Le 18 septembre 1970, Jimi Hendrix s’étouffe lamentablement dans ses barbituriques. A l’âge de 27 ans, le fougueux guitariste laisse une carrière aussi brève (quatre albums publiés) que frappée par le sceau du génie.Depuis quarante ans, la quasi-totalité de ses enregistrements ont été exhumés, au mieux pour fabriquer des albums posthumes inégaux, au pire pour forcer le mélomane à se casser les oreilles sur des bandes pirates à la sonorité casserole. Les ayants droit d’Hendrix n’en finissent donc pas de se sucrer en publiant d’obscurs soi-disant chefs-d’œuvre, plus proches d’un ramassis de chutes de studio qu’à la perle miraculée tant escomptée.
Bref. Jimi Hendrix n’aurait sans doute jamais voulu qu’on écoute ainsi les douze «inédits» de People, hell and angels. Le nostalgique raffolera néanmoins de la version sauvage de Hear my train a comin’, du groove bestial d’Inside out ou de ce Let me move you, chanté par Lonnie Youngblood…
par Christophe Dutoit
Jimi Hendrix
People, hell and angels
Sony
notre avis: –