Johnny Marr, dommage qu’il chante

marrDepuis que le Premier Ministre anglais, David Cameron, a récemment avoué son amour pour The Smiths (un crime de lèse-majesté pour le groupe de Morrissey qui chantait jadis The queen is dead), les teenagers de la perfide Albion redécouvrent ce mythe sabordé en 1987. Tiens, tiens. Vingt-six ans plus tard, Johnny Marr – guitariste adulé des Smiths – sort cette semaine son premier album solo, The Messenger, après avoir erré comme une âme en peine au sein d’une myriade de groupes dont il fut l’influence majeure.
Dès la première écoute, deux constats: d’abord, Johnny Marr reste l’un des plus brillants guitaristes actuels, capable de transcender n’importe quelle mélodie avec ses arpèges éthérées et de revisiter en douze titres toute l’histoire de la brit-pop. Malheureusement, le bientôt quinquagénaire n’a pas le même talent de chanteur, malgré la peine qu’il se donne. Bref, The Messenger aurait été un très grand disque, s’il avait été chanté par… Morrissey.

par Christiophe Dutoit

Johnny Marr, The Messenger, Warner

notre avis: ♥♥

Posté le par Eric dans Anglo-saxon, Musique Déposer votre commentaire

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