Retour triomphal de Crime & the City Solution

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Vingt-trois ans après son dernier disque (!), Crime & the City Solution vient de sortir American twilight, un retour aussi inespéré que triomphal. D’autant que le groupe de Simon Bonney a vu l’arrivée en son sein de pointures tels Alexander Hacke (Einstürzende Neubauten) ou David Eugene Edwards (16 Horsepower, Wovenhand)… Dès le grandiloquent Goddess, le groupe australien exilé à Detroit réussit son pari fou: retrouver la qualité d’écriture de ses années berlinoises (souvenez-vous de son apparition dans Les ailes du désir de Wim Wenders) avec un son des plus contemporains.

En huit titres serrés comme un ristretto, Crime & the City Solution renoue avec ses fantômes, ce rock gothique et majestueux qui a jadis fait les beaux jours de son alter ego, Nick Cave. Avec des chansons aussi parfaites que Domina ou American twilight, le groupe signe un disque envoûtant, qui donne l’envie de se replonger à corps perdu dans ses premiers opus.

par Christophe Dutoit

Crime & the City Solution
American Twilight
Mute

notre avis: ♥♥♥♥

 

 

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