Espace Gruyère se prépare pour cinq jours de concerts

Des scènes encore améliorées, un engouement médiatique et des bénévoles en nombre: les Francomanias de Bulle s’apprêtent à ouvrir leur 13e édition dans la sérénité. Ne manque plus que le public.

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par Eric Bulliard (texte) et Claude Haymoz (photos)

Lundi matin, veille de Francomanias. L’impression qu’Espace Gruyère se réveille et prend peu à peu ses atours de lieu de festival: dès ce soir et jusqu’à samedi, 24 concerts sont prévus sur les deux scènes. Visite des lieux et tour d’horizon de ce qui attend les festivaliers.

Des salles améliorées
Directeur du festival, Jean-Philippe Ghillani ne cache pas son enthousiasme: «Les deux scènes vont déchirer! Une chose est déjà sûre: les concerts seront magnifiques. Techniquement, on n’aura jamais eu ça aux Francomanias.» Le système de lumières a été entièrement repensé. Le son, déjà très bon l’année dernière, a encore été amélioré, de manière à gommer toute différence dans la salle.

La disposition de la petite scène, désormais en demi-cercle, a été modifiée, pour mieux faire face aux spectateurs. «Et j’espère que c’est la dernière fois qu’on l’appelle petite scène. Ce n’est pas un lieu où on case des petits groupes dans un coin: elle nous tient vraiment à cœur.» Les premiers concerts ont lieu à 17 h 30 (17 h 15 le mercredi), une demi-heure après l’ouverture des portes.

Le retour du Bar’Jack
Le mythique, le légendaire, l’indispensable Bar’Jack fait son retour, à l’arrière de la pinte, dans un espace qui n’était pas ouvert l’année dernière. Ici auront lieu les afters, avec DJ dès la fin des concerts et jusqu’à 3 h. Lieu de rencontre des bénévoles et des artistes, il est ouvert au public sans restriction, comme tous les autres bars et stands de nourriture.

Des concerts d’abord
Dans les discussions en ville, le sujet revient régulièrement: l’accès aux bars n’est pas possible sans billet d’entrée aux concerts et aucune animation n’est prévue à l’extérieur. «C’est une question de sécurité, explique Jean-Philippe Ghillani. Pour laisser entrer les non-festivaliers, il faudrait une tout autre autorisation. Nous devrions aussi surveiller strictement toutes les entrées dans la salle. Et n’oublions pas que nous organisons des concerts avant tout. Il nous faut de la billetterie: nous ne voulons pas avoir des bars pleins et des salles vides.»

La billetterie
Il reste des places pour toutes les soirées. «Pour l’instant, nous sommes au niveau de l’année dernière», relève le directeur. En rappelant que la moitié des 7000 billets avaient été vendus durant la semaine du festival. Ils sont en vente sur www.starticket.ch ou aux caisses d’Espace Gruyère, chaque jour dès 16 h.

Médias comme jamais
Jamais les Francomanias n’ont bénéficié d’une telle couverture médiatique, selon le directeur: «Nous avons plus de 60 accréditations chaque soir. C’est au moins le double des années précédentes.» Signe des temps: de plus en plus de droits internet sont négociés, pour diffusion d’extraits de concerts.lundifrancoa

Les bénévoles
«C’est la première année que nous n’avons aucun souci de recrutement de bénévoles, se réjouit Jean-Philippe Ghillani. Il y a une excellente ambiance et l’avantage du passage au rythme annuel, c’est qu’ils n’ont rien oublié! Tous savent exactement ce qu’ils doivent faire.»

Le petit journal
Pour la troisième fois, La Gruyère va proposer chaque jour un Petit journal des Francomanias, distribué sur place et téléchargeable chaque jour dès 17 h, sur le blog Beau vers l’œil (www.bloglagruyere.ch). Il contiendra des interviews d’artistes, des anecdotes, des comptes rendus de concerts et une chronique inédite de l’écrivain Michaël Perruchoud.

 

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