Critiques 2014

Vive le Jura libre, la damassine et le hip-hop de Sim’s

francosimsSim’s. Il porte bien la casquette, mais à carreaux, et ses pantalons tombants tirent sur ses bretelles…A première vue, Sim’s tient davantage du bouffon que du MC bling-bling. Avec son groupe de Jurassiens biberonnés à la damassine, il a pourtant donné la pêche à un public qui ne demandait qu’à sauter de joie, avec son hip-hop tranchant façon Rage Against The Machine…

 

 

 

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Florent Marchet, entre Raël et Plastic Bertrand

francomarchetFlorent Marchet. Etrange gaillard, ce Florent Marchet. Improbable dans sa jaquette à paillettes, le chanteur-guitariste-bassiste-pianiste a plongé Espace Gruyère dans un voyage spatio-temporel halluciné et très agréable. Axé sur son album Bambi Galaxy (Reste avec moi, Où étais-tu?), il a feint une rencontre avec un paysan gruérien sous LSD, avant de digresser vers Raël et reprendre Plastic Bertrand dans toute sa splendeur des années septante.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Dalton Télégramme: folk rock énergique

francodaltonDalton Télégramme. Décidément, cette «nouvelle» petite scène des Francomanias semble avoir trouvé son public. En fin de soirée, les Liégeois de Dalton Télégramme ont fait un tabac avec leur set énergique, leur folk rock américanisant (le très sympa Simili black), leurs chansons qui rappellent la grande époque de Louise Attaque (La gueule du loup). Belle découverte.

 

 

 

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Gaëtan Roussel: généreuse intensité

francorousselGaëtan Roussel. Pourquoi le public a-t-il ainsi boudé la soirée de jeudi? Devant un parterre clairsemé, la tête d’affiche Gaëtan Roussel a pourtant livré un concert dense et efficace, centré sur ses deux albums Ginger et Orpailleur. Avec sa voix grave et chaleureuse, l’ancien chanteur de Louise Attaque a distillé ses tubes (Eolienne, Help myself, Dis-moi encore que tu m’aimes…) avec une généreuse intensité et force basses parfois un peu lourdes. Trop court pour certains (soixante minutes), le concert a permis à l’auteur de Je t’ai manqué de rendre hommage à Bashung (J’envisage) et aux Talking Heads (Road to nowhere).

 

 

 

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BB Brunes: trop rock pour les Francos?

francobbrunesBB Brunes. N’y allons pas par quatre chemins: la prestation des BB Brunes restera probablement comme un flop de cette édition. Non pas que les Français aient failli. Non. Simplement, pour des raisons obscures, une grande partie du public a choisi de quitter les lieux au milieu du concert.Trop crade, trop rock pour les Francos? Pas impossible. Reste que, pour les initiés impatients d’entendre (enfin!) des guitares, le concert des quatre jeunes hommes a apporté son lot de satisfactions. Les déhanchements exagérés du chanteur n’ont pas été du goût de tout le monde. Mais globalement, les beaux gosses ont livré la marchandise avec un aplomb remarquable devant une foule si maigre. Mention spéciale pour la reprise d’Even in his youth de Nirvana. Un peu édulcorée certes, mais savoureuse à souhait.

 

 

 

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Ben l’Oncle Soul: alors on danse!

francobenBen l’Oncle Soul. Jamais les Francomanias n’auront été aussi dansantes! Le public n’a pas boudé le plaisir de pouvoir bouger pieds et arrière-train aux refrains de cet affable tonton Ben. Sa soul festive et enjouée a apporté au festival une touche particulière, sensuelle et sucrée. Tout en veillant à rester vive et rythmée. L’aisance scénique du soulman, son sourire insistant, son charisme naturel ont ébloui la soirée. Le tout souligné par une production au millimètre. On regrette simplement le manque de variations dans le ton du spectacle. Par contre, on le remercie de nous avoir épargnés sa version de Seven nation army

 

 

 

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Gustav: générosité à la singinoise

francogustavGustav. A moins de s’appeler Stephan Eicher, traverser la Sarine d’est en ouest pour se produire en concert n’est ni courant ni aisé. Avec pour bagage ses comptines singinoises, Gustav n’avait pas la partie gagnée d’avance. Mais il faut bien l’admettre: drôle, généreux et décomplexé, il a réussi le pari de mettre le public bullois en mode festif. Certes, son set a manqué de liant. Et la grande scène pardonne difficilement ce genre d’impairs… Mais on ne peut rien reprocher à un artiste suisse-allemand qui roule les R en français avec tant de bonhomie. Et, finalement, quel plaisir d’entendre à nouveau les tubes de ses débuts (Bout du monde, Lundi matin ou Merci pour les cacahuètes) et leurs textes teints de maladresse contrôlée.

 

 

 

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BaliMurphy: la fraîcheur comme on l’aime

francobaliBaliMurphy. Sur disque, BaliMurphy a parfois la poésie un peu lourde. Sur scène, elle prend son envol grâce au dynamisme de ces cinq Belges pleins de fraîcheur et de gouaille. Porté par l’énergie du chanteur Cédric van Caillie, ce folk-rock festif séduit par ses sons essentiellement acoustiques, parfumés de violon et de contrebasse. Un tantinet répétitif, mais une jolie surprise tout de même.

 

 

 

 

 

 

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Très digne, cette grand-mère

francograndmèreLa Grand-mère indigne. Il y a fanfare et fanfare. Ceux qui reprennent Sardou et ceux qui font guincher le public sur des airs endiablés. Hier soir, les cinq gaillards de La Grand-Mère Indigne ont mis la petite scène des Francos en ébullition avec leurs chansons de bastringue, leur ska déglingué et furieusement contagieux. Parfait pour faire taire ceux qui causent au bar.

 

 

 

 

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Christian Jacq: pas si faux

francojacqChristian Jacq. Non, Christian Jacq ne chante pas faux, comme le laissait entendre une animatrice localement célèbre dans notre édition d’hier. Bon, il ne chante pas vraiment juste non plus… Mais là n’est pas la question, comme s’évertue à écrire Michaël Perruchoud (lire ses chroniques Sus aux vains tubes). Bref, Christian Jacq a de l’originalité dans l’écriture, mais ça ne suffit pas encore à le rendre hyper à l’aise sur scène, malgré son pantalon rouge très seyant.

 

 

 

 

 

 

 

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Louis Chedid en solitaire, la force tranquille

francochedidLouis Chedid. Le gars, il a écrit Anne, ma sœur Anne et en a donné une magnifique version. Rien que pour ce titre, un des plus beaux du patrimoine francophone (tristement actuel: «Elle ressort de sa tanière, la nazi-nostalgie: croix gammée, bottes à clous, et toute la panoplie…»), ce personnage à part de la chanson mérite une reconnaissance éternelle. Et un public plus nombreux: Louis Chedid a parfois semblé un peu perdu, seul sur scène, devant une salle clairsemée.

Qu’importe: aidé d’une boîte à rythmes vintage, il a revisité, en bidouilleur aguerri,
ses chansons les plus célèbres (dont T’as beau pas être beau et Ainsi soit-il), quelques titres récents et d’autres bien barrés (La mouche et l’hippopotame, L’histoire du grain de riz).

Avec une douceur et une force tranquille qui imposent le respect. A défaut d’en faire
le concert de l’année.

 

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Renan Luce: entre chanson et rock gentillet

francolucebRenan Luce. Il est tout mignon, tout sympa, Renan Luce. Il faut lui laisser ça aussi: sur scène, il sait y faire. Très à l’aise dans son mélange entre pure chanson et rock gentillet, il a proposé un set solide, sans fioriture inutile, bien équilibré entre d’anciens morceaux (La Lettre, Monsieur Marcel…) et les nouveaux, qu’ils soient tube en puissance (Appelle-moi) ou ballade intime (Les secrets chuchotés).

Pas de grande surprise, donc, sinon de découvrir que le public ne le suit qu’à moitié quand il cherche l’interactivité. Lucide, il a beau lâcher un «vous pouvez danser, vous avez de la place», tout cela reste un peu mollasson et il ne sera pas le premier de cette édition à mettre le feu à Espace Gruyère… D’accord, ce n’est pas vraiment le genre de la maison, mais on reste sur l’impression que ce concert bien sage aurait pu gagner en intensité.

Peut-être aussi avec un répertoire un peu moins léger. Parce que bon, entre nous,
les histoires de téléphone avec maman, de boîte mystérieuse et de papa qui répond
à son enfant… Tout mignon, tout sympa, oui.

 

 

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Elsa Kopf: Vaines maladresses

francoelsaElsa Kopf. Comment planter son entrée en scène en une leçon, par Elsa Kopf. Une apparition d’une telle maladresse (guitare mal branchée, paroles hébétées, erreurs de tonalité, trac évident) laissait présager… le meilleur! Car ces déroutes passagères sont le plus souvent un gage de prestations peu conventionnelles, voire insolites. Las, il n’en fut rien.

On l’imaginait volontiers caractérielle, impertinente. On l’a découverte lisse, sans nuances. Certes, elle a offert une série de titres bien composés et joliment arrangés. Mais, à quoi bon faire tant de variations linguistiques – elle a chanté en français, en anglais, en espagnol et… en allemand (beurk) – quand la signature musicale, ensoleillée et doucement mélancolique, est invariablement d’inspiration hispanique?

Cette suite de gentilles ballades a tout même eu le mérite de faire découvrir la nouvelle petite scène. Et de rassurer le public: même si la musique ne présente pas un intérêt particulier, l’atmosphère y est très conviviale.

 

 

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Brass Band 43: Odyssée cuivrée

francobbBrass Band 43. Les Francomanias ont démarré en fanfare leur odyssée de l’Espace Gruyère 2014. Sur un air de Richard Strauss, les cuivres ont fait trembler la petite salle sous la baguette énergique d’un Jacques Rossier (à droite) très en verve. Leurs interprétations martiales de tubes de Michel Sardou à Nino Ferrer ont été chaleureusement applaudies par un public acquis. Il n’aura manqué que les paroles du Sud, que les spectateurs chantonnaient sur le bout des lèvres.

 

 

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