Exposition

Hans Fries, l’étonnant destin d’une sainte Famille

On le croyait perdu, voire détruit: plus d’un siècle après sa dernière exposition, un tableau de Hans Fries a été retrouvé et prêté pour deux ans au Musée d’art et d’histoire.

par Eric Bulliard

Ses dimensions ne paient pas de mine. Moins d’une page A4. Mais quelques secondes suffisent pour se rendre compte de sa «finesse époustouflante», souligne Verena Villiger Steinauer, directrice du Musée d’art et d’histoire de Fribourg. Peinte par Hans Fries vers 1505, La vierge à l’enfant avec saint Joseph a trouvé place au MAHF pour deux ans: ce chef-d’œuvre disparu depuis plus d’un siècle ans est prêté par ses propriétaires, des collectionneurs madrilènes. à suivre…

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Depuis leur arrivée en 1634, les ursulines ont tout conservé exposition

Les sœurs de Sainte-Ursule ouvrent au public une partie de leur patrimoine historique et culturel.

par Dominique Meylan
 

L’exposition ne remplit qu’une pièce. Il faut dire qu’elle met en avant une petite part du riche patrimoine des sœurs de Sainte-Ursule. Le reste dort dans les archives. Depuis leur arrivée à Fribourg en 1634, ces religieuses ont conservé chaque document. Elles ont accumulé différents objets en lien avec leurs activités et leurs croyances. à suivre…

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La vie au vol selon Alphonse Derungs

Les fonds photographiques du Musée gruérien se sont enrichis, en 2010, des images d’Alphonse Derungs, dentiste bullois et amateur éclairé. Une exposition lève le voile sur l’œil de cet humaniste.
 

par Christophe Dutoit

«Facétieux, humaniste, un peu farceur, très à l’aise avec ses modèles, catholique conservateur, photographe amateur, mais éclairé et inspiré…» En quelques adjectifs, le portrait d’Alphonse Derungs (1910-1961) est esquissé par Christophe Mauron, conservateur du Musée gruérien, qui expose dès samedi une sélection de ses photographies, données en 2010 à l’institution bulloise. à suivre…

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Métal et acryl en osmose à la galerie Osmoz

La galerie Osmoz expose, jusqu’au 11 novembre, les créations métalliques de Y’a q’A et les paysages miniatures de Bernard Devaud.

par Christophe Dutoit

Très actif dans son Moulin de Chavannes-sous-Orsonnens, le sculpteur Y’a q’A se plaît à montrer des créations hors les murs. Après avoir installé une poya-luminaire à La Distillerie la semaine passée, il expose ses objets du quotidien à la galerie Osmoz, à Bulle, jusqu’au 11 novembre. à suivre…

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La Distillerie expose neuf allégories de la Gruyère

Jusqu’au 28 octobre, La Distillerie expose les travaux de neuf artistes autour du thème Made in Gruyère.

par Christophe Dutoit

D’abord le souvenir d’une émotion profonde. En septembre 2004, le château de Gruyères offrait à Antonio Bruni la seule exposition d’envergure de sa carrière. Agé de 57 ans, le peintre mi-tessinois mi-tsigane, gîtant sur un alpage en face de La Valsainte, étalait l’effervescence de sa palette: des poyas tournoyaient de mille couleurs, des réminiscences surréelles de son passé de garde-génisses télescopaient ses souvenirs de baroudeur en Inde, des collages iconoclastes faisaient se rencontrer un armailli et une bimbo au milieu des prairies. à suivre…

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Espace Tinguely, l’art se fait rebelle

Une nouvelle exposition met en valeur la facette révoltée de Tinguely, Niki de Saint Phalle et de leurs proches.

par Eric bulliard

Après la nature et l’eau en 2011, l’Espace Tinguely-Niki de Saint Phalle présentait mardi sa nouvelle exposition, visible un an. Intitulée Artistes en rébellion, elle vise à rappeler la dimension de révolte de ces deux artistes et de leurs proches.

«Les œuvres de Niki de Saint Phalle ont une image positive, colorée, bon enfant, rappelle Caroline Schuster Cordone, directrice adjointe du Musée d’art et d’histoire. Alors qu’il y a souvent un fond douloureux.» De même chez Tinguely, où, derrière l’aspect ludique de ses machines, pointe une révolte qui a notamment culminé dans son Hommage à New York, la célèbre sculpture qui s’est autodétruite au Moma, en 1960. «C’était du jamais vu et beaucoup d’artistes en ont été marqués.»

A cette occasion, Tinguely rencontrait Richard Stankiewicz (1922-1983), dont est exposée une œuvre de 1963. Elle témoigne de leur influence réciproque: Tinguely adopte la ferraille et Stankiewicz se tourne vers l’abstraction.

«A bas la charité!»
A la galerie inférieure se succèdent six œuvres sur papier de Niki de Saint Phalle, qui reflètent son engagement contre le sida, pour le droit à l’avortement, contre la prolifération des armes… Montré pour la première fois, un imposant tableau de Ben, A bas la charité, oppose une société blanche bien-pensante au peuple opprimé, noir, le poing levé. «La charité asservit les peuples, la lutte les libère», lit-on notamment. Cette section propose en outre une Poubelle d’Arman ainsi que des œuvres de Giovanni Battista Podesta et de Daniel Spoerri qui poussent à s’interroger sur la société de consommation. Et un magnifique masque d’Eva Aeppli, où se côtoient la mort et le sourire. En face, des télévisions de Rico Weber dénoncent l’isolement de l’individu.

Céder cette construction illégale et pousser l’Etat à investir pour son entretien ressemblent en effet à un ultime pied de nez.

La galerie supérieure présente une série de dessins de Tinguely sur le thème des retables. Qui est à la fois «dialogue avec la tradition et provocation face à son passé catholique», selon Caroline Schuster Cordone.

Le Cyclop à l’Etat
L’un des temps forts se trouve dans la série de photos inédites, sorties des archives que Rico Weber a léguées au MAHF. On y voit Tinguely et Niki de Saint Phalle au travail, entourés de leurs collaborateurs (Seppi Imhof, Bernard Luginbühl…). Les voici sur le chantier du Cyclop, cette folie dressée dans la forêt de Fontainebleau, sur celui du Crocrodrome (pour l’inauguration du Centre Pompidou) ou encore du Rêve de l’oiseau, réalisé dans le Var.

Dans une vitrine, des documents rappellent l’inauguration du Cyclop, en 1994, par François Mitterrand. L’œuvre, inachevée à la mort de Tinguely, a été léguée à l’Etat français en 1987. Un «cadeau empoisonné», commente Caroline Schuster Cordone. Céder cette construction illégale et pousser l’Etat à investir pour son entretien ressemblent en effet à un ultime pied de nez. Un vrai geste de rebelle.

Donation de Freiburghaus
Le Musée d’art et d’histoire vient de recevoir trois œuvres de Res Freiburghaus, offertes par la fondation qui porte le nom du sculpteur, décédé en 2006. Datée de 1982, l’imposante Chaîne grandissante (près de deux tonnes de molasse) est représentative de son art, avec ce travail subtil sur la matière, ce mélange de réalisme et d’onirisme, la puissante chaîne se transformant en sensuelle chevelure. L’œuvre, comme cette étonnante pierre sculptée affaissée contre le mur, se trouve dans un jardin pas encore ouvert au public. La troisième, offrant un troublant contraste entre le lisse et le rugueux, a pris place dans l’exposition permanente. EB

Fribourg, Espace Jean Tinguely – Niki de Saint Phalle, du mercredi au dimanche, de 11 h à 18 h. Jeudi jusqu’à 20 h. www.mahf.ch

 

 

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Salzani, l’équilibrartiste

Peintre et sculpteur établi à Riaz, Flaviano Salzani expose jusqu’au 23 septembre à la galerie de La Schürra, à Pierrafortscha. A 55 ans, l’artiste prend le prétexte du cirque pour livrer sa vision d’un monde où se mêlent naïveté et onirisme. à suivre…

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