Critiques 2014

Les Francomanias: Feu! Chatterton, un final en apothéose

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Appelons ça le charisme. Ou le magnétisme, la présence. A l’évidence, Arthur Teboul, chanteur de Feu! Chatterton, possède ce truc mystérieux, indéfinissable. Il suffit de quelques secondes, de son sourire, de sa classe naturelle et de sa voix éraillée pour vous emporter d’emblée. à suivre…

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Bilan: une «pleine réussite» et une déception

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A l’heure de clore cette 14e édition, les organisateurs des Francomanias de Bulle relèvent un point très positif: la «pleine réussite» de la nouvelle petite scène. Pour le reste, ils se montrent plutôt satisfaits, mais avec la conscience que le festival aurait pu mieux faire. à suivre…

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Une leçon de musique d’aujourd’hui Frànçois & The Atlas Mountains

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A l’écoute de leur dernier album, Piano ombre, on se demandait récemment si cette pop chaloupée et ambitieuse n’était finalement pas de l’esbroufe. Samedi, la réponse a cinglé comme un coup de fouet. Eh bien non! François Marry et sa bande d’électropithèques ont donné une leçon de musique d’aujourd’hui, qui mêle sonorité des machines contemporaines et écriture finement ciselée. Clairement dans la lignée de Dominique A, Frànçois & the Atlas Mountains ont livré sans doute l’un des meilleurs concerts de ces Francomanias, avec leurs longues envolées hypnotiques et une version très pertinente de leur tube actuel, La vérité. Quel bonheur!

 

 

 

 

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Keziah Jones, le maître du blufunk à torse dévoilé

francojonesChapeau de travers, lunettes noires orange, dégaine de Miles Davis sur le retour, Keziah Jones est monté sur scène tel qu’on l’attendait: en grand maître du blufunk, ce mélange de guitare funky, de soul et de l’héritage de Fela Kuti. Après un début gâté par des soucis techniques, le beau black (surtout à torse dévoilé) a ravi le mince public avec ses classiques (Beautiful Emilie) et ses nouvelles chansons, accompagnées d’une vivifiante sections de cuivre.

 

 

 

 

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De la réalité dans la poésie Ostap Bender

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Peu de monde connaissait Ostap Bender, qui, de plus, ne tombe jamais dans la chansonnette facile. Mais le public est venu, peu à peu, curieux, attentif, charmé par la voix grave du parolier et chanteur Michaël Perruchoud, par ce violon mélancolique, cette scie musicale… Samedi, les cinq Genevois ont donné avec intensité un aperçu de leur univers, entre douceur et colère, mélancolie et humour. Leur poésie est celle du quotidien, doux ou râpeux, où l’on regrette qu’«après l’enfance, y’a plus grand-chose», où l’on découvre que «les gens ont de drôles de vies», où l’on regarde avec émotion «la cendre quand elle tombe / la gueule quand elle boit». De quoi saliver à l’idée de l’album prévu cet automne.

 

 

 

 

 

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Tyago, intensité et émotion

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Pour sa seconde participation aux Francomanias, Tyago a eu les honneurs de la grande scène, samedi, devant un public bien compact. Très à l’aise, la bande à Matthieu Huwiler a livré un set intense et émouvant. Deux jours après Gaëtan Roussel, on a même cru entendre – un instant – le fantôme de Louise Attaque, grâce à son timbre de voix et au violon de Sabrina Morand. Dix ans après l’aventure Regard du Nord (clin d’œil à son compère Pierre Berset à la console), le Gruérien peut regarder non sans fierté le joli bout de chemin parcouru.

 

 

 

 

 

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Catherine Ringer, magnifique égérie tango

francoplazaPlaza Francia. Dès son apparition sur scène, en silhouette devant ce fond étoilé, on a su que la partie était gagnée. Oui, Catherine Ringer est parfaite en chanteuse d’électrotango, avec sa voix de rockeuse hispanisée, avec sa manière de bouger comme un serpent, avec son regard d’ensorcelleuse. Aussi belle qu’un film d’Almodovar. Grâce au répertoire concocté par Müller et Makaroff, deux anciens du Gotan Project, la diva de 56 ans a – enfin – trouvé un projet à la démesure de son magnétisme. Au-delà des titres d’A new tango song book et d’une magnifique reprise du Libertango de Piazzolla, Plaza Francia a conquis les derniers indécis avec une version inattendue de… Marcia Baila. Superbe.

 

 

 

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Emilie Simon, joli brin d’audace

francosimonEmilie Simon. Magnifique dans sa robe rose, Emilie Simon a enfin donné aux Francomanias le concert que beaucoup attendaient. Avec sa voix cristalline, son bras biomécanique en hommage à HR Giger et son groupe ultraefficace, la jolie Montpelliéraine a ravi. Du moins lorsqu’elle a interprété ses titres les plus emblématiques, comme cette transcendantale version de Fleur de saison («Dès les premières lueurs, je sombre») ou cette reprise incroyablement osée d’I wanna be your dog (Iggy Pop). A côté, ses deux derniers albums semblent bien pâlots.

 

 

 

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La folie grandiloquente de Kadebostany

francokadebostanyKadebostany. Trois bémols à la perfection: hier soir à Espace Gruyère, ce n’était ni assez fort, ni assez nuit, ni assez tard pour que la prestation de Kadebostany entre dans la légende. Cela dit, quel bien ça fait d’entendre un groupe à ce point en symbiose avec son concept: une pop musique électronique à l’anglaise, teintée de fanfare balkanique, de pointes de rap et de rock underground. Tout concorde: la voix et la fougue de la chanteuse Amina, la folie grandiloquente de Monsieur Kadebostan, la rugosité du guitariste, le groove de la section de cuivres. Bref, tout était parfait, sauf…

 

 

 

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Les Hay Babies, chaleureuses comme du country-folk

francobabiesLes Hay Babies. Trois jeunes filles acadiennes (et non pas québécoises), trois voix, trois instruments (guitare, banjo et ukulélé) et une ambiance du tonnerre. Les Hay Babies ont réussi leur coup, avec leur country-folk chaleureux, très bien en place. On n’est pas sûr d’avoir tout compris (il était question à un moment de «magasiner un char»), mais on a passé un très chouette moment.

 

 

 

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Stéphane Blok, intime dans le brouhaha

francoblokStéphane Blok. D’accord, la petite scène a fait ses preuves pour les concerts festifs. C’était plus délicat pour Stéphane Blok, qui a installé avec aplomb un climat sombre, poétique et magnifique. Entouré de Denis Corboz au bugle et d’Aurélien Chouzenoux aux machines, il a posé ses mots (chantés ou parlés-chantés) dans un climat envoûtant qui aurait mérité de meilleures conditions d’écoute. Même si le brouhaha ambiant pouvait finalement coller à sa description de nos vies urbaines…

 

 

 

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Amélie Daniel, sucré tendance banal

francodanielAmélie Daniel. Elle a de la fraîcheur, une évidente sincérité et applique consciencieusement les recettes éprouvées, en cherchant à faire chanter et taper dans les mains un public qui ne la connaît guère. Pas facile. Et pas de quoi faire oublier que, de sa voix aérienne, Amélie Daniel chante une pop variété banale et bien naïve.

 

 

 

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Francomanias: sur les pas de Mik, dans l’univers à part des coulisses

Pour que le festival tourne, tout un monde s’agite dans l’ombre. Reportage avec Mik Clavet, stage manager, chef d’une équipe aussi indispensable que discrète, qui décharge des camions, installe du matériel, décharge des camions…

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Par Eric Bulliard
Gueule de rocker, poignée de main de boxeur, accent de Robert Charlebois: Mik Clavet, stage manager. Ou «stage man», ou «régisseur de plateau, mais ça fait un peu trop théâtre», sourit-il. En gros, il est le boss de tout ce qui se déroule derrière la grande scène. Chef d’une équipe de l’ombre, aussi discrète qu’indispensable à la bonne marche des Francomanias. à suivre…

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La Femme: quelque part entre les yéyés et David Lynch

francolafemmeLa femme. Peu de musiciens se sont risqués sur la scène des Francos avec une dégaine pareille. Hier, La Femme a donné un coup de jeune au concept Village People, version électro-punk-yéyé-synthétique. Eh! oui, Clémence Quélennec et ses cinq sbires n’ont peur ni du ridicule (chemises à fleurs, marcel moulant et cheveux peroxydés…) ni du second degré. Car il faut écouter leur pop déjantée avec une oreille naïve et apprécier leurs chansons comme un étrange télescopage entre la bande-son d’un film de David Lynch (genre Twin Peaks), des souvenirs de la new wave glaciale des années 1980 et les nuits parisiennes les plus branchées.

 

 

 

 

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Envoûtante Soraya Ksontini

francosorayaSoraya Ksontini. Depuis Faudel (et Sapho), on n’avait plus entendu chanter en arabe aux Francos. Le tort est désormais réparé grâce à l’envoûtante Lausannoise Soraya Ksontini. Au-delà de son imparable tube Woody et moi, elle a charmé le public avec ses airs électroplanants et sa voix à raconter des histoires, le soir à la radio…

 

 

 

 

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