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Cesária Evora, hommage à mère tendresse

cesariaUn peu plus d’un an après sa disparition, Cesária Evora revit au travers non pas d’un best of, comme il est de coutume de sortir à titre posthume, mais de treize titres originaux. Dont Sentimento, dans sa première version non publiée et enregistrée il y a dix ans. Ou encore un boléro chanté en espagnol, Dos palavras, écrit en 1962. Sans oublier le très beau Mãe carinhosa, «Mère tendresse» en français. à suivre…

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L’amoureux de l’auto qui se balade à vélo

Andrew Mc Geachy, designer en automobile de La Rogivue, présente à la Galerie Osmoz une série de toiles qui raviront les amateurs de mécaniques, mais pas seulement…

par Mélanie Rouiller

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Andrew Mc Geachy passionné de dessin et de belles mécaniques exerce le métier rare de designer en automobile indépendant. Cet amoureux de la voiture se balade à vélo, afin de dénicher les paysages qu’il expose actuellement à la galerie Osmoz, à Bulle. Des vues du lac Léman, de la Veveyse et, bien entendu, des véhicules anciens, circulant en trombe dans un col ou à l’arrêt d’un pit stop. à suivre…

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Viviane Fontaine, son chemin entre les fibres du papier

Dès ce week-end, le Vide-poches à Marsens retrace le parcours de l’artiste papier Viviane Fontaine en 95 œuvres.

par Yann Guerchanik

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A travers le plexiglas, trois petites pièces en chiffon blanc se livrent aux regards. En se rapprochant, on aperçoit de fines broderies raccommodées. Les œuvres n’ont pas pris une ride depuis 1976. On dit le papier fragile… la preuve du contraire. Viviane Fontaine y puise force et inspiration. L’artiste avait présenté ces trois créations pour son travail de diplôme aux Beaux-Arts de Genève. Il s’en est suivi des centaines d’autres. Les années ont passé. Le lac Léman a laissé sa place au lac de la Gruyère. Mais Viviane Fontaine n’a jamais abandonné le papier.

Dès ce week-end et jusqu’au 24 mars, l’artiste expose 95 œuvres au Vide-poches. Des premières créations aux dernières nouveautés, c’est le parcours d’une vie que les visiteurs pourront découvrir à la galerie de Marsens. A commencer par ces compositions blanches et vierges de tout dessin. «J’ai mis du temps à pouvoir dessiner sur les papiers que je fais, confie l’artiste. C’est une matière tellement présente…»

Un comble pour celle qui, durant ses études, voulait tout savoir des techniques du dessin académique. A force d’être en contact avec le papier, le support finit par l’interpeller. Jusqu’à devenir œuvre à part entière. «J’ai commencé à bricoler mon papier avec un mixer et du chiffon», se souvient Viviane Fontaine. Elle adresse des regards tendres et confiants à ses créations d’autrefois.

«C’est comme si le temps s’était suspendu. Je me retrouve complètement. Je me souviens du lieu, du moment et de l’état d’esprit dans lequel j’étais en les faisant.» Ces œuvres laissent entendre des refrains. La couture et le fil apparaissent comme autant de leitmotiv. Mais la variété demeure le fer de lance. A bientôt 60 ans, Viviane Fontaine se sent libre dans son expression. Elle crée des choses différentes sans poids à soulever ni compte à rendre. «Je peux faire du rouge très fort et ensuite du blanc, ou même du transparent.» Il fut un temps où ses dissonances lui étaient reprochées. «Certains ne comprenaient pas. Ils avaient l’impression que l’exposition était le fruit de plusieurs artistes.»

Papier de tous les possibles
Omniprésent, le papier n’a pourtant jamais cessé d’apporter une cohérence à l’ensemble. «Mais il y a tellement de possibilités de le travailler… Et puis, moi-même, je sens que j’ai plusieurs facettes.» La galeriste Marianna Gawrysiak a donné carte blanche à l’artiste pour qu’aucun de ses visages ne reste dans l’ombre. En découvrant ces dizaines d’œuvres, on s’émerveille devant la finesse des papiers de tilleul, de mûrier ou de tremble.

J’aime la différence entre le papier occidental qui se fabrique en accumulant de la matière sur le tamis et le papier japon qui se fait en rejetant les fibres.

Les fibres s’entremêlent dans des compositions picturales, les plantes ont été transformées pour confectionner des œuvres sculpturales. Le papier prend des allures folles. Etendu, ramassé, empilé, enchevêtré. Il donne forme à des papillons prêts à s’envoler, à des kimonos qui auraient fait le bonheur des empereurs. Les mains de l’artiste façonnent des bols comme elles confectionnent des habits.

Viviane Fontaine mélange volontiers les matières à la recherche de réactions lumineuses. Le jeu des transparences est un territoire privilégié de l’artiste. Elle cède parfois à l’envie de «raconter deux ou trois choses» sur ses papiers. «C’est tout de même le support de l’écriture.» Les lettres trouvent alors leur place dans la composition. Elles signifient sans être lisibles pour autant.

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De façon étonnante, ses œuvres ont parfois fait écho aux événements de sa vie. Le passage du blanc à la couleur, à la fin des années 1980, a coïncidé avec la mort de son père. «Je me suis aussi rendu compte après coup que j’avais créé un vêtement de papier chaque fois que ma vie avait pris une nouvelle trajectoire.»

Le maître japonais
Le papier japon se retrouve dans de nombreuses créations. «J’aime la différence entre le papier occidental qui se fabrique en accumulant de la matière sur le tamis et le papier japon qui se fait en rejetant les fibres.» Celle qui a longtemps enseigné dans les cycles d’orientation gruériens se réjouit de rejoindre bientôt son maître au Japon. Pour apprendre à percer d’autres mystères qui se cachent entre les fibres du papier.

Marsens, galerie du Vide-poches. Vernissage 22 février dès 18 h. Jusqu’au 24 mars. Ouvert mercredi, jeudi, samedi, dimanche, de 13 h à 17 h

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Nick Cave, crooner des ténèbres de l’âme

nickaAprès cinq ans d’éclipse, Nick Cave reforme ses Bad Seeds sous un jour nouveau. Les guitares en sourdine, il ne délaisse néanmoins pas les climats fiévreux et angoissés qui ont fondé sa musique depuis trente ans.

Christophe Dutoit

En 1987, les anges Cassiel et Damiel (magnifique Bruno Ganz) assistent au concert survolté de Nick Cave dans Les ailes du désir, le film mythique de Wim Wenders. Dans un Berlin encore emmuré, le grand public découvre la musique de cet étrange corbeau underground au physique malingre, à la coiffe ébouriffée et au magnétisme irrésistible. à suivre…

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Saez repousse Miami au 18 mars

saezmiamiD’abord annoncé pour décembre, puis février, le nouvel album de Saez est désormais prévu pour le 18 mars, cinq mois après l’excellent Messina. La pochette a été dévoilée cette semaine sur son site officiel, tout comme Miami, la chanson qui donne son titre à l’album.

www.saez.mu.

 

 

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Local Natives, cafard californien

localLe phénomène est trop fréquent pour ne pas croire à une malédiction… Pourquoi tant de groupes réussissant un premier album sublime se cassent-ils les dents sur leur second? La question mériterait d’être posée aux Local Natives. Leur récent Hummingbird souffre de la comparaison avec son prédécesseur, Gorilla manor (2009). Le verdict peut sembler sévère pour ces Californiens à l’inventivité fertile. Mais on soupçonne un net déficit de plaisir créatif par rapport à l’énergie dégagée sur la galette précédente. à suivre…

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Les tribulations potagères de Bonnerave

Avec son patronyme potager, Jocelyn Bonnerave était sans doute prédestiné à écrire quelque fable fourragère. C’est ce qu’il a fait dans son deuxième ouvrage, en contant les tribulations d’un homme qui se métamorphose en bambou.

par Marc Luthybonnerave

La douleur se conjugue à la surprise lorsque A., jardinier dans une bambouseraie ariégeoise, constate qu’un brin de bambou émerge de son fondement. Il ne s’agit pas d’une écharde qui se serait fichée par inadvertance dans cet endroit incongru, mais bien d’une pousse de Phyllostachis aurea qui croît de son coccyx. à suivre…

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Albin de la Simone, humain équilibre

albinCe disque est un exercice d’équilibriste. Entre la voix douce, la légèreté des arrangements (des guitares, un piano, quel­ques cordes) et les sujets sérieux, voire graves: la mort d’un proche, l’envie de fuir, la séparation, la paternité (Mes épaules)à suivre…

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Dans la tête du président

DewarratAu début, on peine à se laisser emporter. A croire en ce monologue intérieur du président des Etats-Unis. En raison, peut-être, d’une langue qui semble bien sage pour suivre les pensées d’un homme. Mais c’est aussi cette langue, qui, peu à peu, envoûte, avant, dans la deuxième partie, de se durcir: Zones de quiétude, nouveau roman de la Châteloise Marie-Claire Dewarrat, est au final beaucoup moins anodin qu’il pouvait paraître. à suivre…

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Higelin en avril

Jacques-HigelinLe titre n’est pas encore connu, mais la date se précise: trois ans après Coup de foudre, Jacques Higelin devrait sortir le 1er avril son nouvel album (Sony Music), que sa fille Izïa, également chanteuse, vient de qualifier de «tout simplement magnifique». Sa tournée passera par les Francomanias de Bulle, le 7 mai.

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Idir, kabyle de partout

idir-neveo-album_JDM_194239Rare et discret, il explique volontiers: «Je ne parle pas quand je n’ai rien à dire.» Avec Neveo, Idir sort son sixième album en près de quarante ans. Ce qui n’empêche pas ce géologue de formation, né en 1949 dans un village de Kabylie, d’être suivi par un public fidèle, depuis le tube A viva Inouva (1976). à suivre…

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Fabien Nury / Pierre Alary, agent multiple

silas1Fabien Nury aime raconter les guerres, ou plutôt leurs coulisses, les petits trafics à l’arrière, les luttes d’influence… Après l’excellent Il était une fois en France, le scénariste s’inspire de la Grande Guerre pour créer Silas Corey, un récit mis en image par le pinceau souple et élégant de Pierre Alary. à suivre…

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Guy Goffette, roman d’un poète

geronimo-a-mal-au-dosSimon, le narrateur, se retrouve dans la maison familiale, quittée il y a bien longtemps. Veillée funèbre autour de son père, souvenirs en pagaille. Ceux d’une enfance à la campagne, des gifles, des incompréhensions. «Il parlait peu, il parlait bref, sa parole était d’acier, son silence de plomb.» à suivre…

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Grant Morrison, le scénariste qui se plaît à manipuler les désordres

LE SCÉNARISTE QUI SE PLAÎT À MANIPULER LES DÉSORDRES

Depuis presque trente ans, l’Ecossais Grant Morrison marque la BD américaine de ses récits alam­biqués et contestataires. Des œuvres à redécouvrir aujourd’hui en français.

Par Romain Meyer

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Grant Morrison est un scénariste paradoxal: peu connu de ce côté de l’Atlantique hormis des amateurs de comics, il est une star dans les pays anglo-saxons – au point qu’une convention de Las Vegas lui a été dédiée l’an passé, et qu’il a été nommé par sa Majesté membre de l’ordre de l’Empire britannique, pour services rendus au cinéma et aux lettres… Un comble pour un Ecossais adepte de la contre-culture.

Paradoxal parce que s’il a écrit des pièces de théâtre et des nouvelles, il a choisi principalement comme moyen d’expression la BD et les superhéros pour affirmer son écriture particulière et des thèmes plutôt étrangers au genre: ambiguïté entre bien et mal, rébellion face au statu quo, mélange entre réalité et fiction, non-sens ou défense de la cause animale.

Arrivé aux Etats-Unis dans les valises du grand auteur anglais Alan Moore (Watchmen, V pour Vendetta), Grant Morrison s’est montré digne de son maître, à la fois son successeur et premier rival. La guerre d’ego – surdimensionnés – que se livrent les deux créateurs dure d’ailleurs depuis les années 1980. Entre-temps, le scénariste écossais est devenu un pilier de l’éditeur américain DC. Un créateur incontournable qu’Urban Comics met en avant en proposant en français plusieurs de ses titres emblématiques.

La «méthode» Morrison

La force de Morrison vient de sa capacité d’adaptation, que ce soit en écrivant ses propres héros ou en reprenant des personnages iconiques. Il s’est affirmé sur deux séries mineures qu’il a transformées en phénomène éditorial: Doom Patrol et Animal Man, des titres qui devraient bientôt être édités ici. Puis vinrent les licences à succès, X-Men chez l’éditeur Marvel, Superman chez DC. Et Batman, qui est l’objet aujourd’hui d’une publication en huit parties dont le tome IV vient de sortir.

Grant Morrison est un fan des comics des années 1950. Le temps de l’innocence créatrice, sans contingence de réalité.

Ce gros ouvrage est un conde­nsé de la «méthode» Morrison. Roi de l’ellipse, dont il peut abuser, mais aussi de la superposition d’histoires, l’Ecossais possède la réputation d’un auteur hermétique. Mais c’est d’abord un fan, un amateur des comics des années 1950, le temps de l’innocence créatrice, sans contingence de réalité.

L’art de la construction

La première partie du tome voit le Chevalier noir aux prises avec des tortionnaires d’une autre dimension, un prétexte pour voir défiler son existence. En 50 pages, Morrison rend donc hommage à plus de soixante ans de continuité, avec fluidité, sans tomber dans le catalogue. Un jeu de piste malin et un tour de force. Cet ouvrage constitue un must pour les amateurs, mais il risque de laisser pantois tout néophyte. Heureusement, l’éditeur a établi la liste des références utilisées. La dernière partie de l’ouvrage réunit des récits sélectionnés et présentés par Morrison, qui lui ont servi de sources d’inspiration.

Si ce Batman montre à quel point l’Ecossais réussit à s’approprier des personnages emblématiques, il n’est pas en reste avec ses propres créations, à témoin Flex Mentallo. Cet ouvrage à niveaux multiples nécessite d’être parcouru plusieurs fois pour tenter d’en appréhender la cons­truction quasi surréaliste, en équilibre entre les univers: celui de Flex, super-héros de papier dont le créateur est mourant. Auquel on peut rajouter celui du lecteur. Le personnage principal, issu des vieilles publicités pour bodybuilding, recherche l’un de ses vieux comparses, le «Fait». Soit la réalité… Le tout magnifié par le trait dynamique de Frank Quitely.

Dernières recommandations pour deux ouvrages sortis en 2012: Nou3, toujours avec Frank Quitely, l’histoire de trois animaux de compagnie transformés par un laboratoire en des machines de guerre.

Et enfin Joe l’aventure intérieure, avec Sean Murphy, le récit d’un adolescent frappé par une crise d’hypoglycémie. Une odyssée qui oscille entre halluci­nation et réel, l’une répondant à l’autre. Un mélange de genres comme seul Grant Morrison sait les faire. Une signature. En attendant le retour des Invisibles, sa création pop de référence.

Grant Morrison présente Batman, tome IV, Le dossier noir

Urban Comics

Grant Morrison et Frank Quitely,

Flex Mentallo, Urban Comics

Notre avis: ♥♥♥

BD Flex 3

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Day-Lewis grand comme Lincoln

LincolnOublions Cheval de guerre, mais n’oublions pas que Steven Spielberg est capable du meilleur, d’Indiana Jones à Minority report, en passant par Il faut sauver le soldat Ryan. Un réalisateur capable de vous faire tendre la joue avec E.T. l’extraterrestre pour mieux vous en coller une avec Les dents de la mer ou La guerre des mondes. à suivre…

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