsieur», sanctionne le garde-chiourme maison qui sert de guide à l’invité du jour. «Alors, on peut avoir un coup de rouge pour l’interview?» demande le malicieux chanteur, coiffé d’un borsalino rayé, d’un élégant costard sombre (mais la cravate desserrée, pas question de ressembler à George Clooney quand même) et des pompes de loubard new-yorkais. Le truc est infaillible dans ce milieu-là. Si l’habit ne fait pas le moine, les santiags font à coup sûr le chanteur de rock… à suivre…

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BRMC, rebelles indomptés

brmcTel un Petit Poucet, Black Rebel Motorcycle Club sème des chansons cailloux qui finissent toujours par le ramener à sa case départ. Prenez Specter at the feast, le septième album des Californiens, à sortir vendredi: le trio a beau s’éloigner de ses racines shoegaze bruitiste et papillonner sur des comptines (certes magnifiques) comme Sometimes the light, son bassiste finit toujours par soubresauter sur des rythmes animaux, son guitariste finit toujours par dessiner des architectures sonores ultrasophistiquées et sa féline batteuse finit toujours par frapper comme une sourdingue. à suivre…

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Foxygen, une bouffée d’air psyché

foxygenLes fans de MGMT peuvent se réjouir. En attendant le troisième album des gars de Brooklyn, ils auront de quoi assouvir leurs appétits musicaux avec Foxygen, un duo qui n’a rien à envier à ses grands frères de la côte Est. Du moins, pas en matière de psychédélisme. Car ce combo californien a dans son bagage tous les ingrédients du rock psyché de la fin des sixties. Y compris certaines substances, semble-t-il… à suivre…

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Jimi Hendrix, retour en 1970

jimeLe 18 septembre 1970, Jimi Hendrix s’étouffe lamentablement dans ses barbituriques. A l’âge de 27 ans, le fougueux guitariste laisse une carrière aussi brève (quatre albums publiés) que frappée par le sceau du génie. à suivre…

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Iggy & the Stooges pas encore assagis

iggyL’âge ne semble décidément pas avoir prise sur Iggy Pop. Avec James Williamson, le guitariste mythique de l’époque Raw power, il signe un nouvel album furieusement enragé, intitulé Ready to die, à sortir le 30 avril. Disponible sur internet, le single Burn place déjà la barre très haut… à suivre…

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Tel un phénix, Bowie n’en finit pas de renaître

Depuis son accident cardiaque en 2004, David Bowie s’était retiré de la circulation. Certains le pensaient même gravement malade. Au contraire, il composait dans le plus secret The next day, sublime album qui sort cette semaine.

par Christophe Dutoit
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En près de cinquante ans de carrière, David Bowie n’a jamais cessé de brouil­ler les pistes, d’incarner des personnages improbables (Ziggy Stardust, The Thin White Duke, Aladdin Sane), de flirter d’un genre musical à l’autre (chanson, glam rock, soul, funk, électro, disco, techno…) et de renaître inlassablement de ses cendres à peine consumées. à suivre…

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Nine inch Nails revient

Trent-ReznorTrent Reznor l’a annoncé cette semaine: son groupe Nine Inch Nails sera à nouveau en concert dès cet été, quatre ans après sa tournée d’adieux, sous une forme «repensée». Seuls deux musiciens de l’ancienne formation reprennent du service, Alessandro Cortini et Ilan Rubin. www.nin.com. à suivre…

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Johnny Marr, dommage qu’il chante

marrDepuis que le Premier Ministre anglais, David Cameron, a récemment avoué son amour pour The Smiths (un crime de lèse-majesté pour le groupe de Morrissey qui chantait jadis The queen is dead), les teenagers de la perfide Albion redécouvrent ce mythe sabordé en 1987. à suivre…

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