Critiques 2014

Emilie Simon, joli brin d’audace

francosimonEmilie Simon. Magnifique dans sa robe rose, Emilie Simon a enfin donné aux Francomanias le concert que beaucoup attendaient. Avec sa voix cristalline, son bras biomécanique en hommage à HR Giger et son groupe ultraefficace, la jolie Montpelliéraine a ravi. Du moins lorsqu’elle a interprété ses titres les plus emblématiques, comme cette transcendantale version de Fleur de saison («Dès les premières lueurs, je sombre») ou cette reprise incroyablement osée d’I wanna be your dog (Iggy Pop). A côté, ses deux derniers albums semblent bien pâlots.

 

 

 

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La folie grandiloquente de Kadebostany

francokadebostanyKadebostany. Trois bémols à la perfection: hier soir à Espace Gruyère, ce n’était ni assez fort, ni assez nuit, ni assez tard pour que la prestation de Kadebostany entre dans la légende. Cela dit, quel bien ça fait d’entendre un groupe à ce point en symbiose avec son concept: une pop musique électronique à l’anglaise, teintée de fanfare balkanique, de pointes de rap et de rock underground. Tout concorde: la voix et la fougue de la chanteuse Amina, la folie grandiloquente de Monsieur Kadebostan, la rugosité du guitariste, le groove de la section de cuivres. Bref, tout était parfait, sauf…

 

 

 

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Les Hay Babies, chaleureuses comme du country-folk

francobabiesLes Hay Babies. Trois jeunes filles acadiennes (et non pas québécoises), trois voix, trois instruments (guitare, banjo et ukulélé) et une ambiance du tonnerre. Les Hay Babies ont réussi leur coup, avec leur country-folk chaleureux, très bien en place. On n’est pas sûr d’avoir tout compris (il était question à un moment de «magasiner un char»), mais on a passé un très chouette moment.

 

 

 

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Stéphane Blok, intime dans le brouhaha

francoblokStéphane Blok. D’accord, la petite scène a fait ses preuves pour les concerts festifs. C’était plus délicat pour Stéphane Blok, qui a installé avec aplomb un climat sombre, poétique et magnifique. Entouré de Denis Corboz au bugle et d’Aurélien Chouzenoux aux machines, il a posé ses mots (chantés ou parlés-chantés) dans un climat envoûtant qui aurait mérité de meilleures conditions d’écoute. Même si le brouhaha ambiant pouvait finalement coller à sa description de nos vies urbaines…

 

 

 

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Amélie Daniel, sucré tendance banal

francodanielAmélie Daniel. Elle a de la fraîcheur, une évidente sincérité et applique consciencieusement les recettes éprouvées, en cherchant à faire chanter et taper dans les mains un public qui ne la connaît guère. Pas facile. Et pas de quoi faire oublier que, de sa voix aérienne, Amélie Daniel chante une pop variété banale et bien naïve.

 

 

 

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Le Petit Journal des Francomanias N°5 est en ligne

PJFsamediTélécharger ci-dessous le N°5 du Petit Journal des Francomanias: bilan de cette 14e édition, les critiques de vendredi, la chronique «Sus aux vains tubes», le bénévole du jour (Anouchka) et les incontournables brèves des Francos…

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Ne pas confondre poésie et francophonie (6)

tubeokC’était un petit festival qui se nommait «Cinq nuits sans voir la terre» et qui se déroulait sur un vieux bateau amarré du côté du jardin anglais, à Genève. Cette année-là, une soirée thématique était consacrée à Amsterdam et à Jacques Brel. Des groupes en live se démenaient au sous-sol et, à l’étage, on projetait des concerts du maître en noir et blanc. à suivre…

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Le Lego manquant (5)

tubeokC’est une chanson monument, la rencontre de deux monstres, Bashung l’insoumi, Manset l’indomptable. L’interprète flamboyant et l’auteur taciturne, l’homme qui s’est usé le foie à écumer les scènes, et celui qui refuse depuis toujours de chanter en public. à suivre…

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Francomanias: sur les pas de Mik, dans l’univers à part des coulisses

Pour que le festival tourne, tout un monde s’agite dans l’ombre. Reportage avec Mik Clavet, stage manager, chef d’une équipe aussi indispensable que discrète, qui décharge des camions, installe du matériel, décharge des camions…

francomika
Par Eric Bulliard
Gueule de rocker, poignée de main de boxeur, accent de Robert Charlebois: Mik Clavet, stage manager. Ou «stage man», ou «régisseur de plateau, mais ça fait un peu trop théâtre», sourit-il. En gros, il est le boss de tout ce qui se déroule derrière la grande scène. Chef d’une équipe de l’ombre, aussi discrète qu’indispensable à la bonne marche des Francomanias. à suivre…

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La Femme: quelque part entre les yéyés et David Lynch

francolafemmeLa femme. Peu de musiciens se sont risqués sur la scène des Francos avec une dégaine pareille. Hier, La Femme a donné un coup de jeune au concept Village People, version électro-punk-yéyé-synthétique. Eh! oui, Clémence Quélennec et ses cinq sbires n’ont peur ni du ridicule (chemises à fleurs, marcel moulant et cheveux peroxydés…) ni du second degré. Car il faut écouter leur pop déjantée avec une oreille naïve et apprécier leurs chansons comme un étrange télescopage entre la bande-son d’un film de David Lynch (genre Twin Peaks), des souvenirs de la new wave glaciale des années 1980 et les nuits parisiennes les plus branchées.

 

 

 

 

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Envoûtante Soraya Ksontini

francosorayaSoraya Ksontini. Depuis Faudel (et Sapho), on n’avait plus entendu chanter en arabe aux Francos. Le tort est désormais réparé grâce à l’envoûtante Lausannoise Soraya Ksontini. Au-delà de son imparable tube Woody et moi, elle a charmé le public avec ses airs électroplanants et sa voix à raconter des histoires, le soir à la radio…

 

 

 

 

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Vive le Jura libre, la damassine et le hip-hop de Sim’s

francosimsSim’s. Il porte bien la casquette, mais à carreaux, et ses pantalons tombants tirent sur ses bretelles…A première vue, Sim’s tient davantage du bouffon que du MC bling-bling. Avec son groupe de Jurassiens biberonnés à la damassine, il a pourtant donné la pêche à un public qui ne demandait qu’à sauter de joie, avec son hip-hop tranchant façon Rage Against The Machine…

 

 

 

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Florent Marchet, entre Raël et Plastic Bertrand

francomarchetFlorent Marchet. Etrange gaillard, ce Florent Marchet. Improbable dans sa jaquette à paillettes, le chanteur-guitariste-bassiste-pianiste a plongé Espace Gruyère dans un voyage spatio-temporel halluciné et très agréable. Axé sur son album Bambi Galaxy (Reste avec moi, Où étais-tu?), il a feint une rencontre avec un paysan gruérien sous LSD, avant de digresser vers Raël et reprendre Plastic Bertrand dans toute sa splendeur des années septante.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Dalton Télégramme: folk rock énergique

francodaltonDalton Télégramme. Décidément, cette «nouvelle» petite scène des Francomanias semble avoir trouvé son public. En fin de soirée, les Liégeois de Dalton Télégramme ont fait un tabac avec leur set énergique, leur folk rock américanisant (le très sympa Simili black), leurs chansons qui rappellent la grande époque de Louise Attaque (La gueule du loup). Belle découverte.

 

 

 

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Gaëtan Roussel: généreuse intensité

francorousselGaëtan Roussel. Pourquoi le public a-t-il ainsi boudé la soirée de jeudi? Devant un parterre clairsemé, la tête d’affiche Gaëtan Roussel a pourtant livré un concert dense et efficace, centré sur ses deux albums Ginger et Orpailleur. Avec sa voix grave et chaleureuse, l’ancien chanteur de Louise Attaque a distillé ses tubes (Eolienne, Help myself, Dis-moi encore que tu m’aimes…) avec une généreuse intensité et force basses parfois un peu lourdes. Trop court pour certains (soixante minutes), le concert a permis à l’auteur de Je t’ai manqué de rendre hommage à Bashung (J’envisage) et aux Talking Heads (Road to nowhere).

 

 

 

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