Baiser de l’Hôtel de Ville

Robert Doisneau: un doux baiser pas si volé

Il a fallu plus de trente-cinq ans pour que cette embrassade furtive devienne l’une des plus célèbres au monde. Avec son Baiser de l’Hôtel de Ville (1950), Robert Doisneau  est entré dans la postérité. Troisième épisode de notre série sur les dessous des œuvres populaires.

par Christophe Dutoit

Le 25 avril 2005, un tirage vintage du Baiser de l’Hôtel de Ville est vendu aux enchères pour la somme de 184 960 euros. Un prix record déboursé par un collectionneur suisse qui déclare alors: «Ce cliché romantique est le miroir de notre jeunesse, à ma femme et à moi-même.» La cure de jouvence n’a pas de prix. Onze ans après la mort de son auteur Robert Doisneau, cette vente exceptionnelle clôt une saga aux allures policières qui a agité le Tout-Paris autour de cette photographie depuis la fin des années huitante. Mais revenons à la genèse de cette histoire. à suivre…

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