Broken Bells, quoi après le disco?

brokenTout est dans le titre. Alors qu’un duo parisiano-casqué vient de glaner un grammy pour le meilleur disque disco du XXIe siècle, Broken Bells propose de pousser le bouchon un peu plus loin. Pour son deuxième album sorti hier, le groupe de Brian Burton (surnommé Danger Mouse, producteur de Gorillaz, U2, The Black Keys ou Norah Jones) et James Mercer (chanteur de The Shins) propose non pas une relecture vaine des hits des Bee Gees, mais bien de faire comme si cette vague dansante des eighties ne s’était jamais arrêtée. Dopé par des synthés vintage entre Kraftwerk et Giorgio Moroder, le duo accouche de onze titres imparables. Mais attention: cette musique n’est pas du tout faite pour gigoter dans un costume à paillettes. Non, elle doit simplement s’écouter comme la bande-son d’un road-movie américain, si possible sous un soleil aride. Car la voix charnelle de Mercer et les arrangements suaves de Burton se laissent déguster comme une glace menthe chocolat à deux pas de la plage.
par Christophe Dutoit

Broken Bells
After the disco
Sony

notre avis: 3/4

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