Goldfrapp, voluptueuse symphonie

goldfrappOn l’avait connue en 1995 sur l’indépassable album Maxinquaye de Tricky (elle était la voix de Pumpkin). Puis, Alison Goldfrapp s’envola en son nom propre avec son nouveau mentor Will Gregory. Grâce à sa voix de Kate Bush, elle rejoignait alors la vague trip-hop en pleine effervescence et accoucha d’une poignée d’albums synthétiques plutôt ensorcelants.

Du coup, on ne s’attendait pas vraiment à ce que la dame donnât naissance à un disque ultra-intimiste, mâtiné de violons ténébreux et de compositions faussement sophistiquées. Sorti cette semaine, Tales of us charme dès sa première écoute, à commencer par Jo et son entêtant rythme proche de Ces gens-là de Jacques Brel. Puis Annabel, simplement susurré sur quelques accords de guitare comme suspendus au fil d’un funambule. En dix titres prénoms, Goldfrapp quitte ainsi le monde du clinquant pour définitivement sombrer dans la magnifique noirceur de cette voluptueuse symphonie.

Goldfrapp
Tales of us
Musikvertrieb

notre avis: ♥♥♥

 

 

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